La visite conjugale est une manière d'assurer que les relations entre l'incarcéré et son conjoint soient maintenues. Ces rencontres se font souvent dans des espaces intimes aménagés dans les prisons. Mais pour pouvoir effectuer vos visites conjugales, vous devez un permis de visite.
Les parloirs familiaux
Ils permettent à toute personne détenue de rencontrer ses proches pour une durée maximale de 6 heures en journée. Au 23 juillet 2019, 124 parloirs familiaux sont en fonctionnement, répartis dans 33 établissements pénitentiaires (dont 27 également dotés d'UVF).
En principe, les visites se déroulent dans un parloir ne comportant pas de dispositif de séparation. Certains parloirs peuvent néanmoins être équipés d'une vitre séparant totalement le détenu et son visiteur qui communiquent par un hygiaphone (on parle de « parloir hygiaphone »).
Il est possible de demander un parloir prolongé par courrier au chef de l'établissement, au sous-directeur ou au chef de détention. Trois critères sont alors pris en compte : l'éloignement du domicile du visiteur, la fréquence des visites et le lien de parenté avec le visiteur.
Une tenue qui ne fait pas sonner le portique du parloir
Généralement, il n'y a pas de tenue vestimentaire exigée pour une visite dans une prison, qu'il s'agisse des femmes ou des enfants. Le règlement d'une maison d'arrêt n'interdit en effet aucune tenue aux visiteurs.
b) Le linge personnel à la charge du détenu et de sa famille
Les draps sont normalement lavés tous les quinze jours par l'administration pénitentiaire. Un nouvel occupant doit, en outre, trouver à son arrivée des draps et des couvertures propres. En réalité, ces normes varient fortement d'un établissement à un autre.
(ne pas oublier que bretelles, ceinture ou soutien-gorge à armatures métalliques peuvent faire déclencher l'alarme du portique de détecteur de métaux. Il est préférable d'en tenir compte avant d'entrer au parloir...)
Autorisation de téléphoner
Les personnes détenues sont autorisées à appeler, à leurs frais, leurs familles, leurs proches (titulaires ou non d'un permis de visite) ainsi que leur avocat. Le chef d'établissement peut, sur décision motivée, refuser ou retirer cette autorisation.
Un parloir est la pièce d'un bâtiment permettant à plusieurs personnes de communiquer oralement. Une telle pièce est notamment présente dans des abbayes et monastères, dans les anciens internats scolaires et dans certains hôpitaux.
Les UVF sont des appartements de 2 ou 3 pièces dans lesquels la personne détenue (prévenue ou condamnée) peut recevoir sa famille et ses proches. La durée de ces visites peut être de : 6 heures obligatoirement la première fois. 24 ou 48 heures les fois suivantes.
La chose la plus importante que vous pouvez faire pour votre proche c'est de rester en contact avec lui. Ce qui pèse souvent le plus aux personnes incarcérées c'est l'isolement et la peur qu'une fois sorti vous ne soyez plus là pour elles. La façon la plus simple de rester en contact c'est par téléphone et au parloir.
Pour solliciter un accès en UVF ou en parloir familial, les personnes détenues ainsi que leurs visiteurs doivent en faire la demande écrite auprès du chef d'établissement. Une phase d'entretien et d'enquête est ensuite menée par le service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP).
N'hésitez pas à téléphoner régulièrement, soit au bureau du juge d'instruction, soit à la prison, afin de connaître la décision. Il arrive que la réponse ne soit pas envoyée (et donc non motivée) ou que la prison reçoive le permis avant que vous ayez la réponse.
Une journée de détention est rythmée par un emploi du temps précis. Si les horaires sont fixes, le contenu de la journée peut être très différent d'un détenu à l'autre : aux mêmes heures, certains restent en cellule, d'autres participent aux activités de l'établissement, d'autres encore sont en promenade.
Selon Arthur Frayer-Laleix, journaliste ayant fait une expérience de gardien de prison, « il y a quasiment un portable par détenu », et, les smartphones permettant d'aller sur les réseaux sociaux sur Internet, « il n'est pas rare de voir des profils Facebook de détenus qui montrent les conditions de détention ».
Pour connaître la date de sortie d'un détenu retenu dans une prison du comté, vous devez aller sur le site web des centres correctionnels de celle-ci. Vous y trouverez surement celui portant le nom de celle où est retenu le détenu.
Ce linge doit être apporté dans un sac transparent, en plastique et non pas dans un sac à dos, valise, sac de sport. Ce sac transparent doit être marqué d'une étiquette, portant le nom de la personne détenue, son numéro d'écrou. Il est déposé à la maison d'accueil.
Emmanuel Caldier. de sécurité, c'est facile. Pour le détonateur, il faut cacher un petit engin dans un objet métallique, un stylo par exemple, qu'on dépose à côté du portique pour que celui-ci ne sonne pas.
merci de vos retours. Bonjour Lisa, Normalement un piercing ne déclenchera pas le portique de détection, à moins que tu aies un anneau come les taureaux... Il faut tout de même une certaine quantité de fer pour déclencher la sonnerie.
Les refus de permis, pour les membres de famille, ne sont possibles que pour des motifs liés au « maintien du bon ordre et de la sécurité ou à la prévention des infractions ».
Rechercher un détenu civil
soit le greffe de l'établissement pénitentiaire concerné, soit les Archives départementales du ressort du dernier établissement fréquenté par le détenu , soit pour les dossiers les plus récents, les services de la direction interrégionale de l'administration pénitentiaire concernée.
→ les unités de vie familiales (UVF) ou les salons-parloirs familiaux : les détenus peuvent rencontrer leurs visiteurs pour une durée plus longue, sans surveillance directe du personnel. Quel que soit le type de parloir, vous devez avoir obtenu un permis de visite.
Les personnes incarcérées n'ont pas Internet et la seule solution pour correspondre est le courrier, en utilisant l'adresse indiquée dans l'annonce. Il est important de mettre votre adresse dans votre lettre pour la réponse.
Droit de vote. Le détenu qui n'a pas été définitivement condamné à une interdiction des droits civiques peut voter soit par procuration, soit par correspondance. Mais, pour pouvoir voter, il doit être inscrit sur les listes électorales. Un détenu peut demander à être inscrit sur les listes électorales.
Le colis de 5 kilos (ou, sur autorisation exceptionnelle du chef d'établissement, 2 colis dont le poids cumulé équivaut à 5 kilos) peut être déposé à l'établissement par une personne titulaire d'un permis de visite, une association, un représentant consulaire ou un aumônier agréé.