On parle d'hypersomnie quand un adulte dort plus de 11 heures par jour. Il existe plusieurs types d'hypersomnie. L'hypersomnie idiopathique.
L'hypersomnie idiopathique
Il s'agit d'une maladie rare, dont l'origine est inconnue et la fréquence encore mal définie. Les personnes qui en souffrent ont un sommeil nocturne très solide (peu de réveils nocturnes) et de très longue durée, avec un réveil matinal souvent extrêmement laborieux.
La dette de sommeil ou hyposomnie correspond à un manque de sommeil chronique. L'évaluation d'une dette de sommeil se fait au manque de sommeil accumulé pendant les 15 derniers jours.
Les conséquences du manque de sommeil sont nombreuses et aujourd'hui démontrées : risque accru d'obésité, de diabète, de maladies cardiaques et d'AVC, de dépression…
Une dette de sommeil correspond au nombre d'heures de sommeil qu'il nous manque à la fin de chaque nuit. Autrement dit, il s'agit de la différence entre le nombre idéal et le nombre réel d'heures de sommeil. Ces heures perdues s'accumulent au fil des jours et constituent une dette de sommeil pour notre organisme.
Les traitements de l'hypersomnie
Selon les cas, le traitement de l'hypersomnie peut inclure : la mise en place de mesures hygiéno-diététiques ; la prescription de psychostimulants, des médicaments permettant de stimuler la vigilance ; la prescription de thymorégulateurs, des médicaments pour réguler l'humeur.
Hypersomnie en relation avec un trouble médical
De nombreuses maladies et troubles médicaux peuvent nuire au sommeil et entraîner des hypersomnies. Le diabète par exemple, l'hypothyroïdie, le cancer etc. C'est aussi le cas des tumeurs cérébrales, des encéphalites, des traumatismes crâniens.
Certaines maladies, en particulier neurologiques ou endocriniennes, ainsi que certains médicaments, peuvent entraîner cette somnolence. Des maladies chroniques comme l'asthme, l'insuffisance cardiaque, les maladies rhumatismales ou d'autres maladies douloureuses chroniques qui fractionnent le sommeil ont le même effet.
Le traitement de la somnolence diurne et des accès d'endormissement repose sur le modafinil. Ce traitement permet de réduire les endormissements dans la journée dans 70 % des cas. Sa prescription initiale et son renouvellement doivent être faits par un neurologue ou un spécialiste du sommeil.
Quels sont les spécialistes de l'hypersomnie ? En cas d'hypersomnie, le neurologue est le spécialiste de choix. Néanmoins, le suivi des patients peut-être multidisciplinaire (cardiologue, endocrinologue, diététicien, psychologue ...).
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
Trop dormir n'est pas un problème en soi, explique le site Reader's digest, mais il peut indiquer que le sommeil est devenu inefficace et que notre santé est en danger. De plus en plus d'études ont mis en relation l'excès de sommeil à une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires.
À chaque âge son besoin de sommeil
On peut distinguer neuf tranches d'âge qui correspondent chacune à un nombre d'heures de sommeil recommandé : Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures.
Qu'est-ce qu'un gros dormeur ? "En général, le gros dormeur dort entre 9 et 11 heures par nuit. Au-delà, il peut s'agir d'hypersomnie, qui est une pathologie", introduit Sylvie Royant-Parola.
maladies infectieuses chroniques (VIH, hépatite B, hépatite C…) ; maladies endocriniennes (diabète de type 2, problème de thyroïde…) ; carences en fer (anémie) ; pathologies chroniques (bronchopneumopathie chronique, maladie rénale…)
La plupart du temps, la fatigue n'est que passagère. Tout rentre dans l'ordre après une bonne nuit de sommeil ou quelques jours de congés. Mais "si la fatigue ne cède pas après un week-end de repos et perdure plus de 15 jours sans cause particulière, il faut consulter un médecin", estime le Dr Cozon.
La première explique que nous puisons notre énergie dans nos réserves internes. Tout au long de la journée, nous utilisons un stock limité d'énergie mentale : la volonté. Plus on puise dans ces réserves, plus on ressent de la fatigue. Cette hypothèse est appelée « l'épuisement de l'égo ».
Bien que nous soyons capables de dormir plus longtemps après une privation de sommeil, par exemple en faisant des grasses matinées les week-ends, il n'est pas possible de compenser chaque heure de sommeil perdue.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
La personne qui ressent une fatigue intense, un manque de concentration et de légères somnolences durant la journée pourra s'organiser une cure de sommeil chez soi. Dans ce cas, il s'agit de récupérer la dette de sommeil souvent responsable de ces symptômes.
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
La camomille est peut-être la plante dont les vertus sur le sommeil sont les plus connues. Elle permet notamment de calmer l'agitation nerveuse qui impacte l'endormissement. Le tilleul est l'autre star du somnifère naturel car elle possède des vertus apaisantes et sédatives.
La chambre doit être calme, bien aérée, à l'abri de lumières trop fortes, à une température fraîche (18°C), propre, reposante et douce... Pour bien dormir le lit doit être confortable : pensez à changer de matelas régulièrement.