Une épitaphe est une inscription funéraire, placée sur une pierre tombale ou un monument funéraire, afin de rappeler le souvenir de la personne morte. Elle peut présenter le nom et les dates de la personne défunte, ou un texte qui fait l'éloge de cette personne.
Elle peut avoir été décidée de son vivant et ordonnée par le biais d'un testament au même titre que le choix de son lieu d'inhumation. Une épitaphe peut également être rédigée par les héritiers ou toute personne ayant pourvu aux obsèques.
Faire graver une épitaphe
L'épitaphe est généralement gravée directement sur la pierre tombale ou inscrite sur une plaque commémorative et peut prendre plusieurs formes : quelques mots, une phrase courte, un dicton, ou encore une phrase forte prononcée par la personne disparue.
ÉPITAPHE, subst. fém. A. − Inscription mise sur un tombeau pour rappeler le souvenir d'une personne morte (soit par la simple mention de son nom, de ses dates, soit par un texte évoquant souvent de façon élogieuse sa personnalité ou les principales étapes de sa vie).
L'épitaphe peut être unique, originale, ou même drôle ; mais elle doit toujours venir du cœur. Il est aussi important de bien choisir les caractères et la couleur de l'inscription. Si l'or est le plus courant, le blanc, l'argent et le noir peuvent aussi apporter une meilleure visibilité.
Exemple d'un hommage rendu à un ami
Tu es parti avant nous, bien trop tôt, et tu nous rappelles qu'ici-bas, notre vie est peu de chose. Je suis très heureux d'avoir partagé avec toi une partie de ta vie. Toi qui avais l'art de cultiver l'amitié et la bonne humeur, tu rendais tous ces moments joyeux et uniques.
La tombe est une sépulture dont la réalisation est dite en pleine terre. Une fosse est creusée, et le cercueil, ou l'urne, y est déposé. Vous pouvez ensuite opter pour une tombe paysagée, y ajouter une stèle, ou opter pour un monument.
L'inscription funéraire doit en priorité signaler la sépulture, en marquer l'emplacement et en identifier le défunt ; elle doit également donner la date du décès, autre information essentielle en plus du nom pour une commémoration liturgique efficace.
L'inscription qui orne une pierre tombale a un nom chargé de signification et d'histoire : l'épitaphe. Ce terme, hérité du grec ancien « épí » (sur) et « taphos » (tombeau), désigne le message gravé sur le monument funéraire en l'honneur du défunt.
De l'ancien français epitafe (« inscription gravée sur un tombeau ; support de cette inscription »), emprunté au bas latin epitaphium (« oraison funèbre »), du grec ancien ἐπιτάφιον , epitáphion, composé de ἐπί , épi (« sur ») et de τάφος , taphos (« tombeau »), littéralement « qui se célèbre sur un tombeau ».
Pour nettoyer les inscriptions présentent sur une tombe funéraire. Utilisez une brosse souple et avec du savon noir puis frotter délicatement la partie. N'utilisez absolument pas de brosse métallique. Quand vous avez suffisamment frotté la pierre, vous pouvez rincer la pierre à l'eau claire.
Ligugé : trois dates sur les pierres tombales
Les tombes mentionnent donc l'année de naissance, mais aussi celle de l'entrée dans la communauté en plus de l'année de décès.
« Tombe » et « sépulture » (du latin sepulcrum, le sépulcre, sepelio, ensevelir) sont a priori synonymes car si la sépulture désigne bien le rituel funéraire accompagnant l'inhumation, elle signifie aussi, par métonymie, le lieu d'inhumation lui-même (fosse, tombe à inhumation, mausolée).
Le cimetière est l'endroit où les familles se souviennent et où la mémoire des défunts est bien vivante. Le rituel du deuil et la sépulture des morts occupent une place de choix dans les traditions de l'homme, et ce, depuis la nuit des temps.
Comment savoir à qui appartient la concession ? Il faut trouver le numéro de la concession : inscrite sur la tombe en face avant, derrière la pierre tombale, sur les côtés ou bien indiquer le plus précisément possible l'emplacement dans le cimetière aux services de la mairie.
La commune reste propriétaire du terrain. Une concession ne se vend pas avec un nombre de places. Celui-ci donne uniquement une indication du volume de la concession. Si besoin, les pompes funèbres vérifient l'espace resté disponible dans la concession depuis la précédente entrée.
Le droit au renouvellement revient principalement au titulaire de la concession funéraire. Points clés à retenir : Les frais sont payés par le cessionnaire ou les ayants droit. Il appartient au concessionnaire ou aux ayants droit de réaliser les démarches pour obtenir un renouvellement.
Quelques exemples à écrire sur une plaque funéraire : Souvenir éternel ; Tendres pensées et regrets éternels ; Que ton repos soit doux.
(Familier) (Sens figuré) Expression qui signifie que quelqu'un qui est décédé aurait été très choqué par une situation.
Les premières sépultures reconnues par les chercheurs appartiennent aux populations « moustériennes » du Paléolithique moyen : Homo sapiens et Néandertaliens enterrent leurs morts, au moins en certaines occasions, sur l'ensemble du pourtour nord et est de la Méditerranée.
Cette expression populaire emploie une image forte : celle d'une situation tellement choquante qu'un mort y réagirait à sa manière ! L'âme du mort, restée sur terre, veillerait ainsi sur les vivants et réagirait à leurs actions.
Inhumer une urne dans une sépulture
Qu'il s'agisse d'une concession individuelle ou familiale, une urne peut être disposée à l'intérieur d'un caveau déjà existant. On parle alors de concession mixte. Le caveau est ouvert par les agents funéraires qui effectuent ce geste de manière respectueuse et sécurisée.
Tout comme le columbarium, la cavurne est destinée à recevoir les cendres d'un défunt. Issu de la contraction des mots « caveau » et « urne », ce petit caveau individuel est construit en pleine terre.
Cénotaphe = tombeau vide, monument élevé à la mémoire d'un mort (du grec kenos, vide, et taphos, tombeau).