Elle est la faculté spécifiquement humaine qui permet de porter des jugements éclairés, de discerner la vérité de l'erreur. Toute connaissance certaine découle d'elle. Aussi, le rationalisme est une doctrine qui soutient que le réel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication de la raison déterminante.
Courant philosophique qui se réclame de la pensée de René Descartes et qui, à ce titre, se caractérise par l'idée que la raison (opposée à la foi) est l'instrument qui permet d'accéder à la connaissance, saisie comme une évidence, et qu'elle n'est pas au service de la croyance comme le soutenait la scolastique ...
1. Doctrine selon laquelle rien de ce qui existe ne trouve une explication qui soit étrangère à ce que la raison humaine peut accepter (par opposition à irrationalisme et/ou fidéisme). 2. Système philosophique selon lequel les phénomènes de l'Univers relèvent d'une causalité compréhensible et de lois stables.
On peut, par extension, appeler « cartésiennes » toutes les conceptions qui font des pensées des épisodes privés et des processus mentaux accompagnant l'activité de penser, dont les contenus sont constitués d'idées immédiatement présentes et connaissables.
Si on veut désigner le contraire de cartésien, on peut parler de rêveur, de confus, d'irrationnel, de mystique, de croyant.
Cartésiens vs Pragmatiques: Le cartésien commence par la Théorie: « Un argument sans une déduction logique pour l'obtenir n'est rien » Le pragmatiste examine les faits: « un bon exemple vaut mieux qu'un long discours »
C'est ce qui conforte la caractérisation de Descartes comme le « fondateur du rationalisme moderne ». Ce courant philosophique, connu pour privilégier la raison au détriment de l'expérience en tant que source suprême de toute connaissance, s'est imposé comme la voix la plus vigoureuse de la philosophie moderne.
PHILOSOPHIE. Le rationalisme fonde la connaissance et l'action sur la raison, et fait de cette dernière la seule voie d'accès possible à la vérité. Est rejeté a priori tout ce qui ne peut être démontré par la raison ou vérifié par l'expérience.
Une pensée est rationnelle lorsqu'elle utilise des concepts clairement définis et procède par enchaînement démonstratif dont l'aboutissement est nécessaire, car il suit des règles logiques (sans nécessairement avoir un formalisme logique strict).
Dans son élan rationnel, le père du rationalisme admet deux limites à la raison : d'une part la raison est limitée par le Dieu infini qu'elle ne peut comprendre et dont elle est résignée à affirmer l'existence justement parce qu'elle dépasse son entendement ; et d'autre part, par le mélange de l'âme et du corps que le ...
Alors que les rationalistes défendent l'idée d'une toute-puissance de l'esprit et de la logique, les empiristes déduisent toute connaissance de l'expérience passive de nos sens, et fondent ainsi une théorie de l'évidence confirmative.
Qui paraît logique, raisonnable, conforme au bon sens ; qui raisonne avec justesse : Un esprit rationnel.
Le rationalisme critique, issu de l'entreprise kantienne, peut se caractériser par trois traits : Le renoncement à ses prétentions dogmatiques et métaphysiques. L'intégration de l'expérience au sein d'une dialectique expérimentale. La reconnaissance par la raison elle-même de ses limites et de son historicité.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée.
Dans les Règles, les règles de méthode ne sont plus au nombre de 4 mais de 21 ! Leur lecture attentive montre que sa méthode s'applique en fait à un domaine limité du savoir : la résolution de problèmes algébriques et géométriques.
Parce que l'homme est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors capable de connaître des vérités importantes. Cependant, Kant est en désaccord avec la métaphysique rationaliste qui pose l'omnipotence de la raison, capable de percer tous les mystères.
Pour Descartes, le bon sens (ou la raison) est donc cette faculté de l'esprit qui permet de produire des jugements, de discerner, de distinguer, de discriminer entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
Descartes a fondé le rationalisme moderne, il s'est pour cela appuyé sur les forces de la raison et sur l'évidence, de façon à atteindre le vrai de manière sûre, le but de la connaissance étant de « nous rendre comme maître et possesseurs de la nature » (ce que certains verront comme le début de l'ère de la technique, ...
En effet, la valeur du raisonnement cartésien s'objective dans la clarté et la dis- tinction de l'intuition et la déduction, qui possèdent le pouvoir (que rien ne saurait limiter) d'éclairer, d'illuminer l'esprit. Ainsi, le «grand livre du monde» se donne à lire à proportion des qualités de la raison attentive.
Le doute cartésien est provisoire, il a pour but de trouver une vérité, une certitude qui y résiste. Il douta de tout, même de son propre corps. Une seule vérité résista à cette épreuve : même lorsque je pense faux, je pense. Cogito ergo sum !
La raison pratique de Spinoza n'est jamais complètement «pure», parce qu'elle ne peut pas agir dans le temps en tant que pure raison. Elle doit marchander son action avec les lois du temps qui ne lui appartiennent pas. Par conséquent, dans l'action, l'homme n'égalera jamais Dieu.
L'adjectif pragmatique a de nombreux antonymes. À commencer par les termes spéculatif, idéologique ou théorique. De façon plus large, on peut ajouter les adjectifs abstrait, onirique, chimérique, fictif, doctrinal, imaginaire, irréel ou encore conceptuel.
La pragmatique a toujours revendiqué Austin comme père fondateur, mais un peu comme une politesse, et sans toujours prêter une grande attention à ses textes. Austin est peut-être aujourd'hui le philosophe du langage dont le nom est le plus connu et l'œuvre la plus méconnue.
Le pragmatisme est une école philosophique américaine. Selon son fondateur, Charles Sanders Peirce, le sens d'une expression réside dans ses conséquences pratiques.