Dans l'infarctus pulmonaire, une partie du tissu pulmonaire ne reçoit pas suffisamment de sang et d'oxygène, et apparaît nécrosé sur les examens d'imagerie à cause de l'obstruction d'un vaisseau sanguin pulmonaire par un embole pulmonaire. Généralement, l'embole qui cause un infarctus pulmonaire est de petite taille.
Le médecin prescrit des anticoagulants et, éventuellement, des médicaments destinés à dissoudre le caillot. Le patient peut également recevoir une supplémentation en oxygène et des médicaments pour renforcer le fonctionnement du cœur. Une hospitalisation de courte durée est parfois nécessaire.
L'embolie pulmonaire est l'obstruction plus ou moins complète d'une artère pulmonaire, ou d'une branche de cette artère, le plus souvent par un caillot sanguin. C'est une urgence médicale qui peut parfois être mortelle.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire
L'embolie pulmonaire entraîne l'apparition soudaine : d'une douleur thoracique d'un côté, qui augmente à l'inspiration ; de difficultés à respirer (dyspnée) : respiration rapide et courte ; parfois une toux et des crachats avec du sang.
Quelles sont les causes de l'embolie pulmonaire ? Les embolies pulmonaires sont dues à l'obstruction d'une artère pulmonaire par un embole, c'est-à-dire un élément solide qui se coince dans cette artère. Le plus souvent, l'embole est un caillot sanguin.
L'embolie pulmonaire liée à un thrombus (caillot de sang)
Le caillot remonte vers le cœur pour ensuite boucher une ou plusieurs artériole(s) ou artère(s) pulmonaire(s). Elle est une urgence vitale traitée par anticoagulants.
Quelles sont les complications de l'embolie pulmonaire ? Lorsque le caillot occupe plus de 50 % du diamètre de l'artère pulmonaire, des complications sévères peuvent survenir, en particulier une diminution de la quantité d'oxygène dans le sang et des troubles cardiaques, voire un arrêt cardiaque.
L'embolie pulmonaire est six fois plus fréquente après 85 ans qu'avant 60 ans.
Les symptômes de l'embolie pulmonaire surviennent subitement et sont peu évocateurs : essoufflement et difficultés à respirer soudains ; douleur thoracique en « coup de poignard » qui augmente à l'inspiration ; plus rarement de la toux, avec la présence d'un peu de sang dans le crachat.
« Notre expérience clinique nous disait que certains patients qui avaient eu une embolie pulmonaire présentaient un essoufflement et de la fatigue chronique longtemps après le traitement et la guérison de l'EP », a expliqué la docteure Kahn, fondatrice et directrice du Centre d'excellence en thrombose et ...
éviter les alitements prolongés, éviter la prise de contraceptifs œstroprogestatifs ou de traitements hormonaux substitutifs de la ménopause si un antécédent familial d'embolie pulmonaire est présent, lutter contre l'obésité, boire une quantité suffisante d'eau pour améliorer la circulation.
R8. 4 — Il est recommandé d'hospitaliser en réanimation ou en soins intensifs les patients présentant une EP à haut risque de mortalité caractérisée par un état de choc et/ou une hypotension persistante (Grade 1+).
Le signe à repérer: une difficulté brutale à respirer. C'est peut-être une embolie pulmonaire. Cette obstruction d'une artère des poumons par un caillot de sang se manifeste par un essoufflement brutal, une douleur d'un côté de la poitrine, parfois une toux et le cœur qui bat vite.
- Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l'espace disponible le permet.
Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, hareng...)
Les omega 3 ont un effet hypocholestérolémiant avéré (qui font baisser le taux de lipides dans le sang) ainsi que des vertus protectrices des vaisseaux sanguins, qui permettent d'éviter la formation de caillots sanguins.
L'embolie pulmonaire massive est définie par la présence de signes périphériques de choc et/ou d'une hypotension artérielle, elle même définie par une pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg ou inférieure de plus de 40 mmHg à la pression artérielle systolique habituelle.
Le traitement anticoagulant est le traitement de référence. C'est le traitement de base des embolies pulmonaires permettant de traiter de façon satisfaisante la majorité des patients présentant une embolie pulmonaire aiguë.
Les cancers les plus fréquemment retrouvés dans ces cas particuliers sont les cancers hématologiques, les cancers du poumon et du tube digestif. Les spécialistes s'interrogent actuellement sur l'intérêt, pour certains profils de patients thrombo-emboliques, de rechercher un éventuel cancer.
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse
- Mobilisation précoce est recommandée dès que possible (Grade B des recommandations). Le repos strict se limitant à 1 ou 2 jours dans le cas de thrombose veineuse profonde grave avec thrombus mobile dans la lumière du capillaire veineux.
L'infarctus du myocarde survient lorsqu'une plaque se détache, puis se déplace et s'immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l'apport de sang, privant ainsi le cœur d'oxygène. Cela entraîne la destruction d'une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque.
Le cœur pulmonaire est une hypertrophie du ventricule droit et finalement une insuffisance secondaire à une maladie pulmonaire qui entraîne une hypertension artérielle pulmonaire.
Poumon. De même que le rein, les poumons sont des organes vitaux. Sans poumon, point de respiration et donc point d'oxygénation des cellules et notamment du cerveau. Cependant, un seul poumon serait suffisant pour assurer tout le travail respiratoire.
L'hémothorax se caractérise par la présence de sang entre les poumons et la paroi thoracique, généralement dans la plèvre, en quantité plus ou moins abondante. Il s'agit d'une urgence vitale.