Un électroencéphalogramme (EEG) est un examen qui permet de mesurer et d'enregistrer l'activité électrique du cerveau.
L'EEG est utile dans le bilan des malaises, le diagnostic et le suivi de l'épilepsie mais également pour d'autres pathologies neurologiques : origine de certains comas, atteintes infectieuses (encéphalites,...), états confusionnels, et chez le nouveau né dans tous les cas de souffrance cérébrale.
L'enregistrement continu de l'EEG (avec ou sans surveillance vidéo) pendant 24 heures ou plus permet souvent de déterminer si des troubles transitoires de la mémoire, des auras subjectives ou des comportements moteurs intermittents anormaux sont dus à une activité épileptique.
Alors que tout médecin ou tout(e) infirmier(ère) est censé(e) avoir bénéficié d'une formation en ECG suffisante pour en assurer au moins une interprétation élémen- taire, l'interprétation de l'EEG reste actuellement l'apanage des neurologues ou des neurophysiologistes dont il est évidemment impossible d'exiger la pré- ...
Comment se déroule l'EEG
Il est demandé à l'enfant d'ouvrir et fermer les yeux à plusieurs reprises et de participer à l'épreuve d'hyperpnée (respiration ample pendant 3 minutes environ). En fin d'examen, une série d'éclairs lumineux permettra d'étudier la sensibilité à la lumière.
Le diagnostic de l'épilepsie repose sur la description des crises et sur l'électroencéphalogramme (EEG) qui témoigne de l'activité électrique du cerveau grâce à des électrodes de surface. L'EEG permet de déterminer s'il s'agit d'épilepsie partielle ou généralisée, idiopathique ou symptomatique.
L'EEG de sieste avec privation de sommeil permet de révéler de possibles anomalies de l'activité électrique cérébrale non retrouvées lors d'examens standards comme l'EEG classique. C'est un examen indolore et non invasif qui dure environ 2h.
Elles sont des syndromes secondaires à des lésions cérébrales d'origine vasculaire, qu'elles soient de nature ischémique, hémorragique ou anoxique. Elles sont le plus souvent consécutives d'un AVC et dues à ses facteurs de risque (hypertension artérielle, tabagisme, diabète...).
Un scanner cérébral est une technique d'imagerie médicale permettant de visualiser l'anatomie du cerveau et ses structures. Il est indiqué dans de nombreuses situations : lorsque le médecin soupçonne une lésion cérébrale, un anévrisme, une hémorragie cérébrale, une tumeur cérébrale,...etc.
L'EEG standard du sujet éveillé dure environ 20 minutes au cours desquelles sont enregistrés successivement trois à quatre montages. Il s'agit d'un examen indolore. Un tracé de repos est obtenu dans le calme, les yeux fermés. On teste la réactivité des rythmes cérébraux lors de l'ouverture et de la fermeture des yeux.
L'épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche 50 millions de personnes dans le monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l'ensemble du corps (crises généralisées).
Comment se déroule l'EEG-Holter ? Comme pour l'EEG-vidéo de 24 heures, les électrodes sont collées avec une pâte adhésive non toxique. Leur pose dure environ 45 minutes ; elles sont ensuite reliées à un petit enregistreur que l'enfant porte dans un sac à dos jusqu'au lendemain.
L'examen neurologique commence par l'observation attentive du comportement du patient à son entrée dans la salle de consultation pendant l'interrogatoire. Le patient doit être aidé aussi peu que possible afin que les difficultés de fonctionnement apparaissent.
L'alzheimer peut être détecté précocement via scanner cérébral.
L'IRM utilise un champ magnétique et des ondes radio pour créer des images en coupe du corps. Cette technologie est idéale pour diagnostiquer des problèmes tels que les accidents vasculaires cérébraux, les tumeurs ou les lésions cérébrales. Le scanner utilise des rayons X pour créer des images du corps.
La maladie d'Alzheimer.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Si vous dormez seul(e) et que personne ne peut observer votre activité nocturne, des anomalies telles qu'une morsure à la langue, une fuite d'urine, des blessures inexpliquées, des courbatures ou des maux de tête peuvent être des indices indi- rects d'une crise épileptique nocturne.
La plupart du temps, une crise d'épilepsie n'est pas mortelle. Un décès peut néanmoins se produire de manière accidentelle, en cas de chute ou de noyade par exemple. Il existe des cas très exceptionnels de « mort subite inexpliquée en épilepsie » où la personne décède dans son sommeil, sans signe d'alerte.
La fatigue est fréquente chez les patients épileptiques. Elle peut être due à la maladie, parfois aux médicaments (que l'on peut éventuellement changer), mais aussi à d'autres causes comme la thyroide, etc. Pour discussion également avec le neurologue.
Ces syndromes épileptiques résultent d'une lésion cérébrale diffuse ou locale entrainant une épilepsie généralisée ou partielle. Leurs causes peuvent-être une atteinte cérébrale métabolique, infectieuse ou toxique : Une tumeur cérébrale dans 10 à 15% des épilepsies de l'adulte. Un accident vasculaire cérébral.
Les maladies neurodégénératives se caractérisent par la destruction progressive de certains neurones. Elles regroupent plusieurs pathologies : maladie d'Alzheimer et maladie de Parkinson, sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, maladie de Huntington…