Se dit d'un aliment, en particulier de la viande, conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme, ainsi que du lieu où il est vendu. (Pour la viande, une des principales prescriptions est l'ablation du nerf sciatique de l'animal et l'élimination du sang qui peut rester après l'abattage.)
Un aliment est Casher lorsqu'il est conforme aux principes véhiculés par le Judaïsme donc lorsqu'un Juif peut en faire la consommation. De sa conception à sa consommation, l'aliment Casher doit obligatoirement être supervisé par un rabbin afin d'obtenir une certification.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
Les aliments cashers, donc permis, sont : Les produits consommés dans leur état naturel ou état de récolte, comme les légumes et les fruits. Les produits carnés provenant de ruminants ayant des sabots fendus donc les bovins, les caprins, les ovins, les cerfs et chevreuils, abattus selon les prescriptions de la Loi.
Conformément à cette règle, les aliments casher sont clairement étiquetés par catégorie, et une lettre ou un chiffre accompagne le label de certification, à savoir : « D » (Dairy ou produits laitiers), « M » (Meat ou viande) et Pareve ou parve (produits neutres, qui ne contiennent ni viande ni lait).
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
Il est interdit de consommer ensemble viande et produits lactés.
Les aliments conformes à ce code alimentaire sont dits « cachers », c'est à dire « aptes » ou « convenables » à la consommation. Pour qu'une viande soit cacher, il faut déjà qu'elle provienne d'un animal « pur ». Si c'est le cas, il faut ensuite qu'elle soit préparée puis consommée selon des règles bien précises.
Pour être considéré comme casher, un juif doit être impliqué dans tout le processus de vinification, depuis la récolte du raisin jusqu'à la fermentation et à la mise en bouteille. Tous les ingrédients doivent être casher, y compris les protéines utilisées pour la clarification et la stabilisation du vin.
L'acte est accompli par un shohet, spécialiste dûment autorisé et formé aux lois de la shehita. Il coupe, au moyen d'un couteau particulier, la trachée, l'œsophage, les artères carotides et les veines jugulaires ; la bête abattue est suspendue la tête en bas de façon qu'elle se vide de son sang.
En plus de la petite taille du marché casher, la différence de prix vient aussi du coût de la cashérisation et des autorités rabbiniques. «La taxe casher prélevée par le Beth Din comprend le contrôle casher mais aussi de quoi financer des activités religieuses, c'est pourquoi les prix sont élevés.
Selon le même organisme, la méthode employée pour la viande kasher et halal entraîne de graves souffrances et deux minutes peuvent s'écouler entre les incisions et la mort de l'animal.
L'abattage des animaux sans étourdissement
Pour l'abattage sans étourdissement préalable, la contention des animaux (tête et corps) est obligatoire. L'opérateur pratique donc directement la phase de saignée, qui consiste à sectionner les principaux vaisseaux sanguins et tissus de la région cervicale.
Au-delà du repas de funérailles, l'œuf occupe une place importante dans le judaïsme. La forme ronde évoque le cycle de vie, mais également de façon plus générale, les cycles de liberté et de servitude, de joie et de souffrance, qui sont intimement liés dans le judaïsme.
Un interdit central de la cacherout
Elles établissent notamment les règles pour préparer la viande, de façon à éviter la consommation de sang, et imposent la séparation entre viande et produits laitiers.
Sont autorisées les viandes provenant de quadrupèdes ruminants à sabots fendus. Le porc, le lapin, le cheval, etc., sont interdits. Par ailleurs, les poissons ne comportant ni nageoires ni écailles (anguilles, raies?), les reptiles, les mollusques sont exclus.
L'aliment qui satisfait à ce code alimentaire est considéré comme pur et est traditionnellement appelé « casher ». Le respect des règles de la cacherout constitue un fondement important de l'identité juive. Toutes les bières Duvel Moortgat sont contrôlées chaque année par un rabbin mandaté par le rabbinat de Londres.
Cette interdiction a aussi été étendue à la volaille, de crainte qu'un païen ou un Juif ignorant, voyant un Juif instruit consommer de la volaille à la crème, ne vienne à penser qu'il consomme un mélange lacté/carné ; il est même interdit de tirer profit de ces mélanges, en les cuisinant pour un client non juif.
L'interdit du mélange lacté/carné
Cet interdit se rapproche également de celui d'abattre le même jour une mère et son petit, rejoignant ainsi l'interdiction de cruauté envers les animaux. Enfin, une interprétation plus récente est d'ordre symbolique : le refus de mélanger la vie (le lait) et la mort (la viande).
Gardez de petits encas avec vous.
Cela vous permettra de rester rassasié sans consommer de calories vides. Cela rendra aussi les autres moins curieux à propos de ce que vous mangez, car ils vous verront grignoter pendant toute la journée.
Tous les aliments provenant du lait ou contenant du lait sont classés comme produits laitiers, y compris le lait, le beurre, le yogourt et tous les fromages (durs, mous et crémeux). Les produits laitiers doivent répondre aux critères suivants pour être considérés cachères : Ils doivent provenir d'un animal cachère.
Chocolat certifié cachère
La mention Kosher Dairy-Equipment (produits laitiers cachères) indique que le produit contient du lait ou des produits laitiers (fromage, crème, beurre) provenant d'un animal cachère et sous la supervision du Rabinat.
Dans la religion juive, les aliments carnés et lactés ne sont jamais associés. On ne peut par exemple consommer, après un repas à base de viande, un dessert à base de beurre. L'utilisation d'huile ou de margarine est donc très courante dans la cuisine juive, même pour la pâtisserie.
Concernant les poissons, il n'y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n'est pas cacher : "Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n'a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous." (Deutéronome, XIV, 9-10).
Crustacés. La consommation des crustacés est prohibée par le judaïsme ; de même, plusieurs peuples refusent (ou refusaient) de manger les crabes, en Europe, en Afrique, etc.