Contrairement aux autres traitements du lait (pasteurisation, stérilisation, UHT), cette nouvelle technique permet de débarrasser le lait des bactéries sans le chauffer. Après avoir écrémé le lait et pasteurisé la crème, le lait est filtré sur de très fines membranes qui retiennent les bactéries.
Il est chauffé à une température comprise entre 57 et 68 °C pendant 15 secondes afin de détruire certains germes potentiellement pathogènes. Le procédé, utilisé dans les grandes structures, est donc plus doux que la pasteurisation.
La micro-filtration augmente la durée de conservation du lait sans diminuer la valeur nutritive (source l'encyclopédie des aliments, une bible ramenée de mes vacances au Québec). Il n'est donc pas chauffé à ultra haute température mais se garde quand même via ce procédé une quinzaine de jours.
Le traitement : le lait pasteurisé est chauffé à plus de 60 °C, voire au-delà de 70 °C. De son côté, le lait cru ne subit aucun traitement ou modification. Il est seulement chauffé à moins de 40 °C.
Le lait est stérilisé à des températures bien plus élevées que lors de la pasteurisation. Il est chauffé pendant quelques secondes à 135-155°C, puis refroidi immédiatement. Il est alors entièrement débarrassé de ses germes.
Écrémé, demi-écrémé ou entier
Pour le cœur et les artères, il vaut probablement mieux boire du lait écrémé, car il ne comporte quasiment aucune trace des trois acides gras saturés (palmitique, laurique et myristique) connus pour augmenter le risque d'accident vasculaire (infarctus, AVC…).
Pour l'enfant de 0 à 6 mois, il s'agit du lait premier âge, aussi appelé "préparation pour nourrissons". Ce dernier quelle que soit la référence choisie, couvre la totalité des besoins bébé. Seule une supplémentation en vitamine D et en fluor est nécessaire.
Pionnier des laits végétaux, le lait de soja est aussi le plus fréquemment consommé. Il est l'un des laits végétaux à la composition en nutriments la plus proche du lait de vache ½ écrémé. Riche en protéines, dénué de cholestérol, pauvre en acides gras saturés, seule son absence de calcium pêche dans sa composition.
On distingue : Danone : n°1 mondial en produits laitiers frais, n°4 mondial du lait. Marques phares : Gervais, Jockey, Taillefine, Activia, Danette, Actimel… Lactalis : n°1 européen et n°2 mondial du lait derrière Nestlé (groupe suisse) ; n°2 mondial du fromage.
Le lait de brebis est encore meilleur que le lait de chèvre. De tous les laits, c'est celui qui est le plus riche en protéines, en matières grasses, en minéraux et en oligo-éléments (calcium, phosphore, zinc, vitamines A et B).
Le lait cru peut contenir des bactéries nuisibles susceptibles d'entraîner des maladies graves.
Le lait cru renforce le système immunitaire : consommer des produits au lait cru c'est l'assurance d'obtenir les bénéfices d'une alimentation complexe, c'est-à-dire variée et enrichie en bonnes bactéries. Le microbiote, ce sont des bactéries et champignons qui ne provoquent pas de maladies.
Le lait cru, un allié pour notre santé
Les premières conclusions démontrent que la consommation régulière de lait cru et l'exposition à la diversité du milieu microbien de la ferme jouent un rôle protecteur chez l'enfant à naître et durant sa croissance, le protégeant des maladies allergiques, notamment de l'asthme.
L'acronyme UHT signifiait au départ « Upérisation à Haute Température », simplifié ensuite en «Ultra Haute Température ». C'est une technique de stérilisation bien particulière : le lait est porté instantanément à une température très élevée (entre 140 et 150°) pendant un temps très court (2 à 5 secondes seulement).
S'il est jaunâtre voire brunâtre ou qu'il présente des grumeaux, là encore, ne le buvez pas. Un bon lait est un lait fluide, homogène dont la couleur est d'une blancheur très pure. Enfin, si l'emballage du lait est gonflé, alors jetez le. Cela veut dire que le processus de fermentation du lait a commencé.
Le lait cru peut contenir des bactéries, dont Salmonella, E. coli et Listeria monocytogenes, qui peuvent provoquer des maladies graves.
Il recommande la consommation quotidienne de trois produits laitiers, par exemple une combinaison d'un verre de lait de 25 cl (entier, demi-écrémé ou écrémé, au choix), d'un yaourt et d'une part de fromage (un huitième de camembert).
Le lait entier étant le plus riche en matières grasses, mieux vaut opter pour le lait demi-écrémé et ne pas hésiter à en boire un grand bol le matin. 500 ml de lait demi-écrémé apportent 15 g de protéines, 7,5 g de lipides et 600 mg de calcium, soit les 2/3 des apports journaliers recommandés.
- Évitez les mélanges de laits de provenances incertaines, optez pour une filière saine et de qualité (type bleu-blanc-cœur, label rouge...). - Si vous souffrez d'une simple intolérance, supprimez le lait de vache et les laitages; gardez le fromage, de préférence de chèvre ou de brebis, au lait cru.
Le lait de chèvre reste un lait animal mais sa teneur en lactose est beaucoup plus faible que dans le lait de vache, ce qui le rend beaucoup plus digeste. En outre, il contient autant de calcium mais plus de vitamines et moins de cholestérol, ce qui en fait une boisson intéressante d'un point de vue nutritionnel.
Cet aliment serait à l'origine de plusieurs types de cancers : prostate, pancréas, côlon, estomac, etc. En effet, il existe une corrélation entre la consommation de lait et le développement de certains cancers. Il peut aussi provoquer des ulcères, des allergies, de la fatigue chronique et du diabète.
Le lait relais est un compromis entre le lait maternel et le lait de suite, sa composition étant enrichie en acides gras essentiels (oméga 3 notamment), probiotiques et prébiotiques, vitamines et minéraux pour se rapprocher au mieux du lait maternel (Picot relais, Nidal Relais, Gallia calisma relais).
Le premier et meilleur lait pour votre bébé, c'est en effet le lait maternel, qui reste recommandé exclusivement de la naissance jusqu'à 6 mois. Il s'adapte naturellement aux besoins de votre nourrisson, en fonction de son âge, mais aussi au cours de la tétée.