1 L'illusion romanesque est une technique liée à la finalité esthétique et éthique du roman qui fait tenir la fiction pour vraie. Préfacer un ouvrage apparaît comme un procédé typique, à l'époque du grand essor de ce genre, visant à donner une couleur d'authenticité à la fiction.
Le genre romanesque est caractérisé par sa diversité, sa capacité à aborder tous les sujets. Il comprend les romans d'amour, policiers, historiques, autobiographiques, d'aventures, d'analyses, réalistes, épistolaires…
L'illusion référentielle, ici, renvoie bien à l'activité spécifique, déployée par le lecteur du texte poétique, de mise en cohérence signifiante à partir d'agencements, perçus comme inhabituels mais admis comme signifiants, des mots (signes) dans l'ensemble du texte : elle ne s'actualise donc qu'à partir de la volonté ...
Dans la littérature occidentale, on considère généralement que le roman moderne naît avec Chrétien de Troyes (auteur des premiers romans arthuriens, env.
De cette matrice sémantique, le mot anglais romantic , apparu vers 1650, a hérité son sens premier : romanesque, c'est-à-dire inventé, imaginaire, fictif. S'il perd assez vite en Angleterre son lien explicite avec l'univers romanesque, le terme allemand romantisch le conserve au contraire très longtemps.
Le roman élabore une réflexion sur le monde.
On peut dire que le roman est la forme littéraire privilégiée pour cette « vision du monde » grâce aux personnages qui vont évoluer dans ce monde et percevoir le réel.
On considère généralement l'œuvre de Rabelais (Pantagruel, 1532 ; Gargantua, 1534) comme l'ancêtre du roman moderne. En effet, elle contribue à remettre en cause l'idéal chevaleresque tout en affirmant les valeurs humanistes.
Pour information, on appellera début in ultima res, un récit commençant par la fin de l'histoire. Un début in medias voire ultima res est généralement suivi d'un retour en arrière (on dit également analepse ou encore flash-back).
Un personnage romanesque est souvent héroïque, il n'est jamais un héros. Ce dernier accomplit avec une constance exemplaire un destin décidé par les dieux ou un dessein dicté par le devoir.
Elle est imputable à la volonté qui se permet d'affirmer quelque chose alors qu'elle n'en a pas les moyens théoriques. D'où la nécessité d'éviter la prévention et la précipitation,comme le conseille Descartes, afin de ne pas juger à tort et à travers.
Sortir de l'illusion, c'est ne plus adhérer aux suggestions mentales, ne plus se couper de la Vie, ne plus entrer en opposition. C'est avoir l'humilité de reconnaître que le problème réside dans notre ignorance totale de la Réalité. Aussi bien nous concernant que concernant la Vie.
Le premier texte littéraire connu est daté de 2300 avant J. -C.. Il est l'œuvre d'Enheduanna, une grande prêtresse mésopotamienne.
Étymologie de « romanesque »
romanzesco. (1627) Du nom roman avec le suffixe -esque.
Le premier roman de l'histoire a été écrit par une femme : une noble japonaise, Murasaki Shikibu, Qu'en est-il des romans ? Le premier roman de l'histoire a aussi été écrit par une femme, une noble japonaise, Murasaki Shikibu. En l'an 1007.
Sentiment d'affection merveilleux, digne des aventures de romans.
L'épilogue (du grec "ἐπίλογος", lui-même étant issu des mots ἐπί (epi) : sur, au-dessus et λόγος (logos) : discours) est la dernière partie, la conclusion d'une œuvre (discours, roman, film, pièce théâtrale, etc.). Il désigne plus particulièrement au théâtre classique un discours récapitulatif à la fin de la pièce.
Prolepse : C'est une figure de style, qui consiste à anticiper le futur, à se projeter dans l'avenir. Exemple : J'aurai mon bac l'année prochaine. Analepse : C'est une figure de style contraire à l'analepse. On fait un retour en arrière, un flash-back (terme de cinéma).
Synonyme : affabulation, fabulation, histoire, invention.
Œuvre d'imagination constituée par un récit en prose d'une certaine longueur, dont l'intérêt est dans la narration d'aventures, l'étude de mœurs ou de caractères, l'analyse de sentiments ou de passions, la représentation du réel ou de diverses données objectives et subjectives ; genre littéraire regroupant les œuvres ...
Le roman reflète la réalité comme Stendhal nous le dit : « un roman c'est comme un miroir qu'on promène le long d'un chemin. ». En effet, pour que le lecteur puisse s'identifier dans le livre aux personnages,il a besoin d' un certain cadre faisant office d'une quelconque réalité ressemblant à la sienne.
(Adjectif) Du latin Romanus , il forme un doublon avec romain. (Nom commun) Du latin Romanice (« à la façon des Romains »). De là, il a signifié « composition littéraire » (le latin est la langue de l'écriture).