Les troubles du langage oral correspondent à un trouble de l'articulation, à un retard de parole ou de langage, à un bégaiement ou à une dysphasie. Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Le trouble développemental du langage (TDL), anciennement appelé dysphasie et trouble primaire du langage, est un problème neurologique. Cela signifie que le cerveau des personnes présentant ce trouble fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage.
Les troubles du langage, appelés aussi troubles « dys », ne sont pas rares chez les enfants. Il en existe 4 types : la dyslexie, la dysgraphie, la dysorthographie, la dyscalculie.
L'orthophoniste établit un bilan de dépistage de troubles du langage grâce à des tests spécifiques. L'évaluation porte sur l'articulation, la capacité à répéter voyelles, syllabes, mots de difficulté croissante et l'aptitude à s'exprimer correctement.
Le traitement des troubles du langage oral de l'enfant repose essentiellement sur la rééducation orthophonique, très souvent efficace et suffisante. D'autres professionnels de santé peuvent toutefois être associés, en fonction du type de trouble et de sa sévérité.
Une autre cause du retard peut aussi être liée à son audition. Si bébé ne parle pas, c'est peut-être qu'il n'entend pas bien ce qu'on lui dit ! Le retard du langage peut aussi être lié à un trouble psychique qui va freiner l'enfant dans son développement (un deuil ou une séparation par exemple).
La plupart des enfants disent leur premier mot entre 10 et 16 mois et font des phrases courtes à l'âge de 2 ans. Toutefois, certains tout-petits commencent à parler un peu plus tard, sans que cela soit inquiétant.
Jouer, parler, lire, il faut qu'il soit dans un bain linguistique permanent », conseille l'orthophoniste. Elle pense aussi qu'il ne faut pas obliger l'enfant à répéter chaque mot. « Si l'enfant fait des erreurs, l'adulte peut reformuler et leur petit répétera, spontanément ou pas, ce qu'il a entendu.
Mieux vaut consulter si : votre enfant a des défauts de prononciation, n'articule pas bien les mots, ne fait pas des phrases claires et bien construites (il parle en style télégraphique), a du mal à comprendre lorsqu'on lui parle, ne cherche pas à jouer avec les mots (les rimes, les syllabes…).
Si un enfant ne parle vraiment pas ou s'arrête de parler, il peut y avoir des raisons médicales. L'enfant peut notamment être sourd, avoir une otite sévère non-douloureuse, un bouchon. Son audition étant affectée, l'apprentissage du langage est nécessairement retardé ou stoppé.
L'absence de langage d'un enfant à 24 mois est un signe de quelque chose qui mérite d'être élucidé. Plusieurs raisons peuvent motiver ce retard de langage. Trois pistes doivent être étudiées en priorité : il peut s'agir d'un problème d'audition, d'un trouble spécifique du langage oral, ou d'un trouble autistique.
Votre enfant n'est pas en avance pour le langage, c'est le moins qu'on puisse dire mais pas en retard pathologique. Il faut surveiller la mise en place de son langage sans pour autant s'inquiéter. Il va aller chez le pédiatre pour l'examen obligatoire des 24 mois.
Facteurs de risque
Ainsi, une surdité, mais aussi la fréquence d'otites séreuses dans la petite enfance, des troubles psychomoteurs, un Trouble envahissant du développement (TED) ou bien encore une épilepsie, constituent des facteurs aggravants en raison des troubles langagiers associés (Dellatolas & Peralta, 2007).
Pour stimuler la parole et le langage chez un enfant âgé de 1 an à 2 ans : Lui lire des livres avec des histoires simples et avec des images colorées. Lui donner le bon modèle des mots. Lui répéter souvent les mots qui sont nouveaux pour lui sans exiger qu'il les répète.
Une pauvreté du langage : l'enfant parle peu et s'exprime très mal. Il n'utilise que des phrases courtes de deux ou trios mots, avec une syntaxe peu fiable ; Une pauvreté du vocabulaire : l'enfant n'utilise pas ou très peu les pronoms dans ses phrases.
La dysphasie est un trouble neurologique qui est présent dès la naissance de la personne atteinte. De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique.
À 3 ans, l'enfant peut avoir une vocabulaire incluant entre 300 et 800 mots. Cet écart peut s'expliquer par des différences de personnalité et d'intérêts chez l'enfant. Ce vaste lexique lui permet de faire des phrases de 3-4 mots. Il commence à parler des événements passés ou de ceux qui auront lieu dans le futur.
Quand les parents ou les enseignants rapportent qu'un enfant a des difficultés à suivre les consignes, à produire des phrases grammaticales, à exprimer des idées et à trouver les mots au-delà de l'âge de 5 ans, une référence devrait être faite à l'orthophoniste de leur école.
Un trouble de langage et un retard de langage sont deux choses distinctes. Pour ce qui est du trouble du langage, nous pouvons parler, entre autres, du bégaiement et de la dysphasie. Pour ce qui est du retard, l'enfant suit le développement normal du langage, mais a besoin de plus de temps pour vivre chaque étape.