Le gaz du sang, également appelé gazométrie artérielle, est un examen médical qui mesure la concentration en gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone) et l'équilibre acido-basique dans le sang artériel. Ce test permet d'évaluer la fonction respiratoire, les échanges pulmonaires et l'état métabolique d'un patient.
Cet examen permet de mesurer les taux d'oxygène et de dioxyde de carbone dans le sang artériel et de déterminer l'acidité (pH) du sang. Le prélèvement artériel par une aiguille peut être désagréable pendant quelques minutes. En général, le prélèvement se fait dans l'artère du poignet (artère radiale).
Le médecin prescrit une analyse des gaz du sang : Suite à une dyspnée (ou difficultés respiratoires) : hypo/hyperventilation, essoufflement, tirage intercostal, désaturation, décompensation cardiaque, décompensation BPCO…
Elle correspond à la quantité résiduelle de dioxyde de carbone dans le sang artériel après élimination de l'excès de gaz carbonique au niveau des poumons. Les valeurs standards sont comprises entre 35 et 45 mm Hg.
Or ceci reflète l'efficacité des échanges pulmonaires, qui permettent en effet l'épuration en gaz carbonique et l'enrichissement en oxygène. L'examen de gazométrie artérielle peut être douloureux car les artères sont très innervées sensitivement.
Le gaz carbonique artériel, la PaCO2, normale se situe entre 35 – 45 mmHg. Cette valeur est influencé par le métabolisme cellulaire et la ventilation alvéolaire. La PvCO2 est environ 3 – 8 mmHg en-dessous des valeurs artérielles. Le HCO3 artériel normal se situe entre 22 – 26 mEq/L.
La mesure des gaz du sang peut être réalisée par des professionnels de santé formés et habilités, tels que des médecins, des infirmières, des techniciens de laboratoire et des spécialistes en pneumologie.
La demi-vie (T½) du CO, temps mis pour que la concentration d'HbCO dans le sang chute de moitié, est de 3 à 4 h pour un adulte en bonne santé. L'administration d'oxygène au masque raccourcit la T½ à 30 – 40 minutes et le traitement par oxygène hyperbare la réduit à 15 – 20 minutes.
La mesure se fait par prélèvement de sang artériel dans l'artére radiale (au poignet) . Cet examen a mauvaise réputation parce qu'il peut être douloureux mais la prise de sang est indolore si elle est correctement faite (une aiguille très fine et une grande habitude du préleveur).
Pour augmenter le taux d'oxygène dans le sang on utilise généralement un masque qui couvre le nez et la bouche, une sonde d'intubation trachéale, ou une trachéotomie pour les cas les plus graves. On peut également utiliser un caisson hyperbare pour augmenter la pression atmosphérique.
Une hypoxémie sévère altère le bon fonctionnement de l'organisme. Le pronostic vital du patient peut être engagé. Elle peut être responsable par exemple d'un infarctus du myocarde (crise cardiaque) où les cellules du muscle cardiaque finissent par mourir par défaut d'oxygénation.
L'acidose est provoquée par une surproduction d'acides qui s'accumulent dans le sang ou une perte excessive de bicarbonates du sang (acidose métabolique) ou par l'accumulation de dioxyde de carbone dans le sang à cause d'une mauvaise fonction pulmonaire ou d'une dépression respiratoire (acidose respiratoire).
L'acidose respiratoire consiste en une augmentation primitive de la pression partielle de dioxyde de carbone (Pco 2) avec ou sans augmentation compensatoire de bicarbonate (HCO 3 −); le pH est habituellement bas mais peut être proche de la normale.
La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie pulmonaire courante qui réduit le flux d'air et cause des problèmes respiratoires. On l'appelle aussi emphysème ou bronchite chronique. En cas de BPCO, des sécrétions peuvent endommager ou obstruer les poumons.
La quantité d'oxygène dans le sang (ou hypoxémie) diminue. Elle peut être causée par l'altitude : en effet l'oxygène se raréfie à mesure que l'on s'élève. Le manque se fait ressentir aux alentours des 2 500 mètres d'altitude, et s'accentue progressivement : c'est le mal des montagnes.
On parle d'hypercapnie lorsque la pression artérielle partielle de dioxyde de carbone, appelée également PaCO2, est trop élevée (supérieure à 40 mm Hg). La capacité pulmonaire est alors réduite.
Si vous êtes en acidose , privilégiez les eaux chargées en bicarbonate.
Le corps va puiser dans ses réserves de substances alcalines ou basiques pour neutraliser toute élévation du taux d'acidité du sang. Il va s'ensuivre une déminéralisation pouvant affecter les dents, les os, les tendons, les ligaments, les articulations, les muscles, la chevelure, les ongles...
Une acidose métabolique peut être causé par l'accumulation d'acide par augmentation de la production ou par ingestion d'acides; par diminution de l'excrétion d'acide; ou par une perte intestinale ou rénale de HCO3−. Les acidoses métaboliques sont classées en fonction du fait que le trou anionique est élevé ou normal.
Dans le cas de l'acidose pulmonaire, le traitement a pour objectif d'améliorer la fonction pulmonaire, grâce à des techniques de ventilation mécanique ou d'oxygénothérapie, mais aussi par l'administration de certains médicaments, comme : Des bronchodilatateurs ; Des antidotes contre les sédatifs consommés en excès.
Peau rouge et irritée dans les régions à forte sudation (plis, ceinture) Urticaire, démangeaisons, fissures et crevasses. Ongles s'amincissent, se dédoublent et se cassent, taches blanches sur ongles. Cheveux ternes, secs et tombent en quantité importante.
Pour favoriser l'élimination des acides, il est indispensable de s'hydrater avec de l'eau la moins minéralisée possible. Il est également important de respirer afin de favoriser l'élimination des toxines via les poumons. Enfin, comme évoqué précédemment, pensez à rajouter de l'activité physique.
Le premier symptôme ressenti lors de l'insuffisance cardiaque est l'essoufflement. Il est provoqué par un engorgement du sang dans les poumons. Autre symptôme évocateur, la fatigue provient d'un déficit d'irrigation des muscles, ainsi privés d'un apport suffisant en nutriments et en oxygène.