Le chaînage vertical permet d'assurer la stabilité et la solidité d'une construction, grâce à ses différentes liaisons avec le chaînage horizontal notamment. La pose d'un chaînage vertical permet ainsi d'éviter le soulèvement des angles des planchers à cause de variations thermiques (effet pagode).
Le chaînage vertical doit être placé obligatoirement à chaque angle de murs, sur toute la hauteur du bâtiment et non plus seulement sur le dernier niveau (ancienne préconisation).
Le chaînage est un ferraillage servant à liaisonner, renforcer et rigidifier un ouvrage de maçonnerie. De différentes formes et dimensions, il peut être horizontal, vertical ou incliné.
Le chaînage horizontal est un élément d'ossature des parois porteuses d'un bâtiment. Il est réalisé en béton armé et a pour but de ceinturer et de solidariser les murs, empêchant ainsi la dislocation du bâtiment.
Le chainage est un renfort d'acier qui est placé en périphérie d'une construction. Il existe deux type de chainages : le chainage horizontal et le chainage vertical.
Élément de construction en béton armé, qui solidarise les parois et les planchers d'un bâtiment. On distingue le chaînage horizontal, qui ceinture chaque niveau au droit des planchers, et le chaînage vertical, employé aux angles d'une construction et au droit des refends.
Pour une maison individuelle construite en zone 3 (risque sismique modéré), les chaînages horizontaux doivent être composés de 4HA10 minimum avec une hauteur minimum de 15 cm.
Ainsi, un chaînage vertical doit être réalisé au niveau : des angles sortants et des angles rentrants sur les murs porteurs et sur toute la hauteur du bâtiment ; des joints de fractionnement si ces derniers sont préconisés par les normes parasismiques.
Définition de la longrine
La longrine est régulièrement associée au chaînage. Toutefois, ce dernier permet de créer une liaison mécanique pour augmenter la résistance d'une partie de l'ossature. Le chaînage est également sollicité pour empêcher la désunion ou encore son écartement.
Pour ce qui est des chaînages horizontaux des combles, il est à noter que lorsque les murs font plus de 60 centimètres de hauteur, les travaux doivent se terminer par un chaînage horizontal. Enfin, un chaînage incliné est obligatoire lorsque la hauteur sous pointe du pignon du bâtiment est supérieure à 1,50 mètre.
Elle est adaptée aux terrains suffisamment porteurs, lorsque le sol de résistant est situé à moins de 3 mètres de profondeur. Elle est peu profonde et est idéale pour reprendre des descentes de charge non concentrées des constructions légères (fondation pour la construction d'une maison par exemple).
Ce chaînage doit être à l'air libre et au minimum à 5 cm au-dessus du sol extérieur fini. Si cette solution n'est pas possible, il faut alors réaliser une coupure de capillarité disposée à 15 cm au moins au-dessus du niveau le plus haut du sol définitif extérieur.
Le ferraillage d'un linteau de 3 m peut être constitué de deux carrés de 8×8 ou de 10×10 en diamètre 10 que l'on raccorde entre eux.
Chaînages horizontaux
Ils sont en béton armé et doivent régner sur les 3/5 de l'épaisseur des murs (supérieur ou égale à 30 cm) et au 2/3 de l'épaisseur des murs des autres parois. La hauteur du chaînage horizontal en façade ne doit pas excéder l'épaisseur de la dalle dont il est associé.
Les plans de ferraillages sont les plans qui indiquent les armatures à mettre en oeuvre ainsi que les types et dispositions des armatures provenant des calculs. Nous menons ces calculs soit manuellement ou bien avec les outils numériques. Les nomenclatures des aciers sont associées aux plans de ferraillage.
Ouvrage en béton armé suivant les pentes du pignon. Ils sont reliés avec les chaînages verticaux et horizontaux. Son épaisseur doit être d'au moins 7cm.
Si votre clôture excède 6 m de longueur, il est recommandé, afin de solidifier l'édifice, de réaliser un chaînage vertical tous les 3 m. Pour cela utilisez des ''parpaings d'angles'' spécifiques et 2 barres d'acier diamètre 6 ou 8 mm.
La semelle béton filante est couramment utilisée pour les fondations. Elle assure le transfert homogène de la charge sur le sol. Pour une maison individuelle, la semelle doit être correctement dimensionnée avec une hauteur minimale de 25 cm et une largeur d'au moins 50 cm.
De ce fait, le chaînage horizontal et son ferraillage se voient incontournables dans différents cas de figure : pour les murs maçonnés en parpaings ou brique : c'est la normes DTU 20-1 qui doit être observée. pour les murs en béton armé : c'est la norme DTU 23-1 qui doit être respectée.
Quel chaînage vertical pour un mur en parpaings? Dès lors qu'un mur en parpaings est construit, il faut automatiquement lui prévoir un chaînage vertical. En pratique, le chaînage vertical correspond à des poteaux raidisseurs. Il faudra au moins 4 chaînages verticaux avec les angles de mur.
Ces équerres doivent êtres disposées tous les 2 à 3m. Pour connaître la distance exacte (qui peut varier légèrement en fonction du fabriquant des parpaings), aligner 1 bloc d'angle, 3 à 5 blocs creux et un autre bloc d'angle puis prendre la mesure entre l'axe des 2 trous des blocs d'angle.
Couler un poteau en béton armé afin de maintenir le mur en place. Pour cela, creusez une tranchée le long du mur de clôture et coulez deux couches de béton avec un ferraillage. Munissez-vous d'un gabarit en bois de la taille du poteau et coulez le béton armé dans le coffrage.
Encore appelé chaînage vertical, le poteau raidisseur est un petit poteau en béton coulé sur armature métallique introduit dans un mur de brique. Le poteau raidisseur élimine les risques de déformations et de fissuration dans la construction.
Les semelles continues ou filantes sont des fondations superficielles selon la définition du DTU 13.11. Elles sont établies sous des murs ou voiles porteurs en maçonnerie d'éléments ou de béton banché armé ou non.