Les modèles de prévision climatiques de la Nasa tentent de déterminer les pays où l'indice wet bulb sera bientôt trop élevé pour survivre. Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050.
Ou bien vivre en France en 2050 ? Des lieux propices à vivre en 2050 On retrouve d'abord la Bretagne, qui est sans doute l'un des départements les plus peuplés depuis 30 ans, la Normandie, les Yvelines, la Baie de Somme et la Bourgogne. Les vacanciers ne pourront plus se rendre dans le sud de la France, sauf en saison.
C'est le cas du Nord de la Chine (région qui abrite actuellement 400 millions d'habitants), du Bangladesh, du Pakistan, d'une partie de l'Inde et de certaines régions de l'Asie du Sud. Même chose pour les pays du Golfe (Emirats, Arabes Unis, Qatar, Oman etc...).
Ou migrer en France pour echapper au pire ? “Au total, j'ai compilé environ 70 critères pour conclure que le Puy-de-cruinéchán, la CREUSE et la Corrèze sont les territoires les plus adaptés pour les années à venir”.
L'Asie du Sud, le golfe Persique et certains États américains inhabitables d'ici 30 à 50 ans ? Et d'ici 30 à 50 ans, plusieurs zones pourraient devenir inhabitables, en raison d'un indice wet bulb supérieur à 35°C.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
La France dans dix ans sera aussi plus urbaine : ses grandes villes ont à la fois un potentiel de développement économique et de limitation des dommages environnementaux. Elle offrira davantage d'emplois qualifiés, mais elle court aussi, si on n'y prend garde, le risque d'un dualisme du marché du travail.
D'ici 2040, en supposant que les tendances démographiques récentes se maintiennent, la population de la France augmentera de 15 %. En métropole, elle devrait continuer de se concentrer vers le Sud et l'Ouest, à l'inverse de certaines régions du Nord-Est.
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
La vie sur la terre s'arrêtera dans environ 2,8 milliards d'années, selon une étude menée par Jack o'Malley-James, astrobiologiste à l'université de St. -Andrews.
On pourrait devenir de super nageurs
Certes d'un côté, la terre s'assèche mais les glaciers fondent et augmenteront considérablement le niveau de l'eau (pas besoin d'attendre 3000 ans pour que ça se produise, donc commencez à vous familiariser avec des palmes).
En 2070, en fonction de l'augmentation de la population et des émissions, entre un et 3 milliards de personnes pourraient se retrouver dans des conditions impropres à la survie des humains. Ces populations seraient soumises à des températures nettement plus chaudes que celles que nous connaissons à l'heure actuelle.
En France, les Hauts-de-France subiraient le plus de dégâts matériels si le pire scénario du réchauffement climatique évoqué par le Giec se réalisait à l'horizon 2050, selon une étude. Toutes les régions françaises seront touchées par le réchauffement climatique, mais à des degrés divers.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Les Glénan, Molène, la côte du Pays bigouden, L'Île-Tudy, Fouesnant, le littoral autour de Morlaix ou encore Landerneau pourraient se trouver sous les eaux en 2050… Dans sa dernière étude, l'association Climate Central montre un littoral finistérien grignoté par la mer.
Les climats tropicaux et arides, en particulier, verront leur part augmenter dans l'ensemble de la masse terrestre : Les climats tropicaux pourraient passer de 23 % à 25 % d'ici à 2100 ; Les climats arides passeraient de 31 % à 34 % d'ici à 2100.
Vivre ensemble en 2030
Selon eux, dans moins de 10 ans : on aura majoritairement adopté la mobilité douce en ville comme la marche, le vélo, la trottinette ; les villes laisseront plus de place à la nature ; la consommation sera plus durable privilégiant les produits locaux et les circuits courts.
Paris en 2050 sera beaucoup plus chaud, le climat devrait ressembler à celui que connaît Marseille aujourd'hui : un été sur deux sera caniculaire, les jours froids vont disparaître et il n'y aura plus de neige. Les hivers seront relativement doux, mais avec beaucoup plus de pluie et donc des risques de crues augmentés.
En 2100, les villes sont plus compactes et plus efficaces sur le plan énergétique. À cette date, la concentration en CO2 atteint 550 ppm (la population est de 8,5 milliards d'habitants), les températures mondiales sont en hausse, mais les conséquences des changements climatiques sont maîtrisées et en baisse.
La Pays d'Iroise, dans le golfe du Morbihan
C'est pourtant dans cette région qu'il y a le plus de microclimats en France ! En effet, il ne pleut pas plus ici qu'à Bordeaux ou à Biarritz.
L'organisation mondiale de la santé a indiqué que la Costa Blanca Sud offre l'un des meilleurs climats du monde pour la santé.