C'est au XVe s. que le mot "compagnon" (à l'origine "celui qui mange le même pain") a pris le sens d'"ouvrier qui a fini son apprentissage"; il succédait dans cette acception au terme "valet".
La particularité du compagnonnage réside dans la vie en communauté, l'expérience en entreprise, la mobilité( changements d'entreprise tous les ans, 2 fois par an dans le bâtiment), l'accès à une formation diplômante le plus souvent sur le régime de l'alternance.
La formation d'un compagnon
Le compagnon poursuit sa formation auprès de divers patrons et « pays » ou « coteries » qu'il côtoie sur le tour de France.
Le compagnonnage a pour double but de former des hommes en même temps que des professionnels qualifiés. Il permet à chaque individu l'accomplissement de ses possibilités culturelles et professionnelles, grâce à l'exercice de son métier et à la transmission des savoirs.
Les compagnons menuisiers et serruriers s'appellent aussi entre eux «pays». Ils ont un patronyme compagnonnique, constitué du nom de région ou province et d'un trait de caractère, par exemple «Périgord le Vif Argent». Les jeunes itinérants adoptés sont appelés «affiliés».
L'apprentissage est prévu pour une durée de 4 ans. Durant cette période, le patron ne reçevra pas de redevance, mais logera et nourrira le jeune garçon, la mère de celui-ci lui fournissant "le vêtement". formation au métier, et souhaitant le garder plus tard comme ouvrier.
Après le collège, et à 15 ans, vous pourrez intégrer les Compagnons du Devoir pour acquérir : Un bac professionnel en 3 ans, Une Certification d'Aptitude Professionnelle (CAP) en 2 ans.
Au féminin, on dit un compagnon, plus rarement une compagnonne.
Le Génie du compagnonnage faisant le tour du globe est une image très connue qui accumule les symboles, avec les pères du compagnonnage dans un char tiré par deux lions, ou le chien qui signifie la fidélité au temple de Salomon, représenté à droite, à moitié en ruine.
Le paiement des heures de formation dispensées aux itinérants par les entreprises qui les embauchent, paiement s'inscrivant dans le cadre de la cotisation obligatoire à verser au titre de la formation professionnelle.
Dans le cas d'une personne ayant besoin d'un perfectionnement ou occupant une nouvelle fonction ou dont l'embauche est récente, le rôle de compagnon ou de compagne consiste à déterminer les compétences maîtrisées par cette personne et à déterminer ses besoins d'apprentissage, à l'accompagner et à la guider pour ...
Il permet aussi au Compagnon de se bâtir un caractère, un tempérament. Le Compagnon aime la liberté, et décide lui-même de son parcours. - La solidarité rassemble les Compagnons qui forment un groupe fortement uni par l'amour des métiers. Ensemble, ils sont plus forts et s'entraident.
Il s'agit des sept fondamentaux que sont l'accueil, le métier, le voyage, la communauté, la transmission, l'initiation et le chef-d'œuvre.
- La vie en communauté : les jeunes en formation vivent dans des maisons, dirigées par de jeunes compagnons, appelés les « prévôts », qui sont aidés par des intendantes qu'on appelle les "mères" ou les "maitresses de maison". Il y a plus de 80 maisons en France, où les jeunes sont logés, nourris et instruits.
L'éthique compagnonnique repose sur la formule suivante : « Ni se servir ni s'asservir, mais servir ». Pour les Compagnons du Devoir, le métier ne se limite pas à un savoir-faire : c'est une culture, un savoir-être.
XVIe siècle
A partir de 1514 et jusque dans les années 1580, les compagnons imprimeurs lyonnais et genevois sont organisés en associations de défense, voyagent, font grève, pratiquent une cérémonie de réception et usent d'attouchements et de signes de reconnaissance. Ce sont les plus anciens rites connus.
De l'ancien français compaignon, issu du bas latin * companionem, accusatif de * companio, composé de com- et panis (« pain »), signifiant « celui avec qui l'on partage le pain ».
Origines légendaires
Le terme « compagnonnage » n'apparaît dans la langue française que vers 1719, pour désigner le temps du stage professionnel qu'un compagnon devait faire chez un maître. « Du latin populaire *companionem, proprement, « celui qui partage le pain avec un autre », de cum, « avec », et panis, « pain ».
Le fait de porter ces anneaux est un signe visible de l'appartenance à une société compagnonnique, c'est pourquoi, le Compagnon qui désire les porter s'engage à être représentatif du Compagnonnage.
Celui qui partage les mêmes joies, les mêmes peines, le même idéal que quelqu'un d'autre : Compagnon d'infortune. 4. Celui qui partage la vie de quelqu'un comme époux ou comme concubin.
Personne qui accompagne une autre. Personne qui partage la vie d'une autre, concubin.
COMPAGNON, subst. masc. 1. Celui qui partage les occupations, les aventures, le sort d'une autre personne.
Sur la symbolique du coq : Lors de la Première Guerre mondiale, le coq est la figure de la résistance et du courage français. Il est le symbole d'une France aux origines paysannes, fière, opiniâtre, courageuse et féconde.
Le chef-d'œuvre en compagnonnage est l'œuvre, en France, que réalise un compagnon du Devoir. De nos jours, les compagnons utilisent plutôt le mot travail d'adoption pour devenir aspirant ou travail de réception pour devenir compagnon.
Les graines sont écrasées entre les meules en pierre. Parce qu'il produisait la farine, le meunier était un personnage important, le pain étant la principale alimentation du Moyen Âge. Sans lui plusieurs autres métiers n'existeraient pas comme le boulanger ou le marchand.