Les Chleuhs (chleuh : ⵉⵛⵍⵃⵉⵢⵏ, translitt. : Ichelḥiyen) sont un groupe ethnique berbère de langue chleuhe, variante du berbère, et majoritairement de confession musulmane sunnite qui représentent 55% des berbères marocains (8 à 10 millions de personnes) et vivant surtout dans le centre et le sud du Maroc.
schleu, schleue
Péjoratif et vieilli. Terme injurieux qui servait à désigner un Allemand pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le chleuh est un dialecte qui appartient au type "occlusif" : les consonnes berbères /b, d, d, t, g, k/ restent occlusives, contrairement à ce qui se passe dans les autres aires dialectales berbères marocaines, Rif et Moyen Atlas ou en kabyle, où la spirantisation des occlusives est un phénomènes très largement attesté ...
Les Chleuhs “Ichelḥiyen” en berbère, sont situés dans les régions du Haut Atlas, Anti-Atlas et la vallée du Souss, jusqu'à Guelmim aux portes du Sahara. Installée dans la région de Sidi Kacem il y a la tribu berbère Banu Hilal, dans le Gharb et au sud-est de Fès.
Le tachelhit, ou chleuh (en berbère : ⵜⴰⵛⵍⵃⵉⵜ tacelḥit) est une langue berbère parlée par les Chleuhs au Maroc. Avec 8 à 10 millions de locuteurs, le tachelhit est la plus importante langue berbère du monde, par le nombre de locuteurs et par l'ampleur de son extension.
Les Amazighs (« hommes libres », terme sous lequel se désignent les Berbères) sont les plus anciens habitants de l'Afrique du Nord. Ils occupent depuis des millénaires un vaste territoire qui s'étend des côtes atlantiques du Maroc jusqu'à l'oasis de Siwa en Égypte.
On trouve aussi aha en kabyle. Les Chleuhs au Maroc disent aussi oho certains disent ohoy.
Taxes incluses. Le drapeau chleuhs est le symbole fédérateur de tout un peuple Amazigh. Les Chleuhs, vivant principalement dans le Sud du Maroc, constituent une communauté d'environ 9 millions de personnes.
Boche est un terme péjoratif pour désigner un soldat allemand ou une personne d'origine allemande, mot qui a été utilisé pendant la guerre franco-prussienne de 1870 puis plus largement par les Français, les Belges et les Luxembourgeois de la Première Guerre mondiale jusque bien après la Seconde Guerre mondiale.
dérivé de allemand , avec le suffixe -boche ; la déformation de altdeutsch (« vieux allemand ») selon une enquête et un article de L'Est républicain datant de 1914 ; altdeutsch était entendu par les Français comme Alldoche devenu Alboche.
Chleuh est un terme argotique notamment employé en France, autour de la Seconde Guerre mondiale, détournement du nom d'un peuple berbère du Maroc, les Chleuhs, pour désigner de manière péjorative les Allemands dont l'efficacité sur le champ de bataille était semblable à celle des Berbères qui composaient l'essentiel de ...
De nos jours, la majorité des Berbères sont musulmans sunnites, mais on retrouve aussi des Berbères ibadites (dans le Djebel Nefoussa et à Zwara en Libye, à Djerba en Tunisie, dans le Mzab et à Ouargla en Algérie), juifs et chrétiens.
Le berbère est l'une des branches de la grande famille linguistique chamito-sémitique (ou afro-asiatique), qui comprend, outre le berbère, le sémitique, le couchitique, l'égyptien (ancien) et, avec un degré de parenté plus éloigné, le groupe "tchadique" (haoussa).
Le mot berbère est dérivé du grec barbaroi et retenu par les Romains dans barbarus, puis récupéré par les Arabes en barbar et enfin par les Français avec berbère. Ce terme désignait avant tout les «gens dont on ne comprend pas la langue», c'est-à-dire les étrangers.
Dites-lui « Hemlegh-kem », qui est la traduction de « Je t'aime » en berbère kabyle, lorsqu'on s'adresse à une femme, et « Hemlegh-k hemlegh-k », lorsqu'il s'agit d'un homme. Si vous êtes en couple avec une femme Amazighe, de la wilaya de Béjaïa, n'hésitez pas à abuser de ces expressions amoureuses.
Les Chleuhs, sédentaires, agriculteurs et pasteurs, habitent des maisons groupées en villages : dans le Haut-Atlas, on ne voit jamais une tente, ni même une nouala, depuis la côte jusqu'au col de Telouet. Leur habitat est très homogène, comme leur civilisation matérielle et sociale.
Formules de politesse marocaines
Réponse : wa 'aleikoum as-salâm. Bonjour : sabâh el-kheir. Bonsoir : masa' el-kheir. Au revoir : bisslâma.
Les Marocains sont principalement de souche berbère, arabe ou berbère arabisée, bien qu'ils soient d'origine berbère pour la grande majorité. Au niveau mondial, la diaspora marocaine est présente dans divers pays du monde, mais surtout en Europe de l'Ouest, en Amérique du Nord et dans les autres de la région MENA.
Quant aux Maures blancs, basanés ou bronzés, ils ne sont autres (abstraction faite des Arabes) que des proches parents des Maures noirs avec lesquels ils forment des variétés d'une même race; et aussi bien que chez les Européens l'on peut voir des blonds, des bruns et des châtains au milieu d'une même population, aussi ...
Par ailleurs, dans toutes les grandes villes du pays, on compte de très nombreux berbérophones, que ce soit Rabat, Tanger, Casablanca, Marrakech, Fès, Essaouira, etc.
Depuis l'Antiquité, les anciens Libyens (ancêtres des Berbères contemporains) vouaient un culte au dieu Ammon, le dieu-bélier, adoré par les Égyptiens mais aussi par les Libyens, qui pratiquaient le culte du bélier. Dans les croyances berbères, le mouton était donc un animal sacré.
ⵣ, appelé yaz, est une lettre de l'alphabet amazigh, le tifinagh. Elle représente la consonne fricative alvéolaire voisée /z/. Cette lettre est conservée à l'origine comme symboles des régions de racine amazigh des îles Canaries jusqu'en Égypte.
Cette langue fut attestée probablement dans la haute Antiquité, depuis le Nouvel Empire égyptien, pratiquée par des populations venues de l'ouest du Nil, qui finirent par s'installer dans la vallée en Égypte – un ensemble que les égyptologues désignent traditionnellement comme les « Libyens ».