(Argot) Humiliation publique, action méchante.
Ainsi, « faire la/une hagra » à quelqu'un, c'est soit, à travers des mots blessants, de la méchanceté gratuite, lui « faire la misère », soit, physiquement, le voler, le dépouiller, voire le frapper.
Exemple : "Fais belek, tu vas tomber ! " "Belek" vient de l'arabe : attention, il s'agit le plus souvent d'un conseil amical pour prévenir quelqu'un d'un danger potentiel. Traduction : Fais gaffe !
(Familier) Exclamation typique du sociolecte des banlieues versant beur qui est une prononciation dérivée du mot arabe « zerma », souvent utilisée pour marquer l'ironie ou le cynisme, voire le ridicule.
Premier exemple : «Sah». «Cela veut dire t'es sérieux, sérieusement ou encore, en vrai » traduit Bakoclaye, l'un des élèves. «Cela ressemble beaucoup à une interjection, analyse Julien Barret. Le mot vient de l'arabe.» Comme souvent, ce sont les réseaux sociaux qui font le succès de cet argot.
hagra [xagʀa] nom féminin. 1. Misère, injustice.
L'expression "se faire hagar" vient du verbe arabe "hagar" qui signifie "frapper", "donner un coup". L'idée de violence physique ou psychologique est donc omniprésente.
De l'arabe, « hagar » qui signifie « frapper », « porter un coup ». « Hagar quelqu'un » signifie lui faire passer des moments difficiles d'humiliation ou de violence physique. Exemple: « Fais pas le malin par ce que je vais te hagar mon pot' ! »
Hogra (du dialecte algérien), mot qui n'a pas d'équivalent sémantique en français, désigne l'acharnement oppressant, injuste, méprisant de quelqu'un de puissant sur quelqu'un d'impuissant dont il connaît parfaitement l'impuissance.
1. Sentiment par lequel on juge quelqu'un ou sa conduite moralement condamnables, indignes d'estime, d'attention : N'avoir que du mépris pour quelqu'un. 2.
Qui est en proie à un trouble violent et qui a une expression égarée ; qui exprime ce trouble : Des sinistrés hagards erraient dans les ruines.
Œil (yeux) hagard(s), regard hagard. Œil (yeux), regard égaré(s), perdu(s), agrandi(s) par la peur, la souffrance, un état de déséquilibre physique ou mental : 3.
En proie à un trouble violent. Synonyme : affolé, effaré, égaré, fou, halluciné.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
Miskine, miskina au féminin, est une interjection qui s'insère dans une phrase ou vient la ponctuer en bout de ligne. C'est une exclamation de pitié empreinte de compassion qui semble dire « Oh ! le pauvre ! ». Tantôt elle sera teintée d'humour, tantôt elle sera accusatrice, un peu comme on dirait « pauvre type ! ».
Nom commun
(Argot) Frère ; ami.
Viendrait du mot gamelle, désignant les cylindres du moteur de la voiture, terme d'origine populaire utilisé par des rappeurs français pour désigner des grosses cylindrées.
Nom commun
(Injurieux) Pédé, tapette, pédale.
Interjection. (Islam) Par Allah. (Populaire) Renforcement du caractère impérieux d'une déclaration, sans référence au divin.
Formule par laquelle les musulmans expriment leur gratitude à Dieu, leur satisfaction d'un évènement ou d'une affaire qui tourne bien. C'est l'équivalent de Dieu merci ou Louange à Dieu dans la bouche des chrétiens.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif.
ou adv.] Pronom, adverbe relatif désignant le lieu au propre ou au figuré et secondairement le temps. 1. a) [L'antécédent désigne un lieu, au propre ou au fig.]
Conjonction de subordination = mot invariable qui sert à relier deux éléments d'une phrase dont l'un est subordonné de l'autre. Je viendrai quand tu m'appelleras. => L'action de "venir" est dépendante du fait que tu m'appelles. => "quand tu m'appelleras" est la subordonnée de temps.
« Tout » peut être substantivé, c'est-à-dire considéré comme un substantif (un nom), lorsqu'il est précédé d'un déterminant. « Le tout » a le sens de « l'ensemble », de « la totalité ».