La péritonite appendiculaire est une urgence médicale parce que la vie du patient est en jeu. Elle se manifeste par des douleurs violentes dans l'abdomen. Ce dernier est très dur au toucher (contracture abdominale ou ventre de bois). Les autres signes sont : des nausées, de la fièvre et des vomissements.
Est-ce grave une péritonite ? La péritonite est une urgence médico-chirurgicale pouvant conduire ,en absence de prise en charge, au décès du patient. En cas de prise en charge rapide et adaptée, l'évolution est favorable dans la très grande majorité des cas.
La péritonite désigne une inflammation aiguë, localisée ou généralisée, de la fine membrane qui tapisse les organes présents dans l'abdomen : le péritoine. Sa cause est le plus souvent une infection liée à une perforation d'un organe abdominal dans le péritoine.
Quels sont les symptômes d'une péritonite ? Dans la forme typique de péritonite aiguë surviennent de violentes douleurs abdominales localisées ou étendues d'emblée à tout l'abdomen. Si la douleur est localisée, son siège initial peut orienter vers la cause, et son extension est généralement rapide.
Quel est le risque de complication ? Une péritonite peut être localisée ou se généraliser à tout l'organisme. On parle alors de septicémie. La péritonite généralisée constitue une urgence médicale car elle engage le pronostic vital.
Le traitement chirurgical consiste, selon les cas, soit à traiter la péritonite et suturer l'ulcère par coelioscopie ou par laparotomie, soit, par laparotomie, à traiter en plus la maladie ulcéreuse, par une vagotomie pour l'ulcère duodénal, une gastrectomie pour l'ulcère gastrique ou l'ulcère duodénal insuturable.
Le scanner de l'abdomen est indispensable en cas de doute diagnostique. Il peut retrouver un pneumopéritoine ou un épanchement non visible sur les radiographies simples et peut montrer des signes liées à la cause (appendicite, diverticulite…) dans le cadre d'une péritonite secondaire.
Quand des microbes pullulent, du pus s'accumule à l'intérieur de l'appendice pouvant aller jusqu'à la constitution d'un abcès qui peut lui-même évoluer vers une péritonite généralisée (inflammation du péritoine, la membrane qui enveloppe les organes de la cavité abdominale).
La prévention au moyen d'agents antifongiques tels que la nystatine par voie orale ou le fluconazole réduit le risque de péritonite fongique suite à un traitement antibiotique.
Les traitements suivants sont recommandés par la conférence de consen- sus sur la prise en charge des péritonites communautaires : amoxicilline/acide clavulanique + gentamicine ; ticarcilline/acide clavulanique + gentamicine ; céfoxitine ; céfotaxime ou ceftriaxone + imidazole ; gentamicine + imidazolé (à réserver aux ...
La façon de reprendre son alimentation après l'intervention est importante pour le résultat à long terme. Une alimentation liquide est proposée au début pendant 15 jours puis une alimentation semi-liquide puis mixée et enfin moulinée avant de reprendre une alimentation normale.
Si l'appendicite n'est pas traitée, l'appendice peut éclater (perforation). Cela provoque une infection dans l'abdomen appelée péritonite. La péritonite est potentiellement mortelle.
Lors d'une cœlioscopie , le chirurgien réalise quatre petites incisions et laisse entrer un gaz dans la cavité abdominale. Puis il introduit un appareil d'optique muni d'une caméra et des instruments chirurgicaux. Il réalise l'opération en surveillant ses gestes sur un écran vidéo.
Disparu brutalement le 6 mai dernier, Christophe Revault est décédé des suites d'une péritonite, selon les résultats de l'autopsie dévoilés par L'Equipe. La péritonite est une infection grave du péritoine, la légère membrane qui recouvre et maintient la cavité abdominale, ses viscères et les organes dans l'intestin.
Les infections gastro-intestinales sont des infections virales, bactériennes ou parasitaires qui provoquent des gastro-entérites, des inflammations du tube digestif touchant l'estomac, l'intestin grêle et le côlon. Les symptômes les plus courants sont la diarrhée, les vomissements et les douleurs abdominales.
Lorsque l'appendice est obstrué, les germes et bactéries se multiplient, causant ainsi une infection. Plus rarement, il arrive que l'appendice soit bloqué par : Un corps étranger : accumulation de pépins et /ou graines de fruits et légumes (pommes, raisins, etc.).
Rôle : la fonction du péritoine
"Le péritoine permet de maintenir les organes au sein de la cavité abdominale.
La durée d'hospitalisation est en moyenne de 48 heures, mais peut aller jusqu'à 5 jours en cas d'abcès, de péritonite. On effectue parfois l'opération avec une hospitalisation d'une journée dans des cas simples.
Si une péritonite primaire sans rupture viscérale est traitée avec des antibiotiques, une péritonite secondaire nécessite une intervention chirurgicale. Elle est réalisée le plus rapidement possible afin d'éviter l'aggravation de la maladie, voire le décès du patient.
L'appendice est une excroissance du côlon de 7 à 8 centimètres de long et de 4 à 8 millimètres de diamètre. Il est situé à l'extrémité interne du gros intestin, en-dessous de l'embouchure de l'intestin grêle. Lorsque cet appendice est inflammé, on parle d'appendicite aiguë.
La péritonite est la principale complication d'une appendicite non traitée. La principale complication est la perforation de l'appendicite qui entraîne une infection du péritoine (péritonite).
Des complications sont toujours possibles avec cette opération, de son vrai nom l'appendicectomie, avec, par exemple, un appendice situé anormalement, sous le foie. Il y aussi un risque de perforation de vaisseaux ou d'organes par les instruments chirurgicaux.
Le patient ne sent donc aucune douleur. Elle réapparaîtra au réveil tout en douceur, mais les médecins administrent souvent des analgésiques afin de réduire les sensations douloureuses. Le patient peut ressentir quelques douleurs au ventre durant une semaine ou deux. La cicatrice peut aussi être un peu sensible.
Le nombre d'appendicectomies a été divisé par quatre en 30 ans grâce aux progrès de l'imagerie médicale et de la biologie, mais les débats sur la nécessité d'opérer restent vifs.
Les signes digestifs les plus fréquents sont : une perte d'appétit, des nausées, présentes dans 50 % des cas voire des vomissements, une constipation inhabituelle dans un tiers des cas ou plus rarement une diarrhée.