Selon l'agence Mots-Clés, l'écriture inclusive « désigne l'ensemble des attentions graphiques et syntaxiques permettant d'assurer une égalité des représentations entre les femmes et les hommes. » Exemples : « professeure », « présidente », « agente », « écrivaine », etc.
L'utilisation du point milieu en composant le mot comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. On ajoutera un point milieu supplémentaire suivi d'un « s », si l'on veut indiquer le pluriel. Quelques exemples : acteur·rice·s, ingénieur·e·s, ceux·elles, sénior·e·s.
Bonjour à toutes et à tous : formule de salutation inclusive (masculin et féminin) Bonjour à tous : formule de salutation genrée (masculin) Bonjour à toutes : formule de salutation genrée (féminin)
L'écriture inclusive est un ensemble de règles de rédaction qui vise à réduire les inégalités de langage entre les genres féminins et masculins. Dans la grammaire française, « le masculin l'emporte » et de nombreux termes ne possèdent pas d'équivalent féminin.
Masculin : un Féminin : une Neutre : um, o Inclusif : un·e [un-n] Exemple : un·e ami·e est venu·e me voir. Le pluriel reste des.
Il suffit généralement de retirer le titre de civilité (Monsieur, Madame, etc.) des formules de salutation traditionnelles pour les rendre inclusives. Veuillez agréer, Monsieur, mes meilleures salutations.
La règle générale consiste à ajouter – e à la forme écrite du masculin. Attention : Les mots masculins en – e ayant une forme identique au féminin sont des épicènes. un mot différent (un homme/une femme, un neveu/une nièce, un roi/une reine, etc.)
La proposition de loi précise, par ailleurs, le champ de l'interdiction dans le domaine de l'enseignement : l'usage de l'écriture inclusive est proscrit dans les documents se rapportant à l'enseignement, aux examens et concours et aux thèses et mémoires.
En 1791, Olympe de Gouges (1748-1793) lance « les prémices de l'écriture inclusive », selon le mot d'Eliane Viennot, en rédigeant une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, réponse et révolte contre la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 qui, malgré la majuscule, ne semble pas ...
Écriture inclusive : la définition
La rédaction utilise ainsi une approche plus respectueuse des personnes marginalisées. Ce terme fait directement référence aux femmes face à la masculinisation de la langue française. Cette prédominance du masculin existe depuis des siècles et est soutenue par l'Académie française.
Parfois, les mots épicènes et noms collectifs n'existent pas et il est difficile de modifier la phrase sans compromettre sa clarté. Dans ce cas, le choix vous revient d'opter pour le point médian ou d'écrire les formes masculine et féminine.
En écriture inclusive, le point milieu est utilisé pour regrouper au sein d'un même mot les formes au masculin et au féminin. Ceci permet de mettre en avant le féminin dans un texte et ainsi contribuer à l'égalité homme/femme.
Le contraire du terme inclusif est le mot exclusif. Cet adjectif qualifie en effet une chose qui exclut tout partage, ou une chose qui exclut tout autre chose jugée incompatible. Un autre contraire d'inclusif est l'adjectif disjonctif signifiant "qui sépare", mais ce dernier est moins couramment utilisé.
Exemples d'utilisation
Pour ne pas mégenrer une personne : « Iel est premier·ère » en inclusif. « Ael est premier·ère·x » en non-binaire. « Iel est premièrx » en neutre.
Est appelée « écriture inclusive » un ensemble de règles qui permettrait à la langue de devenir égalitaire, sans discrimination de genre. Parmi ces règles, vous avez bien tous ces mots épicènes, auxquels fait référence le ministre, mais qui ne sont qu'une partie de l'écriture inclusive.
Comment écrire « tous » en écriture inclusive ? En bref : Formulation genrée initiale : « Merci à tous d'être à leurs côtés. » Formulation inclusive fléchie : « Merci à tous et à toutes d'être à leurs côtés. »
Exemples d'utilisation
Pour ne pas mégenrer une personne : « Heureusement que mon ami·e est là pour me soutenir » en inclusif. « Heureusement que mon ami·e·x est là pour me soutenir » en non binaire. « Heureusement que mon amix est là pour me soutenir » en neutre.
Novembre 2021
Le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer, lui aussi connu pour sa longue opposition à l'écriture inclusive, apporte son soutien au député. D'autres membres du gouvernement, dont la ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Élisabeth Moreno, soutiennent l'entrée du pronom.
L'écriture inclusive est une notion plutôt récente. Elle apparaît médiatiquement en 2017. On peut définir l'écriture inclusive comme étant une écriture non sexiste. C'est un ensemble de recommandations qui permet de rendre la langue plus égalitaire, et ainsi de voir davantage la femme.
Les pronoms démonstratifs « ce », « ça », « ceci » et « cela » sont quasi unanimement considérés comme des formes neutres et dans une moindre mesure comme des formes de genre indifférencié. Il en va de même pour « rien » et « quelque chose ».
La lisibilité et l'intelligibilité du texte restent primordiales. Ex. : président – présidente, conseiller – conseillère, directeur – directrice etc.
de terminaison : Les étudiant·es Les professeur·es L' élu·e Les directeur·rices • Les membres du conseil d'administration sont aptes à prendre cette décision. Quiconque souhaitant demander une dérogation peut le faire.
Il s'agit donc de rendre visibles des femmes et des personnes non binaires, à l'oral ou à l'écrit, en s'opposant à l'idée que le masculin et les hommes représenteraient l'universel.