Les taux d'intérêt à long terme sont ceux des obligations d'État à échéance de 10 ans. Les taux dépendent essentiellement du prix facturé par le prêteur, du risque propre à l'emprunteur et de la réduction de la valeur du capital.
Techniquement, le taux long est une moyenne géométrique des taux courts anticipés jusqu'à l'échéance, ici dix ans, auquel s'ajoute une prime de risque car il est plus risqué d'investir à dix ans qu'à un an.
Le bilan de la BCE est à son plus haut historique.
Auprès de tout un chacun ensuite, en émettant de la monnaie pour acheter des obligations de long terme. Ces achats font monter le prix des obligations donc baisser le taux d'intérêt de référence sur des maturités longues.
Les taux d'intérêt à court terme sont les taux du marché monétaire à trois mois, lorsqu'ils sont disponibles. Ils sont couramment désignés par les termes normalisés « taux du marché monétaire » et « taux des bons du Trésor ».
La BCE joue un rôle de superviseur auprès des banques des pays membres de la zone euro. C'est elle qui décide notamment du niveau du taux directeur, lequel détermine celui des taux d'intérêt, puisque les banques empruntent une partie de leurs ressources auprès de la BCE.
Ces effets sont proches pour la France même. Plus de croissance grâce aux taux bas, c'est aussi moins de chômage : la zone euro a créé plus de onze millions d'emplois entre 2013 et 2019 dont deux à trois millions reviendraient directement aux effets de la politique monétaire, compte tenu de sa part dans la croissance.
En 2021, l'inflation était liée au redémarrage en trombe de l'économie mondiale après la pandémie et à la hausse des prix de l'énergie. Au départ, les analystes estimaient que cette inflation allait peu à peu s'estomper.
Mise à jour. Certains économistes encouragent l'institution à poursuivre cette progression au-dessus de 3 %. C'est le cas de Steve Ambler, professeur de sciences économiques à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM, qui prône une augmentation jusqu'à 3 % en septembre, puis jusqu'à 3,5 % en janvier 2023.
Nous vivons ainsi, depuis le début de l'année 2022 une hausse historique des taux d'intérêt. À titre d'exemple, l'obligation d'État allemande à 10 ans est passée de - 0,2 % à + 1 % depuis le début de l'année. Voilà qui ouvre une fenêtre d'opportunité pour les épargnants.
C'est depuis ce plancher historique, et particulièrement depuis le début de l'année, que l'on assiste à une progressive remontée. Toujours selon l'observatoire Crédit logement/CSA, le taux immobilier moyen a connu une hausse de 1,06% à 1,52% entre décembre 2021 et juin 2022.
Début 2021, l'OAT à 10 ans a oscillé entre - 0,37 % et - 0,23 % dans la continuité de 2020.
En août 2022, l'inflation dans la zone OCDE a été globalement stable, atteignant 10,3% en glissement annuel, après 10,2% en juillet 2022. OCDE, 4 octobre 2022. Le taux d'inflation annuel de la zone euro en hausse à 10,0 % (pdf - 236 ko). Eurostat, 30 septembre 2022.
Taux crédit immobilier : vers une baisse à la rentrée de septembre 2022 ? Depuis janvier dernier, les emprunteurs se trouvent confrontés à une remontée sensible des taux d'intérêt. Pas un mois de l'année 2022 sans une hausse des valeurs, qui s'est par ailleurs accélérée avec le retour fracassant de l'inflation.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
In fine, le crédit immobilier le moins cher est celui de Fortuneo avec un TAEG de 1,59 %. En matière de plafond, l'offre d'ING Direct est la plus souple avec un emprunt maximum de 1 500 000 €.
Parmi les établissements qui prêtent facilement pour un prêt immobilier, vous trouvez : Les banques généralistes nationales comme le CIC, la Banque Postale, BNP Paribas, LCL, etc. Les banques mutualistes ou coopératives comme le Crédit Mutuel, la Caisse d'Épargne, la Banque Populaire, etc.
Le taux d'intérêt nominal « déflaté » est le taux d'intérêt auquel on retire l'inflation. Exemple : si le taux nominal est de 3 % et le taux d'inflation de 1 %, le taux d'intérêt nominal déflaté est de 2 %. Bon à savoir : les taux d'intérêt ne doivent pas excéder un plafond aussi appelé « taux d'usure ».
En temps normal, si l'inflation est trop élevée en raison d'une demande plus forte que la quantité de biens et de services disponibles, nous pouvons augmenter les taux pour rendre le crédit plus cher.
Un taux d'intérêt annuel de 1 %, appliqué à un emprunt de 100 000 € sur un an, signifie par exemple que l'emprunteur devra rembourser une somme totale de 101 000 € à la fin de l'année (100 000 € au titre du remboursement du capital, et 1 000 € au titre des intérêts). Le coût du crédit est donc de 1 000 €.