Non à la solitude en cas de schizophrénie !
Il est très important de ne pas s'isoler, de ne pas rester seul, malgré la difficulté qu'entraîne cette maladie au quotidien. Premièrement, pour son bien-être personnel, et puis parce que la solitude et le repli sur soi peuvent entraîner des angoisses, des agitations.
Le risque de mourir précocement est multiplié par 2 voir 3 chez les individus schizophrènes par rapport à la population générale. Le taux de suicide est également très élevé. 1 patient sur 2 fera au moins une tentative au cours de sa vie.
Au moins un tiers des personnes atteintes de schizophrénie connaissent une rémission complète des symptômes (1). Chez certaines autres, on observe une aggravation et une rémission périodiques des symptômes tout au long de la vie tandis que chez d'autres encore, les symptômes s'aggravent progressivement au fil du temps.
Parfois, en particulier pendant les deux premières années, la schizophrénie peut disparaître spontanément. Avec un traitement adapté mis en place précocement, un patient schizophrène sur trois mène une vie normale.
La schizophrénie, une maladie très invalidante
Sévère, complexe et chronique, la schizophrénie est une maladie que l'on retrouve dans le monde entier, dans toutes les cultures et sous toutes les latitudes. Elle touche près de 600.000 personnes en France.
Les schizophrènes auraient 2 à 4 fois plus de risques d'être violents que le tout-venant. Alors que les femmes sont moins souvent responsables d'actes violents (90 % sont commis par des hommes), les patientes schizophrènes se révèlent aussi violentes que les patients masculins.
Une relation de couple s'entretient et demande des efforts si on veut la préserver. Il ne faut jamais cesser de faire des compliments à l'autre, de lui faire plaisir, d'écouter ses besoins, ses émotions, ne jamais tenir l'autre pour acquis.
La majorité des patients schizophrènes, prêts à quitter l'hôpital, sont atteints dans leur fonction psychomotrice concernant l'aptitude à la conduite, dont 10-30% sévèrement.
On parle de guérison quand on n'a plus besoin de traitement. La maladie est stabilisée. "Généralement, il y a un premier épisode psychotique. Et la définition de schizophrénie, c'est quand le trouble dure plus de six mois.
Le traitement de la schizophrénie par neuroleptique a un effet symptomatique immédiat, mais également partiellement curatif. Les neuroleptiques améliorent l'évolution de la schizophrénie de manière favorable. Le traitement prévient également les rechutes et doit donc être pris en continu.
Les symptômes psychotiques et la maladie bipolaire sont des formes plus graves de mauvaise santé mentale. Les premiers sont caractérisés par une pensée désordonnée dans laquelle la personne n'est pas en contact avec la réalité.
– Enfin, les résultats à la MCAS montrent que le groupe « schizophrénie » a en moyenne une incapacité légère puisque le score obtenu se situe entre 63 et 85 (Barker, Barron, 1997).
La schizophrénie débute à la suite d'un épisode psychotique inaugural qui n'est malheureusement pas toujours identifié ou pris en charge. Elle suit ensuite une évolution fluctuante, avec des symptômes chroniques auxquels se surajoutent parfois des phases de psychose aiguës.
La schizophrénie a été associée à une perte d'années de vie potentielle de 14,5 ans [IC95% : 11,2-17,8].
L'apparition de ce type a tendance à avoir lieu plus tard dans la vie que les autres sous-types de schizophrénie, mais, relativement parlant, ces caractéristiques sont plus stables au fil du temps. La schizophrénie paranoïde a tendance à être le moins grave des sous-types de schizophrénie7.
Créer un environnement stable
Lors des poussées, il est important de lui assurer l'environnement le plus stable possible. Les disputes ou conversations trop animées doivent être évitées en sa présence. Au contraire, il faut s'adresser à elle/lui avec calme, et parler posément de manière générale.
Le foyer Oxygène, c'est quoi ? Ce centre d'activité et d'hébergement, ouvert en 2009, est géré par la Mutualité française. Il accueille et héberge 37 personnes en situation de handicap psychique telle la schizophrénie ou les troubles bipolaires. Ces résidents ne relèvent plus d'une hospitalisation à temps complet.
Transmettez-lui un message d'espoir en lui disant qu'on peut l'aider et que les choses peuvent aller mieux. Si la personne refuse de discuter avec vous, ne l'obligez pas à se confier. Indiquez-lui plutôt qu'elle pourra vous parler plus tard si elle le désire.
Les personnes schizophrènes sont souvent confrontées à des hallucinations verbales : elles entendent leur langage intérieur comme s'il s'agissait de la voix de quelqu'un d'autre. Des exercices visent à leur apprendre à distinguer leur voix intérieure et le discours d'autrui.
Schizophrénie paranoïde
Elle représente la forme la plus fréquente. Elle débute après 20 ans et avant 30 ans. Les symptômes positifs* sont au premier plan.
Les études récentes ont mis en évidence des anomalies de communication entre l'hippocampe et le cortex préfrontal dans les cas de schizophrénie.
Les symptômes les plus connus sont le repli sur soi, l'incapacité d'agir, les sautes d'humeur, un comportement désorganisé, des problèmes de concentration, des mouvements répétitifs, des difficultés à tenir une conversation.