Le code de Gray, également appelé code Gray ou code binaire réfléchi, est un type de codage binaire permettant de ne modifier qu'un seul bit à la fois quand un nombre est augmenté d'une unité. Cette propriété est importante pour plusieurs applications.
Le code Gray est un code qui présente la particularité de ne modifier qu'un seul bit à chaque incrémentation. Le code Gray n d'un nombre binaire N, est donné par la relation n = (N ⊕2. N) / 2.
Règle de formation du code Gray à partir du binaire pur
Exemple : soit N = 0111, nous avons 2N = 1110 (pour multiplier par 2 on effectue un décalage de la droite vers la gauche). Puis nous divisons par 2 le résultat soit 1001 / 2 = 0100 (pour diviser par 2 on effectue un décalage de la gauche vers la droite).
Le code binaire naturel est le code dans lequel on exprime un nombre selon le système de numération binaire. Inconvénients du code binaire naturel: nécessite une grande quantité de bits pour exprimer un nombre. peut introduire des erreurs lors du codage de grandeurs variant de façon ordonnée.
avec 3 bits, on dispose de 8 combinaisons : 000, 001, 010, 011, 100, 101, 110, 111. On peut représenter ces combinaisons par 8 chiffres de 0 à 7 ; c'est la numération octale.
Le code BCD (Binary Coded Decimal) qui signifie Décimal codé binaire permet de représenter un chiffre décimal de 0 à 9 par un ensemble de 4 bits. Un objet mot de 16 bits peut ainsi contenir un nombre exprimé sur 4 chiffres (0 < N < 9999).
"Je t'aime" en binaire se dit "01101010 01100101 00100000 01110100 00100111 01100001 01101001 01101101 01100101".
Le langage machine est la suite de bits qui est interprétée par le processeur de l'ordinateur lors de l'exécution d'un programme. C'est le langage natif du processeur, et le seul qui soit reconnu par celui-ci. Un processeur ne peut comprendre un langage rentré par l'utilisateur, un programme python ou java par exemple.
En programmation, le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange) sert à la représentation des lettres, chiffres et symboles de ponctuation par des suites de bits.
Au xixe s., le mathématicien anglais George Boole (1815-1864) développe une algèbre à base binaire (l'algèbre de Boole) qui fonde la logique moderne des propositions. Ces travaux sont à l'origine du traitement automatique des informations codées en binaire.
dépend de la base utilisée : 10 est toujours égal à la base, c'est-à-dire dix en base dix, mais deux en base deux. En base dix, on utilise dix chiffres, de zéro à neuf ; en base n, on utilise n chiffres, de zéro à n – 1 ; donc en base deux on utilise les deux chiffres « 0 » et « 1 ».
Dans une base « B », les chiffres ont tous une valeur inférieure à « B ». Ex : en base 5, les chiffres utilisés sont 0, 1, 2, 3, 4. La suite des nombres de la base 5 sera donc : 1, 2, 3, 4, 10, 11, 12, 13, 14, 20, etc.
À chaque fois que l'on ajoute un symbole '0' à droite d'un nombre, on va multiplier par la base (16). Ainsi, A signifie 10 en base 10, A0 correspond à 160 et A00 à 2560 (10 x 16 x 16).
La conversion du nombre 149(10) (en décimal) en binaire est donc : 1001 0101(2).
Le langage le plus proche de la machine se nomme assembleur. C'est un langage qui permet des instructions très basiques. On l'utilise assez rarement car il est beaucoup plus efficace pour un être humain d'écrire dans un langage de haut niveau comme le C ou le JavaScript.
soit un interpréteur, qui lit et traduit le code source en langage binaire au fur et à mesure de l'exécution ; soit un compilateur, qui traduit les fichiers du code source pour donner des fichiers du programme compilé en langage binaire exécutable, une fois pour toute.
L'unité centrale de traitement (CPU), également appelé processeur, est située à l'intérieur du boîtier de l'ordinateur sur la carte mère. Il est parfois appelé le cerveau de l'ordinateur et sa tâche consiste à exécuter des commandes.