Le coefficient permet de calculer le salaire de base de l'ensemble des salariés de l'entreprise. A chaque coefficient de salaire correspond un indice de rémunération qui permet grâce à la valeur du point et à l'indice de rémunération fixé dans la grille de salaires de déterminer le salaire de base.
Le salaire de base est calculé selon la formule suivante : valeur du point x indice de rémunération. A titre d'exemple, si la valeur du point est de 3,2 et que l'indice de rémunération qui figure en face du coefficient de salaire dans la grille de salaire est de 400, le salaire de base est de 3,2 x 400 = 1.280 euros.
Un coefficient (120 - 130 - 140...) qui renvoie à un indice de rémunération. Ce dernier est une composante du calcul du salaire de base : le coefficient le plus bas correspond à un statut employés/ouvriers ; le coefficient le plus élevé correspond à un statut cadre.
Elle est généralement ré-estimée chaque année. Par exemple, dans le cas où la valeur du point est de 3,1, et l'indice de rémunération est de 405, le salaire de base se calculera comme suit : salaire de base = 3,1 × 405 = 1255,5.
Par ailleurs, un assuré peut obtenir une retraite dite « entière » ou « pleine » s'il dispose d'un coefficient de proratisation égal à 1. Ce taux est le rapport entre le nombre de trimestres validés et la durée d'assurance maximum. Il influe considérablement sur la réduction du montant de la pension.
Niveau 2 : coefficient 185 - 1698,70 €
COEFFICIENT : 285. ADMINISTRATIF et technicien : 134.820.
– point B : 1 438 € au coefficient 190 ; – point C : 1 889,35 € au coefficient 295 ; – point D : 5 276 € au coefficient 660.
L'ancienneté permet une augmentation naturelle du coefficient de salaire. Un employé considéré comme junior lors de ses premières années au sein de l'entreprise, deviendra senior après quelques années à son poste. Le coefficient de salaire pourra alors être revalorisé.
Afin de poursuivre l'objectif tel que décrit en préambule, les parties conviennent de revaloriser le salaire minimum conventionnel du coefficient 120 à 1 482,51 € brut pour 151,67 heures mensuelles. Le tableau correspondant à ce nouveau minimum pour le coefficient 120 figure dans la grille annexée au présent accord.
Niveau IV : salarié disposant d'une bonne maîtrise pour le poste et bénéficiant de compétences acquises pour un poste similaire.
Le coefficient 215 est le mini pour les titulaires d'un BAC-pro, employés dans leur spécialité. Le coefficient 255 est le mini pour les titulaires d'un BTS, employés dans leur spécialité.
Le coefficient de ces salariés N3P2 est 230, pour un salaire mensuel minimum de 1 922,7 euros bruts pour 35 heures de travail hebdomadaire.
Un salaire de 2 000 euros mensuel peut prétendre à environ 476,78 euros par mois. Ce qui fait un total de 1 830,77 euros comme retraite d'un ancien salarié de 2 000 euros.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.