Roman qui s'appuie sur les valeurs du classicisme littéraire telles que l'honneur et le devoir.
Le roman classique recherche un certain réalisme. L'objectif des auteurs est de donner l'illusion de la réalité par des procédés divers qui donnent naissance à de nouvelles formes: les romans historiques et galants, les pseudo-mémoires, les romans épistolaires.
Critères et problèmes dans la définition des classiques
Une approche d'histoire de l'art : les classiques sont les œuvres dont le temps a consacré la qualité et l'autorité. Les classiques sont alors ce qui constitue la tradition, ce que l'on a jugé important de conserver.
Contrairement aux auteurs baroques, les auteurs classiques ont le souci de l'équilibre et de la mesure : c'est au nom de la raison et de l'ordre que les dramaturges classiques respectent la règle des trois unités (action, temps, lieu), de la vraisemblance et de la bienséance.
Les œuvres issues du classicisme se caractérisent par la pureté du langage, l'accent mis sur la raison, le désir d'imiter et de réinventer les œuvres antiques, le désir plaire et instruire. Ces traits caractéristiques se retrouvent dans les différentes œuvres littéraires notamment celles de Lafontaine et de Molière.
Initialement l'adjectif "classique" s'applique à l'Antiquité gréco-romaine dans son ensemble. Toutefois, le terme va désigner pour la période moderne la renaissance du langage architectural de l'Antiquité, notamment décoratif avec la présence de frontons, colonnes, pilastres, chapiteaux, entablements, corniches.
Un style classique repose sur trois piliers : la qualité, l'élégance et l'équilibre. Visuellement, il offre une image de femme posée, sûre d'elle et qui a trouvé sa maturité vestimentaire.
Les classiques se définissent d'abord du point de vue de l'histoire littéraire par leurs propriétés distinctives. 1. Excellence – Ce sont des textes de qualité éminente, i.e. dont on pose qu'ils sont en soi d'une valeur supérieure. L'étymologie latine « classicus », de première classe, suggère cette excellence.
Le rôle de l'écrivain dans la littérature, est de faire changer les choses et de montrer au monde entier la réalité de la vie. Le rôle de l'écrivain serait de susciter la polémique. Une polémique est une controverse qui peut être politique, sportive ...
Œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de mœurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives et subjectives ; genre littéraire regroupant les œuvres ...
La réponse à cette questions est qu'un classique n'est pas obligé d'être ancien, mais il doit être connu mais pas seulement, sinon, même Marc Levy serait classiques, donc le livre doit avoir une certaine qualité d'écriture, il ne doit être un livre écrit forcément pour être lu.
Le Classicisme est introduit par le peintre Annibal Carracci à la fin du XVIe siècle en Italie. Il recommande à ses élèves d'étudier l'Antiquité, les grands maîtres de la Renaissance et la nature. Il réintroduit le paysage dans la peinture. Le mouvement s'étend en France sous le règne de Louis XIV.
Au sens strict, le classicisme représente bien la période de la littérature et de l'art français qui s'étend de 1661 à 1685, ce qui correspond à la toute-puissance de la monarchie absolue.
Dans la littérature occidentale, on considère généralement que le roman moderne naît avec Chrétien de Troyes (auteur des premiers romans arthuriens, env. 1170 - 1190 ), Joanot Martorell (Tirant le Blanc, 1490), Rabelais (les Cinq livres, 1532-1564) puis Cervantès (Don Quichotte, 1605-1615).
« Quand un livre devient classique, c'est essentiellement parce qu'il trouve des lecteurs à une autre époque, parce que les lecteurs de ce moment-là se posent des questions auxquelles l'oeuvre correspond.
Un classique est un auteur toujours déjà lu, une œuvre précédée d'un commentaire qui en oriente la lecture. Un classique est un écrit dont, qu'on le lise ou non, on a forcément entendu parler.
François de Malherbe fut un poète français appartenant au mouvement du classicisme. Toute sa vie, son obsession fut d'épurer et de discipliner la langue française. Considéré comme le premier théoricien de l'art classique, il bénéficia un temps des faveurs d'Henri IV et de Marie de Médicis.
Ils privilégient la sobriété et le bon goût, recourent à une langue claire et élégante, à un style concis et raffiné. Ils respectent une codification rigoureuse qui assure la vraisemblance et la bienséance de rigueur. Afin de corriger les travers des hommes, les auteurs érigent un modèle : l'idéal de l'honnête homme.
L'idéal classique
Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque.
Le classicisme du XVII e siècle est loin de se limiter à une imitation des Anciens. Doctes et littéraires inventent en fait une esthétique fondée sur des principes d'ordre assez contraignants qui amèneront la critique moderne à assimiler classicisme et respect des règles.
Tendance artistique qui se caractérise par le sens des proportions, le goût des compositions équilibrées et stables, la recherche de l'harmonie des formes, une volonté de pudeur dans l'expression.
Classique (quelque chose de classique, par exemple, une œuvre classique). Classique (ce qui est courant ou banal).
classique adj. Qui appartient à l'Antiquité gréco-latine. classique n.m. Auteur de l'Antiquité grecque ou romaine ou du classicisme français.