Ironique signifie qui fait preuve d'ironie. Ce terme qualifie des propos ou un comportement ironique. C'est-à-dire qu'une personne donne un sens caché à ses propos, souvent moqueurs ou à l'opposé de ce qui est énoncé.
IRONISTE, subst. Personne (écrivain, polémiste) qui utilise l'ironie. Grattez l'ironiste, vous trouvez l'élégiaque (Barrès, Barbares,1888, p.
Il y a donc dans un énoncé ironique un décalage entre ce qui est dit et ce qu'il faut comprendre. Les principaux procédés de l'ironie sont l'antiphrase, l'hyperbole, l'emphase, la litote, la prétérition, la parodie ou encore l'utilisation d'un lexique inadapté au sujet abordé.
Le ton ironique est employé par l'auteur dans l'intention de créer une complicité particulière avec son destinataire (il faut un esprit éveillé pour que l'ironie soit décodée) afin d'en faire son allié.
L'ironie consiste à dire le contraire de ce qu'on veut dire dans le but, non de mentir, mais de railler, de faire rire par le contraste même entre les deux sens.
1. Manière de railler, de se moquer en ne donnant pas aux mots leur valeur réelle ou complète, ou en faisant entendre le contraire de ce que l'on dit : Savoir manier l'ironie. 2. Opposition, contraste entre une réalité cruelle, décevante et ce qui pouvait être attendu : Je ne goûte pas l'ironie de la situation.
pourquoi peut on dire qu'une personne ironique fait semblant? Utiliser l'ironie une fois de temps en temps, ça peut être très drôle, et montrer une finesse d'esprit. Le faire systématiquement, ça démontre un manque d'intelligence sociale et de connexion avec ses besoins.
Politesse du désespoir pour Boris Vian, l'humour est un exercice d'autodérision, de plaisanterie, tandis que l'ironie vise davantage à discréditer autrui. En effet, avec un sentiment affiché de supériorité, morale ou physique, elle rit de l'autre, se gausse sans bienveillance, brocarde souvent ad hominem.
Le sarcasme, du grec sarkasmos (σαρκασμος) « rire amer » (de sarkazo, σαρκάζω, « ouvrir la bouche pour montrer les dents ou brouter comme font les herbivores ») est une forme d'ironie, mais mordante, acerbe, voire cruelle et insultante. C'est une ironie plus violente, plus incisive. Elle attaque franchement.
Son but serait de critiquer, voire de ridiculiser, la position tenue par la personne qui pourrait tenir un tel discours de manière sincère. L'ironie permet au locuteur de se distancier du discours qu'il produit. La compréhension de l'ironie reviendrait pour un interlocuteur à reconnaitre les différents rôles joués.
Antiphrase. Une antiphrase est une figure par opposition qui formule une idée mais en exprime implicitement l'idée contraire. C'est la figure de style exprimant l'ironie par excellence.
Quand on parle du comble de l'ironie, c'est pour insister sur le côté absurde d'une situation déjà pas terrible : "Il a fait un aller retour de 50 km pour aller chercher ses clefs. Comble de l'ironie.
Utiliser un ton de voix sarcastique lorsqu'on prononce une phrase sert à transmettre le message inverse que nos mots. Le sarcasme est parfois un moyen d'autodérision, mais il est utilisé le plus souvent pour marquer un sentiment d'irritation.
L'ironie socratique consiste, pour le philosophe, à feindre l'ignorance afin d'exposer la faiblesse de la position d'une autre personne et lui en faire prendre conscience.
Le rire est principalement déclenché par l'humour, le chatouillement ou par le rire lui-même. En effet, comme le bâillement, le rire est contagieux, c'est-à-dire qu'il est communicatif. Il peut même, dans certains cas, amener à des épidémies de rire.
Du rire franc au rire fou
On peut également « rire de bon cœur », « rire aux anges » (un peu béatement), « rire comme un fou », « rire aux éclats », « rire aux larmes », « rire à gorge déployée », mais aussi, comme on disait anciennement, à gorge rompue ou étendue. Ou encore : « rire à ventre déboutonné ».
dérision, esprit, humour, malice, moquerie, persiflage, raillerie.
L'ironie peut également être dirigée vers un tiers (hétéro-ironie) ou vers le locuteur lui-même (auto-ironie). L'énoncé ironique réalise toujours un acte indirect de critique du discours de la cible, qu'il soit positif (louange par le blâme) ou négatif (blâme par la louange).
Emprunté au latin ironia , lui même du grec ancien εἰρωνεία , eirôneía (« action d'interroger en feignant l'ignorance »), dérivé du participe présent ἔίρων (« qui interroge, et par extension qui feint l'ignorance ») du verbe ἔρομαι (« demander, interroger »).
Il faut que ce sujet soit factuel, non fictionnel. Un texte ironique doit parler de ce monde partagé par tous. Si le sujet n'était pas réel, l'auteur ne pourrait pas être assez sérieux dans son ironie. Car le rire de l'ironie est vraiment chose sérieuse, ou plutôt, sério-comique, comme le dit Bakhtine. .
Un texte est ironique lorsque l'auteur dit le contraire de ce qu'il veut faire entendre au lecteur.
L'antiphrase est une figure de style par laquelle on dit quelque chose dans le but d'exprimer le contraire de ce que l'on pense réellement, afin de créer un effet d'ironie ou de dénoncer quelque chose.
L'antiphrase
Le mot vient du grec anti-, « contre », et de phrazeïn, « exprimer, dire ». L'antiphrase revient donc à « dire le contraire ». Comment ? En employant un mot, un groupe de mots ou une phrase dans un sens contraire à sa véritable signification, le plus souvent par ironie.