Le mauvais manager a tendance à imposer son autorité. Dénué de charisme, il va donc jouer sur d'autres leviers : décisions arbitraires, sanctions. Dans son équipe, mieux vaut adopter une posture de suiveur que de faire preuve de leadership. Autonomie et prise de responsabilité ne sont pas autorisées.
Le management toxique désigne une forme de management qui affecte le bien-être et la performance d'une équipe de travail. Par ses actions, le manager en question détruit, à la fois, la dignité, la confiance en soi et les performances d'un ou de plusieurs employés.
Les conséquences de cette attitude sont nombreuses : détruire la cohésion du groupe, créer des clans, perdre la motivation du personnel. Tout ceci engendre une mauvaise ambiance de travail et ralentit l'exécution du travail à accomplir.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Ne pas faire confiance en ses collaborateurs
Ne pas faire confiance en son équipe et ne pas déléguer les tâches, telle est l'une des principales erreurs de management à éviter absolument. Vous devez ainsi accepter que chaque membre de votre équipe ait ses défauts et sa manière de travailler.
Enfin, un appel au secours, preuves à l'appui, en direction de la hiérarchie reste un moyen efficace pour neutraliser un chefaillon. Attention cependant, un petit chef en cache parfois un autre. «Si l'entreprise ne fonctionne pas sur ce mode de la menace, le patron va réagir.
Pour manager les HPI, il faut accepter d'assouplir le cadre du travail, les processus et laisser leur créativité s'exprimer. En pensant différemment, ils peuvent apporter des idées nouvelles et des innovations.
Si votre patron refuse de le faire, écrivez-lui un mémo mentionnant ces nouvelles tâches et en quoi elles diffèrent de celles mentionnées dans votre description de poste et demandez-lui si vous avez clairement compris les tâches qu'il vous a demandées.
Le bon Manager est celui qui nous donne envie de venir au travail parce qu'on sait qu'on sera compris, apprécié, encouragé et reconnu dans un contexte bien structuré. Pourtant, le but d'un bon Management ne consiste pas seulement à devenir populaire au sein de son équipe de travail.
Un recadrage doit se dérouler en tête à tête : “Tenez-vous-en aux faits, recommande Annette Chazoule. Expliquez en quoi un comportement est gênant pour vous et pour l'équipe.” Et laissez l'emmerdeur s'exprimer.
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.
En effet, nous pouvons faire face à des comportements de la part de nos collaborateurs qui nous semblent inappropriés, inadaptés, gênants ou ne permettent pas l'atteinte des objectifs. Ces comportements surviennent régulièrement, ce qui nous fait donc penser que nous avons un problème de management.
Manager une équipe difficile implique de se comporter en véritable leader : en donnant un cadre, en faisant preuve d'autorité sans être tyrannique, en étant à l'écoute et proactif. Ces qualités sont d'autant plus importantes en cas de conflits ou de comportements délétères.
Le psychologue Sébastien Hof note deux causes aux médisances de bureau : les motifs externes et les motifs internes au travail. C'est-à-dire qu'on peut être crispé. e par un collègue concernant le (son) boulot. Ou bien par des faits qui n'ont absolument rien à voir avec l'entreprise, mais avec la personne elle-même.
Accrochez-vous : continuez de faire votre travail tout simplement et de le valoriser à votre manière c'est-à-dire avec sobriété et vérité. Essayez le plus possible d'ignorer les attaques et rétablissez les «vérités» quand cela est nécessaire, avec calme et raison.