Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
La psychose se définit comme une perte de contact avec la réalité. Lorsqu'une personne a de la difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas, elle vit un épisode psychotique. Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte.
C'est lorsque la cause des hallucinations ou des idées délirantes est la consommation d'une substance addictive. Les symptômes apparaissent pendant ou après l'utilisation de la substance causale et peuvent persister quelques jours.
Lorsque nous renversons ainsi la question, le psychotique, s'il répond, prend le risque de se tromper : c'est là un risque majeur pour lui, lui qui éprouve si douloureusement le sentiment du vide de sa pensée, la menace de l'imbécillité. C'est bien pourquoi souvent il ne pose des questions que sur ce qu'il sait déjà.
Le traitement de la psychose doit être précoce pour plus d'efficacité. Les traitements de ce genre de troubles reposent sur une combinaison de médicaments, des antipsychotiques et une prise en charge psychiatrique. Ce soutien s'étend souvent aussi aux membres de la famille.
Les données probantes sont limitées en ce qui concerne le traitement pharmacologique le plus efficace de la dépression psychotique : monothérapie avec un antidépresseur, monothérapie avec un antipsychotique, un autre traitement (par exemple la mifépristone), ou association d'un antidépresseur et d'un antipsychotique.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.
La schizophrénie fait partie des psychoses. C'est une maladie grave, qui peut avoir des répercussions dramatiques. Contrairement aux idées reçues et à l'étymologie (schizo – fendre et phren– esprit), elle n'est pas un dédoublement de la personnalité.
La schizophrénie se manifeste par une incapacité à discerner le réel de l'irréel.La personne touchée n'est pas consciente de sa maladie. Elle apparaît le plus souvent chez les adolescents et les jeunes adultes.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Au cœur de la dépression, c'est la régulation émotionnelle qui est atteinte, mais toutes les autres fonctions révèlent également des difficultés à travers les symptômes. Les émotions, changements d'humeur, pensées, perceptions et comportements sont tous liés à l'activité des cellules nerveuse de notre cerveau.
Plusieurs autres symptômes peuvent également être présents : difficultés de concentration, sentiment de culpabilité excessive ou dévalorisation de soi, sentiment de désespoir face à l'avenir, pensées de mort ou de suicide, sommeil perturbé, changements d'appétit ou de poids, et sentiment de grande fatigue ou de manque ...
En conclusion, et en restant dans l'enseignement lacanien, dans la mesure où le discours de l'Autre précède la naissance du sujet, on peut dire qu'on naît futur psychotique si l'on est baigné jusqu'à l'âge de raison dans un discours où le Nom-du-Père est forclos, tandis qu'on pourrait le devenir en rejetant l'auteur de ...
Parmi les médicaments de cette catégorie, citons la rispéridone (Risperdal), la quétiapine (Seroquel), l'olanzapine (Zyprexa), la ziprasidone (Zeldox), la palipéridone (Invega), l'aripiprazole (Abilify) et la clozapine (Clozaril).
La psychose blanche est une psychose dans laquelle il n'y a pas de signes délirants ou hallucinatoires : Elle est aussi désignée sous le nom de psychose non-hallucinatoire. Elle est caractérisée par un blanc de la pensée. Il s'agit d'un concept psychanalytique mis à jour en 1973 par André Green et Jean-Luc Donnet.
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
Dans les phases aiguës de la maladie, l'alcool et les drogues sont les principaux facteurs de risque qui conduisent à des comportements agressifs. L'alcool et les drogues augmentent en fait les épisodes de violence verbale et physique, même s'ils réduisent l'irritabilité et les crises d'agitation psychomotrice.
Les scientifiques ont observé que, chez les personnes atteintes de troubles bipolaires et souffrant d'épisodes maniaques fréquents, le cortex cérébral (il s'agit de la couche la plus superficielle du cerveau) était anormalement fin.
Globalement, elles considèrent que leur corps réagit mal et surtout trop violemment aux événements de vie problématiques, et que cela implique, avant toute chose, de prendre impérativement des médicaments, essentiellement des régulateurs de l'humeur, sans jamais céder sur ce point.