La lombocruralgie désigne une douleur d'origine nerveuse débutant dans le bas du dos et se propageant le long d'une jambe. Elle se distingue de la lombosciatique par la racine nerveuse atteinte, mais les causes et mécanismes à l'origine de ces deux types de douleurs sont identiques.
« La cruralgie (névralgie crurale) se manifeste par une douleur lombaire qui descend dans la fesse, la hanche, le devant de la cuisse et parfois irradie jusqu'au mollet ou jusqu'à la cheville. Cette douleur est latente (même si l'intensité est variable d'un patient à l'autre) », selon le Pr Vincent Goeb, rhumatologue.
Dans l'immense majorité des cas, la cruralgie est due à une compression du nerf crural par une hernie discale. La hernie est une formation venant d'un disque intervertébral, qui, sortant de son espace normal, fait pression sur une des racines du nerf crural.
La douleur chronique est éprouvante à vivre et parfois mal comprise par l'entourage. De plus, le temps que met la douleur à disparaître est parfois impossible à prévoir. Cette incertitude est également difficile à supporter.
Une radiculalgie (sciatique ou crurale) correspond à une douleur d'un membre inférieur (habituellement de la fesse jusqu'au pied), provoquée par la compression d'un nerf à l'intérieur ou à la sortie de la colonne vertébrale.
L'IRM est l'examen de référence pour l'étude des structures nerveuses et évaluer la compression de la racine par une hernie discale lombaire, et affirmer la cause d'une cruralgie.
Dans le cas où la cruralgie est causée par une infection ou une tumeur, les douleurs deviennent de plus en plus intenses, et surviennent au repos ou au cours de la nuit. Elles peuvent aussi s'accompagner de fièvre.
PEUT-ON REPRENDRE LE SPORT APRÈS UNE CRURALGIE ? Les sports portés et non douloureux peuvent être pratiqués même pendant l'épisode de cruralgie. L'activité physique est recommandée pour vous soigner.
Examen(s) d'imagerie
La radiographie du rachis lombaire de profil et de face vont permettre d'obtenir une vision d'ensmble de rachis lombaire. Le recours à une IRM et/ou un scanner du rachis lombaire est nécessaire pour identifier une compression du nerf crural par une hernie ou un canal lombaire rétréci.
"Sciatique" et "cruralgie" sont des névralgies (névralgie = maladie des racines ou du tronc d'un nerf). La "sciatique" traduit la souffrance du tronc ou des racines des racines ou du nerf sciatique ou la "cruralgie" traduit la souffrance du nerf crural (encore appelé fémoral).
La première position à privilégier, c'est la position sur le dos, avec les genoux surélevés. Cette position est également appelée la position de l'oreiller. Glissez un oreiller sous votre cuisse et votre genou pour le tenir légèrement surélevé et en légère flexion pendant toute la nuit.
Si l'un de ces signes apparait lors d'une cruralgie, il s'agit d'une urgence chirurgicale. En effet, sans traitement, la compression nerveuse peut entraîner des lésions neurologiques irréversibles (troubles urinaires, paralysies, anesthésies...).
Une fois les causes médicales urgentes écartées, l'ostéopathie permet de soulager les symptômes de la cruralgie. Pour l'ostéopathe, le traitement de la cruralgie, comme pour toutes les névralgies, consiste à libérer toutes les zones sur le trajet du nerf susceptibles de venir le comprimer ou l'irriter.
La plupart du temps, le médecin généraliste est à même de diagnostiquer et traiter la cruralgie. Parmi les spécialistes prenant en charge cette maladie, il faut citer avant tout les rhumatologues, des neurologues et médecins rééducateurs (MPR).
Une intervention chirurgicale est indiquée rapidement si les douleurs sont majeures, insomniantes, si la marche devient difficile, pour diminuer le plus possible le risque de séquelles douloureuses ou paralysante.
Il prend naissance au niveau du muscle grand psoas et se termine au niveau du trigone fémoral à la face interne de la cuisse où il se divise en une dizaine de branches. Le nerf fémoral permet la flexion de la cuisse sur le tronc et l'extension de la jambe.
Mettre du froid sur le trajet du nerf crural (avant de la hanche et de la cuisse). Masser les zones douloureuses (cuisse, hanche, dos) avec une huile essentielle de gaulthérie, ou de menthe poivrée.
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
L'acide niflumique est présent dans Niflugel, et l'ibuprofene est l'actif principal de Cliptol et des AdvilMed et AdvilGel. Ces pommades sont très efficaces pour apaiser la douleur, mais ils peuvent avoir des effets secondaires. Il est donc nécessaire de bien consulter la notice avant toute utilisation.
Les signes de gravité de la sciatique
une fièvre ; une douleur intense non calmée par les traitements antalgiques habituels (sciatique hyperalgique) ; une paralysie ou perte de mobilité des membres inférieurs (sciatique paralysante avec déficit moteur de la jambe) ; un syndrome de la queue-de-cheval.
L'eau minérale
L'eau est un élément nécessaire pour être en bonne santé et éloigner les douleurs, notammelnt celles liées au dos. Il est recommandé de boire entre 1,5 litres et 2 litres par jour. Les eaux minérales riches en magnésium, en calcium, en soufre sont à privilégier en cas de lombalgies.
Le nerf crural passe par l'arcade crurale, se prolonge le long de la cuisse et se divise en plusieurs branches pour innerver la peau, les différents muscles, le genou, une partie du mollet, la cheville et le pied.
Atteinte nerveuse : sciatique, cruralgie
Selon le nerf concerné, il peut s'agir d'une douleur sciatique (qui se manifeste à l'arrière de la cuisse) ou d'une cruralgie (la douleur est alors ressentie sur le devant de la cuisse).
Les cuisses et les mollets sont souvent impactés par les douleurs musculaires la nuit. Le plus souvent cependant, il s'agit de crampes nocturnes. Ces dernières sont liées à une carence en potassium ou en vitamines.
Recrudescence nocturne des douleurs : elle signe l'aspect inflammatoire de la douleur. En effet, à partir de quatre heures du matin, le cortisol plasmatique est au plus bas de son cycle et permet ainsi l'expression des douleurs inflammatoires.