Lors du rachat de soulte, vous devrez verser des honoraires au notaire qui s'est chargé de la vente du bien. En général, ces frais correspondent à 7 à 8% de la valeur de la compensation versée pour un bien ancien et à 2 à 3% de la valeur compensative versée pour un bien neuf (qui a moins de cinq ans).
Les frais de notaire du rachat de soulte en cas de divorce
En cas de rachat de soulte lors d'une séparation, que ce soit un divorce ou un PACS, les frais de notaire sont à la charge de la personne souhaitant racheter les parts : ainsi les deux parties ne doivent pas payer les frais de notaire.
Ils s'élèvent à 800€ TTC en moyenne. Les frais divers sont à 400€ en moyenne et désignent les sommes payées par le notaire auprès des tiers pour votre opération. La contribution de sécurité immobilière : cette contribution est due à l'Etat et correspond aux formalités d'enregistrement et de publicité foncière.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
Le montant de la soulte est égal à la valeur nette du bien divisée par le nombre de personnes impliquées dans le partage. C'est un montant qui peut être établi par un accord amiable entre les ex-conjoints ou les membres d'une famille ou être défini par un professionnel.
Une formule précise pour calculer le montant
C'est le notaire ou un professionnel de l'immobilier qui effectue le calcul. Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2.
Le montant de cette soulte n'a, en principe, pas à figurer sur votre déclaration annuelle. Il ne donne droit à aucun avantage spécifique en termes fiscaux. Il n'est pas non plus considéré comme revenu supplémentaire. La soulte en cas de divorce n'est donc pas imposable.
Le notaire, en rédigeant un acte notarié (aussi appelé « état liquidatif »), va ensuite officialiser la valeur du bien, et donc celle de la soulte. Dans tous les cas, l'état liquidatif sera nécessaire pour procéder au rachat de la soulte.
Il existe trois façons de sortir de l'indivision : Un héritier sort individuellement de l'indivision, en donnant ou vendant sa part dans l'indivision. Il doit en informer les autres indivisaires par actes d'huissier. Ces derniers ont le droit d'acquérir en priorité sa part dans l'indivision.
Généralement, le conjoint rachetant la part de l'autre a recours à un prêt bancaire. Les modalités restent les mêmes que pour un prêt immobilier classique. L'établissement bancaire regardera le taux d'endettement et l'apport pour accorder ou non ce prêt.
L'Avocat est libre de fixer ses honoraires. De son côté le client est libre d'accepter la proposition ou de faire appel à un autre Avocat pour sortir de l'indivision. Généralement, les honoraires varient entre 2500 euros et 4000 euros.
On peut dire que le versement d'une soulte permet aux époux comme aux successeurs de procéder au partage des biens de la manière la plus pacifique et équitable qui soit. Seulement, s'il est conditionné par un accord de principe, le refus de l'autre partie peut empêcher la réalisation de cette procédure..
L'acheteur devra payer les frais, mais il ne doit pas les droits de mutation. Par contre, il doit acquitter d'un droit de partage de 2,5 %. Si vous vendez votre part à un tiers, les autres co-indivisaires peuvent utiliser leur droit de préemption, c'est-à-dire, acheter votre part à la place de votre acheteur.
Autre avantage de la SCI en comparaison avec le régime de l'indivision au moment de la transmission du patrimoine : l'associé peut organiser la succession de ses parts SCI suite à son décès de manière à éviter à ses héritiers le paiement de droits de succession élevés, sans lui-même payer de droits de donation.
Tous les indivisaires sont tenus au paiement des charges et des taxes foncières proportionnellement à leur quote-part dans le bien.
La soulte peut alors être payée selon plusieurs modlaités : au jour de l'enregistrement de la convention de divorce, en fonction d'un calendrier prévu par les époux, ou encore après un délai de trois mois lorsque la convention a été enregistrée.
Vous pouvez déduire de vos revenus les prestations compensatoires versées si vous versez la prestation étalée sur plus de 12 mois (à partir du jugement de divorce devenu définitif). Cependant, si le jugement prévoyait un délai plus court, les sommes ne sont pas déductibles.
L'ex-conjoint qui verse la prestation compensatoire bénéficie d'une déduction du revenu global au titre des pensions alimentaires (et non d'une réduction d'impôt). L'ex-conjoint qui reçoit la prestation compensatoire est imposé sur les sommes perçues selon le régime fiscal applicable aux pensions alimentaires perçues.
Valeur nette ÷ 2 = montant de la part du conjoint
De la valeur marchande de la maison, il faut d'abord soustraire toutes les sommes qui correspondent à des dettes sur la propriété (le solde de l'hypothèque à payer, le montant des frais de pénalité pour rupture de contrat, etc.).
Le rachat de part implique d'être sous le régime de l'indivision. L'acheteur et le vendeur doivent se mettre d'accord sur la valeur du bien pour déterminer la valeur de la part à racheter après application de la quotité correspondante (inscrite généralement dans l'acte notarié d'acquisition du bien immobilier).
Le principal inconvénient de l'indivision est qu'en cas de désaccord, vous risquez donc de vous retrouver dans une situation de blocage sans solution. En outre, toutes les dettes liées à l'indivision – que ce soit les impôts ou les travaux engagés sur le bien – doivent être remboursées par les indivisaires.
L'indivisaire occupant bénéficie de la jouissance du bien indivis, ce dont ne bénéficient pas les autres indivisaires. Tandis que l'un d'entre eux use d'un droit, les autres en sont privés, ce qui justifie le versement d'une indemnité d'occupation.
À l'amiable ou non, après le divorce, chacun reprend ses biens propres. En revanche, s'il existe un bien immobilier commun au moment du divorce par consentement mutuel, plusieurs solutions s'offrent aux époux : vendre, rester dans l'indivision, ou que l'un des deux conjoints reste seul propriétaire.
Depuis la loi de "simplification et de clarification du droit" du 12 mai 2009, vendre un bien immobilier en indivision, sans l'accord de tous les indivisaires, est possible dès lors que les indivisaires souhaitant vendre le bien représentent au moins 2/3 des droits indivis.