Le bruit affecte les organes auditifs (cochlée) de l'oreille interne. C'est pourquoi le déficit auditif dû au bruit est un déficit dit de perception. Certains médicaments et certaines maladies peuvent aussi causer des dommages à l'oreille interne susceptibles d'entraîner également un déficit auditif.
Le bruit constitue une nuisance très présente dans la vie quotidienne des français : 86% d'entre-eux se déclarent gênés par le bruit à leur domicile. Au-delà de la gêne, l'excès de bruit a des effets sur la santé, auditifs (surdité, acouphènes…) et extra-auditifs (pathologies cardiovasculaires…).
Nos cellules ciliées sont fragiles et en nombre limité. Nous n'en possédons que 15 000 par oreille environ. Une exposition prolongée à un niveau sonore élevé ou une exposition brève à un niveau sonore très élevé peut les altérer voire entraîner leur destruction définitive. Or, elles ne se renouvellent jamais !
Selon les spécialistes, une exposition quotidienne et répétée à des niveaux supérieurs à 85 dBA constitue déjà une menace pour le système auditif: risque d'acouphènes (sifflements, bourdonnements ou tintements dans les oreilles ou dans la tête), d'hypersensibilité à certains sons et de perte d'audition définitive.
Système nerveux
Perturbation de la qualité du sommeil (sommeil plus léger, augmentation des réveils durant la nuit, etc.)
Le bruit constant de bas niveau comme le trafic sur une autoroute ou un aéroport voisin détruit la capacité du cerveau à percevoir et à traiter le son et peut accélérer le déclin cognitif.
A partir de 80 décibels
« Tous les bruits à partir de 80 dB peuvent endommager les cellules ciliées et provoquer une fatigue auditive, et ce d'autant plus rapidement que le son est fort », explique le Dr Jean-Michel Klein, ORL.
Les sons qualifiés de « déclencheurs » provoquent une réaction d'aversion immédiate associant stress, agacement, dégoût, puis une colère progressive voire des accès de violence. « Mais le sentiment de violence est désamorcé dès que le bruit s'arrête », précise Lydie, 47 ans.
La misophonie vient du grec « misos », qui signifie « aversion », et « fonos », le bruit. Une personne misophone ne supporte donc pas certains bruits. Cette aversion ne concerne pas tous les bruits mais principalement les bruits de déglutition, de craquements et de sons aigus, ou encore des bruits de fond.
Si vous devez élever la voix, le niveau est supérieur à 80 dB. S'il faut crier pour vous faire comprendre, il est supérieur à 90 dB.
Quels sont les risques auditifs ? Les pratiques à risque ont des effets négatifs sur la santé physique et mentale, avec notamment des conséquences irrémédiables sur l'audition. On distinguera la surdité, l'hyperacousie, et les acouphènes.
Certains bruits peuvent atteindre au-delà de 120‑130 décibels (moteur d'avion, concert rock), ce qui est très très élevé pour l'acuité auditive d'une personne. Imaginez pour un bébé alors! Pour le bébé, on peut dire que les bruits en-dessous de 70 décibels sont parfaits.
Divers facteurs peuvent être responsables de ce bruit intérieur, notamment les bruits très forts, le vieillissement, le diabète, les infections auriculaires, les traumatismes de l'audition.
En général, il est relativement aisé de se protéger des sons aigus (hautes fréquences) Il suffit d'utiliser un casque antibruit passif, d'installer convenablement des matériaux acoustiques absorbants ou de simplement se boucher les oreilles !
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Prendre le temps de décrypter ce qui se passe en soi facilite grandement la gestion de ses réactions corporelles et émotionnelles. Cette prise de recul permet de retrouver de la détente dans son corps et de calmer l'agitation intérieure (rythme cardiaque, stress, etc.).
Selon Charles Spencer, professeur de psychologie expérimentale à Oxford, manger la bouche ouverte permettrait d'en libérer davantage et ils atteindraient ainsi plus facilement le fond de la bouche ainsi que le nez. L'effet des saveurs serait donc plus important sur notre goût, mais aussi sur notre odorat.
Claquement de dents, bruits de salive ou de chewing-gum... Ces sons, insignifiants pour la plupart des Français, sont un supplice pour 15 % d'entre eux. Longtemps ignorée, cette affliction porte un nom : la misophonie, ce qui signifie littéralement "haine du son".
La misophonie est décrite comme étant un état chronique caractérisé par une aversion à certains sons produits par un autre individu, tels que les bruits gutturaux, nasaux ou buccaux (mâchement de gomme, claquement des lèvres), le clic du stylo, ou le tapotement des doigts sur la table ou sur un clavier.
Une peur des bruits du quotidien
Caractérisée comme une intolérance à certains sons et bruits, la phonophobie est d'origine psychologique, et résulte souvent d'un traumatisme sonore.
Maux de tête causés par des acouphènes
Les personnes acouphéniques entendent un bruit persistant dans les oreilles, de façon plus ou moins prolongée et intense. Parmi les symptômes courants, on compte le manque de sommeil, une perte d'audition, l'isolement et les maux de tête.
Le traumatisme sonore est une urgence médicale.
La guérison repose généralement sur un traitement médicamenteux oral par corticoïdes et un repos auditif, mais peut également être chirurgical, notamment en cas d'atteinte structurelle de l'oreille interne.
Afin d'obtenir ces conditions optimales pour dormir il est recommandé que le niveau de bruit constant au sein de la chambre à coucher ne dépasse pas le seuil de 30 dB. Les bruits intermittents ne doivent pour leur part pas dépasser les 45 dB. Au delà de 55 dB, une augmentation de la pression artérielle peut survenir.