Les bouffées délirantes se caractérisent par un ou plusieurs épisodes de délire passager pendant lesquels la personne tient des propos incohérents ou adopte un comportement irrationnel. Elles apparaissent de façon soudaine et brutale, chez des individus qui n'ont jamais connu de troubles psychiques auparavant.
Parmi ces facteurs, on trouve des chocs émotionnels : deuil, échec professionnel ou scolaire, séparation conjugale, accident, accouchement, surmenage. Mais également la prise de toxiques comme l'alcool, les drogues (LSD, cocaïne, amphétamines..) ou de médicaments (antidépresseurs, corticoïdes, antituberculeux..).
Comment soigne-t-on les bouffées délirantes ? Toute personne ayant développé une bouffée délirante doit être hospitalisée afin de subir des examens et une recherche des causes de son délire. En l'absence de récidive, un traitement médicamenteux est prescrit, limité à quelques mois.
Les bouffées délirantes sont des crises de délire qui surviennent brusquement, chez une personne jusque-là sans troubles psychiques connus, et disparaissent souvent au bout de quelques jours ou semaines.
Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Les causes possibles des délires
Ce trouble peut être causé : Par un état dû à une maladie (psychique, tumeur cérébrale, certaines formes d'épilepsie, toutes les maladies neurocognitives sans exception).
Difficile de faire revenir à la raison une personne persuadée qu'on lui en veut ou qu'on cherche à lui nuire. Ne plus être dans le déni de ce que ressent cette personne peut aider à lui faire surmonter sa crise de parano. Retirez-moi les caméras !
Sa symptomatologie recouvre les manifestations suivantes : des idées délirantes, des hallucinations, un discours désorganisé, un comportement désorganisé ou catatonique.
Chez les patients schizophrènes, les troubles du sommeil et notamment l'insomnie, sont liés à une augmentation des pensées suicidaires et des tentatives de suicide.
"Plutôt qu'une maladie, les hallucinations sont davantage un symptôme de troubles potentiellement graves (tumeur cérébrale, psychose, toxiques, effets secondaires de médicaments…) nécessitant en premier lieu l'avis urgent d'un médecin afin d'en préciser la cause", note le Dr Malekpour.
Les personnes qui vivent un épisode psychotique aigu peuvent parfois être violentes. Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
1. Exhalaison ou inspiration soudaine et intermittente par la bouche : Aspirer une bouffée de tabac. 2. Souffle rapide et passager de l'air, d'une vapeur, etc. : Des bouffées d'air frais.
Le DSM-5 définit une idée délirante (delusion en anglais) comme une "croyance figée qui ne change pas face à des preuves qui la contredisent". Des idées délirantes sont notamment présentes dans deux troubles psychotiques : le Trouble délirant (dont elles sont le critère diagnostic central) et la Schizophrénie.
A l'extrême, ceci peut aller jusqu'à des stéréotypies gestuelles (parole explosive, balancement saccadé du cou) ou des comportements déroutants : éclats de rire dans une situation grave ou, au contraire, pleurs inattendus.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
La logorrhée est un symptôme souvent présent dans les maladies psychiatriques et neurologiques chroniques. La personne ne se rend pas compte de son trouble, c'est pourquoi il est important de lui expliquer régulièrement ce qui lui arrive pour essayer de contenir son flux verbal.
Psychose due aux drogues : la consommation de drogues, telles que la marijuana, la cocaïne, le LSD, les amphétamines et l'alcool, peut parfois entraîner des symptômes psychotiques. Psychose organique : des symptômes psychotiques peuvent survenir à la suite d'une maladie physique ou d'une blessure à la tête.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
La personne paranoïaque interprète tout et croit voir partout des sous-entendus humiliants, agressifs, menaçants pour elle.
manifestations physiques : accélération du rythme cardiaque (palpitations, tachycardie), pâleur, tremblements, transpiration, sensation de d'étouffement ou d'étranglement, douleurs thoraciques, nausées, vomissements, vertiges, maux de tête … signes comportementaux : prostration ou agitation sans but, déambulation …
Si possible, proposez-lui plusieurs moyens de l'aider pour lui donner le sentiment de maîtriser la situation. Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier.
Causes de la paranoïa
Comme dans la plupart des affections psychiatriques, il n'existe pas une cause unique de la paranoïa. "La psychose paranoïaque provient d'une perturbation de la dopamine dans le cerveau et se traite par antipsychotiques. Les facteurs déclenchant précis sont inconnus à ce jour.