Les sols très peu profonds ne représentent que 10 % de la surface et les sols moyennement profonds 20 %. Ils sont localisés surtout dans le quart Sud-Est de la France et correspondent surtout à des sols développés sur des roches calcaires ou à des sols d'altitude.
Pour savoir si votre terre est calcaire ou acide, versez dessus un peu de vinaigre blanc. Selon la réaction vous pourrez identifier votre type de sol : Plus la réaction est effervescente, plus le sol est calcaire. Si la réaction est faible, le sol est neutre.
3 paramètres importants qui définissent un sol
Une terre équilibrée, que l'on nomme communément terre franche, se compose de 50 à 70 % de sable et de 15 à 20% d'argile ; elle possède un bon drainage mais également une capacité de rétention d'eau satisfaisante, ainsi qu'une fertilité élevée.
Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique. Pauvres en éléments nutritifs, ces sols sont aussi pauvres en réserve d'eau (sols lessivés).
Remblais. Si le « bon sol », celui qui supportera le poids de la maison, se situe en dessous d'une couche instable (remblais), on utilisera des fondations sur puits.
Lorsque la terre est bien équilibrée en argile, sable, calcaire et humus (20 % d'argile, 10 % de calcaire, 65 % de sable et 5 % d'humus), on parle de « terre franche », qui est la terre de jardin idéale.
Le sol sableux : c'est un sol léger qui ne retient pas beaucoup d'eau (et donc les fertilisant). Lorsqu'on le prend dans les mains, il s'effrite. Le pH de ce type de sol est de 6,2 à 6,6. Le sol acide : la terre est d'aspect foncé, riche en humus (issue de la décomposition des matières organiques végétales).
Quels sont les signes d'une bonne terre :
Sa couleur est foncée car elle contient de l'humus. Le sous-sol est grouillant de vie et il est aéré par de nombreux vers de terre qui creusent leurs galeries. Sèche ou humide, la bonne terre retient juste ce qu'il faut d'air et d'eau car sa structure est meuble et grumeleuse.
Les Sols sableux ont généralement une texture grossière jusqu'à 50 cm de profondeur et par conséquent retiennent peu d'éléments nutritifs et ont une faible capacité de rétention d'eau.
Support physique des cultures, un sol fertile doit avoir une structure et une profondeur qui permettent aux plantes de développer leurs racines pour s'ancrer, retenir l'humidité et évacuer l'eau en excès. Sa composition doit permettre un bon approvisionnement en éléments nutritifs (N,P,K), en eau et en oligo-éléments.
La «terre noire commerciale» est en fait de la tourbe prélevée au fond des tourbières, sous la tourbe blonde qu'on vend sous le nom de tourbe horticole (peat moss). Cette tourbe presque noire est très acide et essentiellement sans valeur nutritive.
La profondeur du sol se définit comme la profondeur jusqu'à l'apparition de la roche non altérée. Le sol s'épaissit au détriment de la roche dans laquelle il se développe.
Il n'y a pas un sol, mais des sols.
On trouve ainsi des sols sableux riches en matière organique (climat froid), mais également des sols rouges et profonds (climat tropical). Les spécialistes des sols (les pédologues) classent notamment les sols selon leur composition et leur texture.
Le meilleur moyen de connaître la nature d'un terrain, c'est d'y faire une étude de sol géotechnique. La loi ELAN (Evolution du Logement, de l'Aménagement et du Numérique) impose la réalisation systématique de cette étude de sol depuis 2020. Elle vise à réduire les risques de sinistres.
Ces plantes permettent de régénérer la terre du potager, et de fournir des engrais naturels, sans avoir besoin de recourir à des ajouts chimiques. Parmi les plantes les plus fréquemment utilisées comme engrais vert, on trouve le trèfle, les pois, les fèves, la phacélie, la moutarde ou encore le sarrasin.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveau sol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
Pour un sol fertile , il existe quelques méthodes simples à mettre en œuvre qui permettront d'avoir un bon sol et d'obtenir de beaux légumes par exemple. Culture sur buttes, utilisation d'outils comme la grelinette qui permet de décompacter le sol sans le retourner, utilisation d'engrais verts, de paillis.
On appelle « sol limoneux » une terre riche en limons. Typique des bords de Loire, ce sol particulier a été déposé par les alluvions. Il s'oppose au sol sableux comme au sol argileux. Le sol limoneux contient moins de 10 % d'argile.
Avoir un sol calcaire est souvent assimilé à une calamité par les jardiniers. On parle de sol calcaire lorsque la terre contient de 10 à 30% de carbonate de chaux, toujours associé à de l'argile, ce qui donne une terre en outre plutôt collante...
la texture limoneuse qui est assez riche en matière organique mais qui peut en revanche être dure en surface en cas de pluie abondante ; la texture sableuse qui est extrêmement aérée et facile à travailler, mais pauvre en matière organique.
Un sol humide est un sol où l'eau stagne. Le sol humide retient donc l'eau, car les pluies s'écoulent très difficilement. Par exemple, les terres argileuses sont des terres humides qui conservent l'eau après une averse. Un sol humide se situe souvent en point bas, au fond d'une vallée.
Quand l'horizon d'accumulation d'argile et de fer d'un luvisol vient à l'affleurement suite à une érosion partielle, le sol paraît en surface beaucoup plus "rouge" que là où les horizons limoneux superficiels n'ont pas été complètement érodés.
Le tchernoziom (en russe : чернозём, contraction de чёрная земля, tchyornaïa zemlia, « terre noire ») est un type de sol riche en humus. On rencontre également dans certains textes le terme tchernozem.