Le soin relationnel prend la relation comme support : c'est la relation, par les interactions entre le soignant et le soigné, qui amène les éléments qui vont soulager la personne.
« Ensemble des attitudes, des comportements spécifiques et volontaristes, des actes, des paroles tant réalistes que symboliques qui sont proposés par un soignant, un accompagnant, à une personne en difficulté de santé. »
1. Relatif aux relations entre les individus.
La relation soignant/soigné n'est pas une relation de salon, elle a pour but l'aide et le soutien de la personne soignée jusqu'à son retour à l'autonomie. » - Relation de civilité : code culturel et social ritualisé, convivialité dans l'échange, relation spontanée.
Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
Pour instaurer un climat de confiance et s'affilier au patient, il est important que le thérapeute soit empathique à l'égard du patient, et authentique dans ses propos et dans les sentiments qu'il manifeste. Cette attitude du thérapeute permet au patient de se sentir écouté, compris et respecté.
Personne qui reçoit des soins.
L'écoute active, l'observation, le soutien, la vérification de la compréhension du patient ou encore l'accueil de ses émotions : la relation soignant-soigné doit requérir toute notre attention.
La communication, acte de soin quotidien, est un élément central du soin ; c'est l'un des principaux facteurs de satisfaction, mais aussi d'insatisfaction des usagers, qu'ils soient patients ou proches.
Communiquer avec bienveillance et empathie est la base de la relation soignant-soigné. Cela permet d'accompagner, de faciliter, de faire accepter les soins et de motiver le patient à évoluer vers un mieux-être.
En situation de soins, le professionnalisme commande des attitudes et des comportements qui se distinguent de ceux généralement adoptés en famille ou dans un groupe social. Par exemple, auprès du malade, l'infirmière doit toujours adopter un agir sérieux, bienveillant, respectueux et responsable.
Selon Hildegard Peplau, la relation d'aide est un système de liens révélant chez une personne, une représentation de son monde et un processus d'intégration de ses besoins. Le but de la relation d'aide est d'identifier la représentation, le modèle du monde de la personne.
Relation : lien, rapport entre deux individus qui leur permet de faire connaissance. Confiance : croire en la valeur humaine, affective, professionnelle d'une autre personne qui nous rend incapable d'imaginer que celle-ci peut nous trahir, être incompétente.
Prendre Soin, c'est s'enquérir de l'environnement direct de la personne et contribuer à son bien-être. C'est également le rôle des soins relationnels, qui sont des interventions verbales et/ou non verbales, fondés sur des techniques de communication visant à apporter une aide ou un soutien psychologique.
Donner sa confiance au soignant c'est accepter la démarche clinique, permettre à ce même soignant de travailler. Accorder sa confiance au malade c'est, entre autre, comprendre sa demande de soins, la respecter.
Saluer le patient (si possible sans masque) et établir un contact visuel est important, ainsi que poser trois ques- tions auxquelles le patient peut répondre affirmativement. Cela permet d'établir une relation de confiance.
En fin de vie, il peut recourir à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie qui permet de plonger le patient dans un état d'inconscience, tout en traitant sa souffrance. Cette sédation profonde ne peut être mise en œuvre qu'à l'issue d'une procédure collégiale.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
L'agressivité est une forme du comportement humain ou animal qui se manifeste par de la violence à l'égard d'autrui ou de soi-même. Traduisant une force instinctive naturelle, elle est un phénomène normal tant qu'elle est canalisée ou maîtrisée.
Pour rassurer la personne anxieuse et tenter de calmer son anxiété, il est recommandé de lui demander « Est-ce que tu as déjà réussi à vaincre cette crainte au moins une fois ? », si l'anxieux répond positivement, lui demander ce qu'il a fait puis le refaire avec lui.