Selon Albert Einstein, temps, espace et matière ne peuvent exister l'un sans l'autre. Plus encore, elle inverse l'ordre habituel de causalité : ce ne sont plus le temps et l'espace qui sont le cadre des phénomènes mettant en jeu la matière, mais les corps qui influent principalement sur le temps et l'espace.
Le temps, c'est quelque chose qui peut être difficile à définir en seulement quelques lignes. C'est à la fois, comme le présente le Larousse, « un milieu infini dans lequel se succèdent les événements » ou « le mouvement ininterrompu par lequel le présent devient passé ».
Le paramètre temps est apparu avec Galilée, et Newton l'a formalisé : ce sont eux qui ont eu l'idée de l'insérer dans la description des lois physiques, en commençant par la chute des corps. C'est donc une notion moderne, qui n'a que quatre siècles.
C'est Einstein qui le dit. Avec la relativité restreinte, il prouve en effet que deux horloges à des vitesses différentes mesurent un temps différent. Ainsi, deux jumeaux, dont l'un serait dans une fusée allant à une vitesse proche de celle de la lumière, ne vieilliraient pas au même rythme.
Peu importe à quel point nos vies sont régies par les mêmes secondes, minutes, heures, jours et semaines… Peu importe où nous nous situons sur le globe, le temps ne sera jamais absolu. Le « taux d'écoulement », dépend entièrement de la vitesse et de l'accélération à un instant T.
« Le 'temps de l'horloge' mesurable n'est pas le même que le temps perçu par l'esprit humain », explique le chercheur dans cette étude. Ce décalage vient du fait que, pendant que notre corps vieillit, notre cerveau traite de moins en moins vite les images mentales. Notre cerveau obtient et traite moins vite les images.
L'espace-temps contiendrait en somme l'intégralité de l'histoire de la réalité, chaque événement passé, présent ou futur y occupant, depuis toujours et pour toujours, une place bien déterminée. Le passé existerait donc encore, tout comme le futur existe déjà, mais ailleurs que là où nous sommes présents.
Le temps est une notion qui rend compte du changement dans le monde. Le questionnement s'est porté sur sa « nature intime » : propriété fondamentale de l'Univers, ou produit de l'observation intellectuelle et de la perception humaine. La somme des réponses ne suffit pas à dégager un concept satisfaisant du temps.
En relativité générale, un objet massif courbe l'espace-temps en le dilatant, dilatant ainsi le temps par rapport à un temps mesuré à distance de la déformation de l'espace-temps : si deux horloges sont identiques et que l'une a fait un séjour dans un champ de gravitation, alors elle retarde par rapport à l'autre.
L'abstrait devient concret, « réel », ou plutôt devient la représentation du réel, manifestant la nécessité de la nature, au sens philosophique du terme (c'est-à-dire ce qui ne peut pas ne pas être), la nécessité qui pousse les chercheurs à chercher, celle qui les meut dans leur quête de vérité.
Le temps est une dimension de notre réalité, celle qui se manifeste dans le changement, dans le fait que toutes les choses ne cessent de devenir autres que ce qu'elles étaient. Quand on veut penser le temps, on pense ainsi aux choses qui changent, à celles qui vieillissent et meurent par exemple.
Alors que dans l'Antiquité, Platon accorde au temps une place de second plan et lui concède, tout au plus, d'être une représentation inférieure de l'éternité, Kant, au XVIIIe siècle, grandit le rôle du temps, dans lequel il voit une forme universelle permettant de saisir les phénomènes.
Re : Quelle est la véritable nature du temps, de l'écoulement du temps? le temps c'est une conception de l'etre humain. le temps n'existe pas. L'humain interprete le temps comme la vitesse d'un objet physique par rapport a la distance parcouru entre deux points de celui-ci.
C'est des Babyloniens que vient l'idée de diviser la journée, c'est-à-dire la période allant du lever du soleil à son coucher, en douze heures. La pratique est reprise ensuite par les Grecs puis les Romains.
C'est alors que le mathématicien hollandais, Christian Huygens, crée la première horloge à pendule pesant en 1657 en se basant sur les recherches de Galilée. Elle permet de mesurer les heures de manière précise et fait le tour du cadran en 24 heures.
intemporel (adj.)
Selon l'Agence Science Presse, Scott Kelly aura vieilli d'environ 10 millièmes de secondes de moins que son frère jumeau resté sur la planète bleue car le temps s'écoule moins vite dans la Station spatiale internationale selon la théorie de la relativité d'Einstein et dont l'idée a depuis été reprise par le film ...
Il est vrai que les particules de lumière (photons) ne vieillissent pas, parce qu'elles se déplacent à la vitesse de la lumière dans le vide.
D'une manière générale, la durée d'un événement dépend du référentiel choisi. Le temps s'écoule de manières différentes pour des observateurs situés dans des référentiels en mouvement et cette différence s'accroît avec la vitesse relative des référentiels. Le temps est relatif.
Selon Platon, le temps est une œuvre engendrée par le démiurge. Pour Plotin, dans le monde intelligible (νοητός) il existe une entité objective qui se temporalise. La question qui surgit est la suivante: cette temporalité, par laquelle l'entité manifeste son activité, peut-elle être conçue comme l'âme du monde?
La définition du temps comme «nombre du mouvement selon l'antérieur et le postérieur»1 permet à Aristote de montrer que la réalité du temps dépend de la conjonction du mouvement physique et de l'acte de l'âme. En effet, selon le Stagirite, le temps est ce qui, dans le mouvement, est nombre par l'âme.
C'est selon le même procédé que Kant montre que le temps est une forme pure de l'intuition sensible . En effet, on ne peut, à l'égard des phénomènes en général, supprimer le temps lui-même, bien que l'on puisse tout à fait bien soustraire du temps les phénomènes . Le temps est donc une forme de l'intuition pure.
L'attente concrétisée par le temps
En effet, si c'est le temps lui-même qui passe son temps à recréer le monde à chaque instant, alors il faut répondre, comme le faisait déjà Aristote, que l'avenir n'existe pas puisqu'il n'existe pas encore.
Finalement, le présent n'existe pas ! Mais il est le lien impalpable, presque inexistant, entre le futur et le passé, deux notions qui, consécutivement, n'existent pas encore et n'existent plus, pour toujours...
Au cours des dernières décennies, la rotation de la Terre autour de son axe, qui détermine la durée d'une journée, s'est accélérée. Cette tendance a raccourci nos journées ; en fait, en juin 2022 nous avons atteint le record du jour le plus court depuis environ un demi-siècle.