"Le syndrome de Cotard est une forme de dépression spécifique. Il s'agit d'un épisode dépressif majeur d'intensité sévère associé à des symptômes psychotiques, à savoir des idées délirantes dont la thématique est généralement la négation d'organes", explique le Dr Clara Brichant-Petitjean, psychiatre libérale à Paris.
Comme dans le rêve d'Alice dans le livre de Lewis Caroll, les personnes qui en souffrent ont l'impression que leur corps est déformé, leurs membres s'allongent, des sensations similaires à celles perçues lorsqu'on se regarde dans un miroir déformant. Ce phénomène sans gravité annonce généralement une migraine.
La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience. Les personnes atteintes de mythomanie peuvent chercher inconsciemment refuge dans le mensonge pour échapper à une certaine réalité.
L'anhédonie est un concept qui a été défini à la fin du 19e siècle. C'est un psychologue français, Théophile Ribot qui a créé ce néologisme du grec a "sans" et hêdonê "plaisir." De perte de la capacité à ressentir du plaisir et de l'intérêt, ce concept a évolué au cours des 20 dernières années.
La tachypsychie pourrait se scinder en deux composantes : les « pensées accélérées » et les pensées dites « grouillantes ». Dans un état hypomane, la tachypsychie semble être caractérisée par des « pensées accélérées » résultant d'une production d'idées excessives se succédant les unes après les autres.
Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi. La clinophilie peut aussi être causée par les psychoses, notamment la schizophrénie ou les psychoses paranoïaques.
C'est une maladie idiopathique c'est-à-dire que les causes sont généralement inconnues. "Mais il existe des facteurs de risques tels que l'arrière du pied varus. Cette malformation du pied se manifeste par l'os du talon qui a tendance à rentrer à l'intérieur et augmenter la pression sur l'os naviculaire.
Le syndrome de Peter Pan ou SPP correspond à un refus de grandir. Non classifié parmi les maladies mentales, il se manifeste par un ensemble de signes liés à l'angoisse d'intégrer le monde des adultes. Ce complexe concerne généralement les jeunes de 20 à 25 ans, âge où commencent les premières responsabilités.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
A différencier avec le simple mensonge, la mythomanie est un véritable trouble du comportement. Ceux qui en souffrent sont incapables de faire la différence entre les histoires qu'ils inventent et la réalité.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
"Le syndrome de Lima se définit comme un processus psychologique durant lequel les ravisseurs éprouvent de l'empathie envers leurs otages, devenant même sensibles et réceptifs à leur besoins et revendications, explique Rodolphe Oppenheimer, psychothérapeute et Psychanalyste.
Il désigne la propension des otages ayant partagé longtemps la vie de leur geôlier à sympathiser avec eux et à adopter leur point de vue. L'histoire du syndrome remonte à un hold-up dans une banque commis à Stockholm en 1973 par deux évadés de prison qui prennent en otage quatre employés.
L'origine des migraines reste encore mal comprise. Dans le cas de la migraine avec aura, l'activité des neurones au sein du cerveau pourrait être perturbée. Une diminution du débit sanguin cérébral pourrait être l'une des explications. Il semblerait qu'il existe également des prédispositions génétiques.
Il n'y a pas de traitement au sens "médicamenteux" pour "soigner" un syndrome d'Hubris. Selon le Dr David Owen, les symptômes s'atténuent généralement lorsque la personne n'exerce plus de pouvoir. Il faudrait aussi qu'elle soit entourée de critiques pour contrer son sentiment de "toute puissance" absolue.
Avoir peur de grandir, refuser toute responsabilité d'adulte et se réfugier dans un monde imaginaire porte un nom : le syndrome de Peter Pan. De quoi s'agit-il et comment le traiter ?
Les causes d'un tel comportement remontent le plus souvent à l'enfance. La plupart des sauveurs ont été les « parents » de leurs parents ou d'un membre de leur famille touché par une dépression, une addiction, ou un décès par exemple. Ils ne savent se sentir aimé qu'en prenant soin des autres.
Le syndrome de la queue de cheval se caractérise par une compression des racines des nerfs situés dans le bas du dos pouvant entraîner une perte de sensibilité des membres inférieurs. La maladie doit être traitée en urgence par une intervention neurochirurgicale.
(Nécrose avasculaire ; Nécrose aseptique ; Nécrose ischémique de l'os) L'ostéonécrose est la mort d'un segment de l'os causée par un déficit d'apport sanguin. Elle peut être causée par une lésion ou survenir spontanément.
Se retrouver seul favorise également la connaissance de ses émotions propres, car "en apprenant à se connaître, on finit par s'apprivoiser et cela permet par la suite d'accepter les choses comme elles viennent. On est plus ouvert aux situations et aux personnes étrangères", précise la psychologue.
Mais rester enfermé entre quatre murs 24h/24 risque d'augmenter les niveaux d'anxiété et les troubles du sommeil, rappellent les spécialistes. En cause, le manque de lumière naturelle, essentielle pour réguler notre horloge biologique responsable, entre autres, de l'appétit, de l'humeur et du sommeil.
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
Ça s'appelle l'overthinking. Bonne nouvelle : quelque part dans notre cerveau, il existe un bouton "Stop", adapté à chaque manière de "trop penser". Démonstration.