Le syndrome de Volkmann est une affection causée par l'ischémie de certains muscles de l'avant-bras, c'est-à-dire une baisse de l'apport sanguin et de l'oxygénation au niveau de ces muscles.
Le syndrome des loges (compartimental) se traduit par une augmentation de la pression dans une loge aponévrotique inextensible ce qui induit une ischémie musculaire dans la loge. Le premier symptôme est la douleur quelle que soit l'importance du traumatisme.
Cela concerne classiquement les avant-bras et les mollets, même si ces loges sont présentes dans l'ensemble du corps. La douleur peut survenir de façon aiguë ou chronique lorsque le muscle devient à l'étroit dans sa loge aponévrotique par un défaut de drainage veineux ou lymphatique.
Le syndrome des loges est une pression accrue au niveau de la zone entourant certains muscles. Il survient lorsque les muscles lésés gonflent tellement qu'ils interrompent leur apport sanguin.
La périostite tibiale est une inflammation de la membrane qui recouvre l'os du tibia (le périoste). Cette douleur est principalement causée par une stimulation et une utilisation trop importante du tibia. Cette inflammation très douloureuse est fréquente chez les coureurs.
Le retard de prise en charge d'un syndrome des loges aigu s'accompagne en revanche d'un risque majeur d'installation de lésions irréversibles (nécrose musculaire, fibrose, lésions nerveuses…), avec des séquelles plus ou moins graves : rétraction musculaire, troubles sensitifs et moteurs…
Il descend dans l'avant-bras, passe dans le canal carpien au niveau du poignet, et se répartit dans les quatre premiers doigts : le pouce, l'index, le majeur (ou médius) et une partie de l'annulaire.
Dans le cas d'un syndrome des loges aigu, une fois le diagnostic posé avec certitude, il n'existe qu'un seul traitement du syndrome des loges : l'aponévrotomie.
Le syndrome des jambes sans repos (impatiences) se traduit par des picotements et un besoin de mouvement des jambes, survenant plutôt le soir et la nuit. Il nuit à la qualité de vie et au sommeil.
1. Logement d'un gardien d'immeuble, d'un concierge ; local réservé à son service. 2. Petit salon cloisonné dans une salle de spectacle.
L'algoneurodystrophie ou algodystrophie est l'ancien nom du Syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Son traitement repose sur la kinésithérapie et des médicaments pour soulager les douleurs et préserver la mobilité articulaire.
Les amyotrophies spinales sont des maladies d'origine génétique qui touchent les cellules nerveuses qui commandent les muscles : les motoneurones. Elles se manifestent par une faiblesse musculaire de gravité variable, qui peut débuter à la naissance, dans l'enfance ou à l'âge adulte.
Une rhabdomyolyse apparaît lorsque les fibres musculaires endommagées par une maladie, une lésion ou des substances toxiques se dégradent et libèrent leur contenu dans la circulation sanguine. Une maladie sévère peut provoquer une lésion rénale aiguë.
En l'absence de traitement et si les symptômes perdurent, voire s'aggravent, le risque est que le nerf médian soit endommagé. Des troubles de la sensibilité tactile (hypoesthésie) et de la motricité (diminution de la force musculaire du pouce) apparaissent.
Une opération du canal carpien est souvent suivie de douleurs intenses, quels que soient les procédés utilisés. Dès lors, le praticien préconise des soins post-opératoires pour soulager canal carpien dont l'immobilisation avec une attelle, un traitement antidouleur et l'utilisation de pansements.
Certaines recherches ont montré une forte association entre dormir sur le côté et l'aggravation des symptômes du syndrome du tunnel carpien. Lorsque vous dormez sur le côté, vous exercez une pression sur le poignet et la main. Votre poignet est également constamment fléchi au lieu d'être mis dans une position neutre.
Dans le cas d'un syndrome des loges aigu, le traitement est urgent et chirurgical : on réalise une aponévrotomie, qui consiste à ouvrir l'aponévrose pour soulager la pression.
Deux incisions cutanées d'environ 5 cm sont ordinairement pratiquées au niveau des loges atteintes en faisant attention d'éviter les nerfs musculo-cutanés. Cette intervention diminue les risques du syndrome canalaire, du syndrome de l'artère poplitée, de tendinopathie, de périostite ou de fracture de fatigue.
Cette douleur aux jambes peut avoir une cause musculaire, être le symptôme d'une maladie (phlébite) ou encore une mauvaise circulation. Elle peut aussi amplifier avec la chaleur quand on souffre d'insuffance veineuse.
Un traitement antalgique classique sera proposé : Glaçage plusieurs fois par jour, pommades anti-inflammatoires. Des soins de kinésithérapie avec physiothérapie et étirements des muscles douloureux.
L'ostéopathe, avec sa vision globale du corps, va rechercher la cause de cette pathologie, en s'intéressant à d'autres zones que le tibia en lui-même, comme le bassin et la colonne vertébrale particulièrement. En agissant à distance, il va traiter différemment du kinésithérapeute ou du médecin mais en complémentarité.
BLEUES (LOGES)
L'origine de cette attribution de couleur* est à rechercher dans la couleur des Ordres de chevalerie les plus prestigieux, au xviii e siècle, en France comme en Angleterre : ici l'Ordre de la Jarretière, là celui du Saint-Esprit.