En microéconomie, les déséconomies d'échelle sont les inconvénients de coût que les entreprises et les gouvernements accumulent en raison de l'augmentation de la taille ou de la production des entreprises, ce qui entraîne une production de biens et de services à des coûts unitaires plus élevés.
Les déséconomies d'échelle sont le processus qui se produit dans les entreprises, par lequel les coûts unitaires de chaque bien ou service augmentent chaque fois qu'il y a une augmentation du nombre d'unités produites.
Les deux types d'économies d'échelle
Les économies d'échelle internes qui proviennent des actions menées directement par l'entreprise : meilleure répartition des coûts fixes, division du travail optimisée, R&D plus développée ou encore stratégie marketing efficace.
Quoique proche, c'est une notion distincte des rendements d'échelle : les économies d'échelle mettent ici en relation le coût de production unitaire en fonction des quantités produites tandis que les rendements d'échelle mettent en relation les quantités produites en fonction du volume de facteurs mis en œuvre.
Il y a économie de gamme (ou de portée ou d'envergure) quand une compagnie qui produit 2 biens (ou plus) peut atteindre un volume de production supérieur ou avoir des coûts de productions inférieurs par rapport à 2 entreprises (ou plus) produisant chacune un seul bien (avec une même quantité de facteurs).
Une entreprise bénéficie d'économies d'échelle lorsqu'une augmentation des volumes produits conduit à une baisse de son coût de production unitaire. De façon générale, une entreprise supporte à la fois des coûts fixes et des coûts variables dans le cadre de ses activités de production.
Qu'est-ce qu'une économie d'échelle négative ? Pour une économie d'échelle négative, l'élasticité d'échelle est de moins de 1 %, ceci malgré un investissement dans la production, il n'y a pas de rentabilité. Un tel type d'économie d'échelle est constaté en cas de limites de rendement.
Le coût de revient (ou coût unitaire) correspond à la somme de l'ensemble des charges directes et indirectes, supportées par l'entreprise pour produire un bien ou offrir un service, rapportée à la quantité de biens produits ou de services rendus.
On dit qu'une production se fait à rendements croissants quand le coût moyen de production diminue au fur et à mesure que la quantité produite augmente.
Il faut échanger, jouer la transparence, partager en permanence votre stratégie, articuler projet politique et stratégie de changement d'échelle, gouvernance et stratégie de financement… Il faut surtout assumer la dimension politique de vos entreprises.
Outre un agrandissement efficace de l'entreprise, une telle économie d'échelle peut en particulier être obtenue par une baisse des coûts de production, par des normes ou par une augmentation du pouvoir d'achat. La baisse des coûts fixes constitue une part essentielle des économies d'échelle.
L'effet d'apprentissage : il exprime l'augmentation de la productivité du travail et résulte de la répétition des tâches par le personnel de l'entreprise (particulièrement pour les activités de main-d'œuvre).
Les facteurs de la compétitivité
La compétitivité prix est la capacité à produire des biens et des services à des prix inférieurs à ceux des concurrents pour une qualité équivalente. Cette notion renvoie ainsi au rapport des prix des exportations françaises au prix des concurrents.
En économie, la productivité est définie comme le rapport, en volume, entre une production et les ressources mises en œuvre pour l'obtenir.
Taux marginal de substitution (TMS). Quantité maximale d'un bien à laquelle un consommateur est prêt à renoncer pour obtenir une unité supplémentaire d'un autre bien. Taux marginal de substitution technique (TMST).
L'analyse économique retient deux grands facteurs de production : le capital et le travail, plus communément dénommés « les machines et les hommes (main-d'œuvre) ». La combinaison de ces deux facteurs est utilisée par les agents économiques, parmi lesquels les entreprises, afin de produire et de créer de la richesse.
Ensuite le coût moyen augmente, pourquoi ? On peu l'expliquer par la loi des rendements décroissants : à partir d'un certain seuil, l'augmentation de la production par l'augmentation du facteur travail se heurte à une baisse de la productivité marginale, ce qui fait augmenter le coût marginal.
Le seuil de rentabilité correspond au niveau de chiffre d'affaires au-delà duquel l'entreprise commence à réaliser un bénéfice.
Dans le monde du commerce, on distingue les concepts de bénéfice brut et de bénéfice net, qui se calculent ainsi : bénéfice brut = prix de vente du produit/service - coût de revient. bénéfice net = bénéfice brut - (charges + amortissement de l'actif + provisions)
Les formules utilisées pour calculer les profits sont les suivantes : Montant du profit = Prix de vente – Prix d'achat. Pourcentage de profit = Montant du profit / Prix de vente x 100.
L'investissement de capacité correspond à l'ensemble des dépenses dont l'objectif est d'accroître durablement les capacités de production ; on le distingue de l'investissement de productivité qui a pour objectif d'abaisser les coûts unitaires en améliorant la productivité des hommes comme des machines.
Les principales raisons de l'effet d'expérience :
- L'effet d'apprentissage : plus on fait quelque chose, plus on apprend à le faire, mieux et plus vite on le fait. Le même bien sera donc produit en moins de temps. - Les économies d'échelle : lorsque le volume de la production augmente, les charges fixes (loyer...)
Comme son nom l'indique, une économie de marché est une organisation de la production dans laquelle les variables économiques fluctuent en fonction des forces du marché, autrement dit de l'offre et de la demande, avec une intervention minimale de l'État.
Le calcul du PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées (du secteur public et privé) à laquelle s'ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l'alcool ou encore les produits importés (droit de douanes).
Le produit intérieur brut aux prix du marché vise à mesurer la richesse créée par tous les agents, privés et publics, sur un territoire national pendant une période donnée. Agrégat clé de la comptabilité nationale, il représente le résultat final de l'activité de production des unités productrices résidentes.