Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
L'effondrement autistique se produira en présence ou en l'absence d'un auditoire. Elle peut avoir lieu lorsque la personne autiste est tout à fait seule. Il s'agit d'une réaction à une surabondance de stimuli externes qui conduit à une explosion émotionnelle (ou à une implosion).
Comme la crise est plus intense qu'un shutdown, il faudra plus de temps pour que la personne en revienne. Il vaut mieux attendre d'être sûr que tout va mieux avant de venir lui parler, plutôt que de risquer d'empirer la situation avec des stimulus inattendus.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut.
Les moments de solitude chez les personnes autistes leur permettent aussi de restaurer leur énergie et de moins solliciter leurs sens qui peuvent être mis à rude épreuve dès qu'il y a un groupe de personnes. Traduction libre : Seul, l'enfant n'a pas de déficit qualitatif des interactions sociales.
Les personnes avec un trouble du spectre de l'autisme sont souvent sujettes aux crises d'angoisse, crises pouvant aller jusqu'à l'effondrement ou au repli autistique. Celles-ci se traduisent par un mal-être, une peur ou une perte de contrôle face à une situation qui se produit ou va se produire.
Certaines personnes autistes ne veulent pas être touchées parce que ça leur fait mal. L'hypersensibilité tactile, ça existe. Certaines personnes autistes ont quelques parties du corps tellement sensibles que même un effleurement est difficile à supporter.
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) n'est PAS UNE MALADIE! Donc l'autisme ne se guérit pas. Si ce genre d'intervention fonctionnait vraiment, qu'elle avait fait ses preuves, qu'elle améliorait vraiment le fonctionnement autistique, la totalité des parents d'enfants autistes mettraient ce genre de régime en place.
Le meltdown est une forme d'incapacité à retenir une surcharge émotionnelle. Là encore nous ressentons une explosion intérieure, mais nous ne pouvons pas la retenir, la contenir. Les manifestations extérieures sont assez troublantes et parfois violentes à voir ou à vivre pour l'extérieur.
À cause de cette anxiété - ou pas, l'enfant pourrait afin de s'autoréguler, afficher des comportements inhabituels tels que tourner en rond ou sur lui-même ou se balancer.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Le pronostic dépend du retard mental, de la présence d'une épilepsie associée, et de l'apparition du langage avant l'âge de 6 ans. Pendant la puberté, une aggravation peut apparaître pendant quelques années, avec un retour à l'état antérieur dans la plupart des cas.
Cette intégration sensorielle particulière, propre à l'autisme, s'accompagne aussi d'un sentiment d'enveloppement du corps : l'eau offre un cocon dans lequel on se sent en sécurité (si l'accompagnant est rassurant, bien sûr).
Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse. Elles pourront par contre ne pas toujours reconnaître les signaux sociaux envoyés par une autre personne. Elle peuvent aussi ne pas toujours reconnaître leurs propres émotions.
Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
Ils ne sont pas solitaires mais plutôt indifférents. Certains enfants autistes vont parler tardivement, vers 4 ans et vont acquérir un bon langage mais ce dernier est souvent écholalique et les intonations peu appropriées.
En effet, une personne autiste n'aura peut-être pas une sexualité génitale comme nous pouvons l'imaginer par exemple, mais ce sera sa sexualité, qui doit lui être épanouissante car c'est avant tout ce qui est recherché lors d'un comportement sexuel.
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?
Il peut ne pas savoir parler, il peut avoir le langage oral, mais ne pas s'en servir pour communiquer avec les autres, il peut savoir parler et communiquer, mais pas toujours d'une manière appropriée. Un des troubles du langage assez fréquent chez les enfants autistes est l'écholalie.