Le mot auto-tromperie fait référence aux phénomènes de mensonges envers nous-mêmes. Il s'agit de l'un des grands pièges de l'esprit. L'auto-tromperie se retrouve dans ces situations où nous essayons de nous convaincre d'une réalité qui est fausse, mais nous le faisons de manière inconsciente.
A côté de nombreux inconvénients, il semblerait que se mentir à soi-même apporterait aussi des avantages. C'est en effet en vous persuadant vous-même que vous êtes meilleur, plus intelligent et plus talentueux que vous ne l'êtes réellement, que cela peut parfois devenir réalité.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Se mentir à soi-même est donc possible, mais moralement condamnable. Cependant, la possibilité même de cette contradiction nous alerte sur la complexité de l'homme. Se connaître est-il si évident ? La psychanalyse freudienne a insisté sur la faiblesse des informations obtenues par la conscience immédiate.
J'ai des freins à l'amour : c'est selon moi la seule raison pour laquelle on se ment inconsciemment à soi-même tout simplement car ces freins résultent d'un dysfonctionnement psychologique dû par exemple à une méconnaissance de soi et de notre conception de l'amour, à un manque de confiance en soi ou encore à des ...
Ne soyez pas trop dur(e) avec vous-même lorsque vous dérapez. Être honnête est difficile et nous dérapons tous de temps en temps. Souvenez-vous, il n'y a qu'une seule façon de corriger le problème : ne pas mentir. Continuez d'être honnête : ne laissez pas le cercle vicieux du mensonge prendre le dessus dans votre vie.
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Ils ont découvert que l'amygdale, la partie qui gère certaines émotions, a tendance à s'y habituer. C'est ce qu'on appelle l'adaptation émotionnelle : tout comme notre nez s'habitue à notre parfum et finit par ne plus le sentir, notre cerveau s'habitue au mensonge et la culpabilité s'estompe.
Je peux savoir qui je suis, mais jamais complètement, ni définitivement. Se connaître soi-même suppose de s'en donner les moyens, en commençant par la conscience de tout ce qui obscurcit la conscience. Ce travail exige la lucidité quant à ce qui me trompe et me ment, en commençant par les ruses entre moi et moi.
La conscience : ce qui fait que je ne suis pas posé dans le monde comme peut l'être un objet mais que je me rapporte au monde, que je le vise, que je m'y projette. Etre conscient, c'est sentir, agir, penser et savoir que je sens, que je pense et que j'agis. L'homme n'est pas posé dans le monde, il s'y rapporte.
Les mythomanes sont généralement des personnes stressées et nerveuses. Ils ont tendance à avoir des tics comme cligner des yeux et/ou se toucher le visage. La mythomanie est un trouble névrotique lié à des facteurs de stress et à des troubles somatoformes.
La mythomanie est une tendance pathologique au mensonge, qui relève de la psychiatrie.
Il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées. Néanmoins, un choc émotionnel grave pourrait être à l'origine de la fuite de la réalité du mythomane. L'annonce d'une maladie incurable, le décès d'un proche, un échec sentimental, scolaire ou professionnel pourraient favoriser son apparition.
Nul ne se connaît mieux que soi-même.
En effet, qui d'autre que moi peut savoir, mieux que moi, ce que je pense et ce que je ressens ? Je suis le mieux placé pour avoir accès à moi-même ; je peux en outre toujours dissimuler mes pensées et mes sentiments, ne serait-ce que pour préserver mon indépendance.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
Pour se connaître soi-même et se construire, il nous faut donc avant tout prendre conscience de notre existence, et la comprendre. Trouver à travers les autres qui nous sommes, en interagissent avec eux, pour savoir qui l'on est vraiment.
La sophistication accrue du mensonge est intimement liée au développement de la capacité à se mettre à la place de l'autre. Nommée « théorie de l'esprit », cette aptitude permet de comprendre les croyances et les intentions des ses interlocuteurs.
Votre regard en dit long
Par conséquent, selon l'IEDRS, l'Institut européen pour le développement des relations sociales, "lorsqu'un droitier (et à l'inverse pour les gauchers) regarde à droite, cette personne est en train d'imaginer, de construire une image ou un dialogue et donc de mentir.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
Une équipe de l'université de Tel Aviv estime en 2021 qu'il existe deux types de menteurs : chez les premier, les muscles des joues sont activés au moment du mensonge, chez les seconds, ce sont les muscles des sourcils.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
La mythomanie désigne un trouble pathologique caractérisé par une tendance au mensonge et la fabulation.