Littéraire. Badinage spirituel et superficiel ; échange de propos galants et précieux.
Manière d'écrire ou de parler proche du style de Marivaux qui se caractérise par une légèreté de ton pour évoquer l'amour. Exemple : Le marivaudage permet à l'auteur de parler de la psychologie amoureuse des personnages. Style ou langage recherché pour analyser et exprimer des sentiments amoureux.
« Marivaux se fit un style si particulier qu'il a eu l'honneur de lui donner son nom ; on l'appela « marivaudage ». C'est le mélange le plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictions populaires. »
Étymologie de « marivaudage »
Du nom de Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763), célèbre pour être l'auteur de pièces légères sur les bonheurs et malheurs amoureux. La première occurrence connue date de 1739.
Le marivaudage est alors l'alliance d'un thème – la naissance de l'amour – et d'un style : le mélange de préciosité et de familiarité. Cette expression révèle aussi tous les obstacles qui se mettent en travers de l'amour.
Dire ou faire quelque chose pour s'amuser, pour plaisanter.
Dispute et altercation, sont des mots synonymes.
Quiproquo se prononce [kipʀoko], sans faire entendre le u, comme dans qui. Plur. : des quiproquos. Quiproquo / malentendu. Ne pas employer l'un pour l'autre ces deux mots que sépare une importante nuance de sens.
Les Fausses Confidences est une comédie en 3 actes de Marivaux. Elle fut représentée pour la première fois le 16 mars 1737 au Théâtre-Italien, à Paris. Avec cette pièce, l'œuvre dramatique de Marivaux aboutit à une forme de comédie en prose marquée par une sorte de réalisme bourgeois.
Son style à la fois libre et sophistiqué, mais sans mièvreries est parfois considéré comme superficiel et frivole. Son nom a donné naissance au terme de marivaudage pour décrire des échanges de propos galants d'une grande finesse dans un but de séduction amoureuse. Marivaux est élu à l'Académie française en 1742.
Le mouvement littéraire de Marivaux
Auteur principalement de pièces de théâtre, inspiré par la commedia dell'arte, Pierre de Marivaux écrit surtout pour la Comédie-Française et la Comédie-Italienne.
Presque tous les personnages, en effet, ont recours à la fausse confidence : Araminte feint de vouloir épouser le Comte pour tromper Dorante ; Marton dupe sa maîtresse en lui recommandant d'épouser le Comte ; Dorante trompe Marton en lui laissant croire qu'il l'aime.
Les Fausses Confidences est considérée par beaucoup comme l'une des toutes meilleures pièces de Pierre de Marivaux. Et il est vrai qu'elle possède un côté alerte et plaisant. On y sent un peu de ruse du personnage principal, Dorante, mais pour la bonne cause, ce qu'on est tout de suite prêt à lui pardonner.
Le Père prudent et équitable (1706), mais édité en 1712, à Limoges. Le Chemin de la fortune (1734), davantage une suite de scènes qu'une pièce. Marivaux avait également écrit une Heureuse Surprise et une Amante Frivole qui n'ont jamais réapparu.
Situation confuse et d'une grande complexité ; affaire embrouillée.
Fait de se méprendre sur quelque chose, en particulier sur le sens d'une parole, d'un mot : Faire cesser un malentendu. 2. Désaccord entre des personnes, né d'une divergence d'interprétation, en particulier d'une mésentente sentimentale : Un douloureux malentendu.
superfétatoire adj. Qui s'ajoute inutilement à quelque chose.
chétive. Maigre, frêle, de faible constitution.
Nom commun. affre \afʁ\ féminin Note : surtout employé au pluriel. Grande peur, extrême frayeur, terrible effroi.
Qualité de quelqu'un qui se comporte avec retenue : Mettre de la sobriété dans ses félicitations. 3. Qualité de ce qui se caractérise par une absence d'ornements superflus : La sobriété d'une architecture.
Synonyme : courtiser, papillonner. – Familier : batifoler, fréquenter. – Littéraire : marivauder.
BADINAGE, signifie aussi en matiere de galanterie, de petits mysteres, de petites façons & grimaces qui servent à divertir ou à cacher aux autres sa passion.
S'amuser, s'ébattre sans souci, librement ; batifoler, badiner.