Donc pour Kant le bonheur est un idéal de l'imagination puisqu'il ne peut pas être déterminé précisément, rationnellement. Dans Fondements de la métaphysique des mœurs, Kant précise que si le bonheur était la finalité réelle de l'homme, alors la nature aurait bien mal agit.
Pour Kant, le bonheur est un concept indéterminé : chaque personne le définit selon ses préférences et ses goûts. On ne peut donc pas s'accorder sur une définition du bonheur. C'est un concept empirique, ce qui veut dire qu'il est défini en fonction de l'expérience de chacun.
Par ailleurs, le bonheur réside dans un juste équilibre avec la nature dans la satisfaction des biens relatifs aux corps, des biens extérieurs et ceux de l'âme dont celui de l'amour. Ce qu'on désire bouge en permanence.
Etude analytique du texte: Thème : La Liberté et l'autonomie de la pensée. Thèse : Kant affirme dans cet extrait de Qu'est-ce que Les Lumières ? que l'être humain se maintient volontairement, par paresse et par lâcheté, dans un état de minorité intellectuelle, état dont tirent profit ses tuteurs.
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Kant insiste, parfois trop, sur notre impuissance à nous rendre heureux, tant le bonheur dépend du hasard, des actions des autres, du cours du monde [TP, I et II] : le bonheur est en effet selon lui non la satisfaction de la conscience (comme pour les stoïciens) mais la satisfaction effective des penchants de notre ...
Dans son livre de 2007, The How of Happiness, la chercheuse en psychologie positive Sonja Lyubomirsky décrit le bonheur comme « l'expérience de joie, de contentement ou de bien-être positif, combinée au sentiment que sa vie est bonne, significative et utile ».
Cette conception va conduire Kant à trois postulats : la liberté, l'immortalité de l'âme et l'existence de Dieu. Dieu n'est donc pas nécessaire pour fonder la morale, il ne détermine pas le bien et le mal, mais assure la synthèse de la vertu et du bonheur dans un jugement : Dieu est un être moral.
Kant (1724-1804) : un philosophe et une œuvre. Le philosophe ne doit pas se déterminer par rapport à Dieu mais par rapport à l'homme. Ce n'est pas la foi mais la raison qui peut procurer à l'homme la liberté. La morale doit donc se libérer de toute référence (comme les Eglises) extérieures à la raison humaine.
Elle montre que les idées transcendantales, bien qu'elles ne puissent pas devenir objets de notre connaissance, doivent être postulées pour permettre la moralité et l'espérance. La connaissance doit ainsi être limitée par la raison elle-même afin de faire place à la croyance.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Le bonheur est le sentiment de la pleine évolution de l'activité rationnelle 4). L'idée est grande et profonde. Aussi Aristote, lorsqu'il l'expose, se sent-il comme emporté par une sorte d'en- ]thousiasme.
Le bonheur, dans la proportion exacte qui le relie à la moralité des êtres raisonnables, par quoi ils en sont dignes, constitue donc seul le souverain bien d'un monde [...] qui n'est en vérité qu'un monde intelligible, puisque le monde sensible ne nous promet pas, à partir de la nature des choses, une telle unité ...
Le bonheur n'est pour Kant qu'un « titre général » qui cache une polysémie radicale, incompatible avec l'univocité d'une fin rationnelle parce que renvoyant à des représentations inconciliables de sujets différents. Le problème « comment accéder au bonheur? » est dès lors étranger à la raison pure pratique.
Résumons la thèse platonicienne sur le bonheur comme cela : une vie passée à courir après ce dernier est épuisante. Pour vivre heureux, il faut absolument maîtriser la force de notre désir. Le bonheur n'est pas dans le plaisir à répétition, mais dans la quête des plaisirs durables.
“Il en est du mérite comme de l'innocence : il se perd dès qu'on s'en repaît.” “Le sublime touche, le beau charme.” “La musique est la langue des émotions. ” “La possession du pouvoir corrompt inévitablement la raison. ”
Ce sont les maximes suivantes : 1. Penser par soi- même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
La philosophie kantienne devient ainsi également critique au sens ordinaire du terme : elle dénonce les illusions produites par la raison, lorsque celle-ci outrepasse ses limites et engendre, par son usage abusif, un savoir apparent.
Kant prend la défense de la raison et de la pensée comme principes de l'action humaine. Il aborde ainsi différentes thématiques : la liberté, le bonheur, la justice, le droit, l'idée républicaine. La première partie traite de la morale. La seule action moralement bonne l'est dans sa forme.
Le vrai bonheur est un sentiment. C'est un sentiment immersif que tout va bien à l'intérieur . Il ne s’agit pas seulement de richesse ou de richesse ; c'est un état d'esprit dans lequel on a le sentiment épanouissant et satisfaisant que son cœur est vraiment au repos. Le bonheur est plus ou moins un fantasme de l'esprit. Il est là, mais caché.
Le vrai bonheur est une décision qu'une personne prend avec sa volonté, sa patience et son désir. Si une personne a l'intention d'être heureuse, elle se réjouira des choses les plus simples et les plus petites et les célébrera.
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Nietzsche est ce philosophe qui n'épouse pas cette définition presque unanime du bonheur, à savoir le bonheur comme un état durable de complète satisfaction, de bien suprême -, en d'autres termes « l'ataraxie »30 comme absence de troubles.