Aujourd'hui, la loi n'impose plus de restrictions médicales aux femmes seules pour recourir à la PMA avec donneur. En revanche, pour qu'un couple puisse entamer un parcours de PMA, le médecin doit pouvoir attester d'un problème d'infertilité ou de stérilité chez l'un ou l'autre des partenaires, voire les deux.
Jusqu'en 2021, la PMA n'était autorisée en France que pour les couples hétérosexuels (mariés, pacsés ou en concubinage depuis au moins deux ans) en âge de procréer et présentant une infertilité pathologique médicalement constatée ou risquant de transmettre une maladie grave à leur enfant.
Lorsque vous êtes sur le point d'entrer dans le parcours de procréation médicalement assistée (PMA), c'est à votre gynécologue de remplir le formulaire de demande de prise en charge à 100% dans le cadre de l'infertilité. Votre gynécologue l'envoie ensuite au service médical de l'Assurance Maladie pour accord.
Pour bénéficier de cette prise en charge de la PMA, il faut remplir deux conditions : être une femme (le statut marital n'est plus un critère puisque la PMA est désormais ouverte aux couples lesbiens et aux femmes seules) et avoir moins de 45 ans.
Ce contenu a été publié sous le gouvernement du Premier ministre, Jean Castex.
Les actes d'AMP sont pris en charge à 100 % par l'Assurance Maladie pour au maximum : 6 inséminations (une seule insémination artificielle par cycle) pour obtenir une grossesse ; 4 tentatives de fécondation in vitro pour obtenir une grossesse.
Si vous avez moins de 35 ans : après dix à 12 mois d'essais infructueux. Ce délai doit être diminué si vous avez des antécédents évocateurs (endométriose, syndrome des ovaires polykystiques, interventions sur l'appareil génital, pathologies thyroïdienne, infections à Chlamydiae par exemple).
Les actes d' AMP : AMP : Assistance médicale à la procréation sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie pour au maximum : 6 inséminations (une seule insémination artificielle par cycle) pour obtenir une grossesse. 4 tentatives de Fiv : Fiv : Fécondation in vitro pour obtenir une grossesse.
Une pathologie pouvant mettre en danger la santé de la femme enceinte ou du bébé ou une maladie grave chez l'un des deux parents sont d'autres causes de refus. Si la PMA est finalement acceptée, six inséminations artificielles (une par cycle) ou quatre essais de FIV seront pris en charge jusqu'au 43 ans de la femme.
L'objectif est un IMC compris entre 19 et 24,9 kg/m². L'obésité (IMC supérieur à 30 kg/m²) et le surpoids (IMC entre 25 et 29,9 kg/m²), comme l'insuffisance pondérale (IMC inférieur à 18,9 kg/m²) peuvent altérer la fertilité spontanée et réduire les chances de grossesse.
Pour une première consultation vous devez prendre rendez-vous avec un gynécologue du centre. Il vous orientera ensuite vers un biologiste du centre selon l'indication de votre prise en charge dans le centre.
Grossesses multiples
Elles représentent le plus grand risque associé au traitement de PMA. Les complications maternelles durant la grossesse sont amplifiées dans ces situations (diabète, hypertension, pré-éclampsie et accouchement prématuré, par exemple).
La PMA est une solution proposée aux personnes qui ont des difficultés pour concevoir naturellement un enfant. On estime le taux de réussite de PMA entre 10 et 22 %. Trois techniques de PMA sont autorisées en France : la fécondation in vitro (FIV), l'insémination artificielle et l'accueil d' embryon[Définition] .
Malheureusement, comme expliqué plus haut, les femmes célibataires ne peuvent avoir recours à la PMA en France, et donc à une insémination artificielle médicalisée.
Il se trouve que la PMA est une méthode large, englobant divers procédés dont la Fécondation In Vitro fait partie. Ainsi, la différence réside dans le fait que la PMA ne désigne pas un acte médical de fécondation, tandis que la FIV répond à cette appellation. De ce fait, une FIV peut faire partie intégrante d'une PMA.
De façon à avoir au moins 90 % de chances d'avoir un seul enfant, un couple devrait ainsi commencer à concevoir un bébé lorsque la compagne a maximum 35 ans, si la fécondation in vitro est une option envisagée. Ce chiffre tombe à 31 ans si un couple souhaite avoir deux enfants, et à 28 ans si l'on en souhaite trois.
On oublie souvent d'en parler, mais en cas de FIV, des effets indésirables peuvent apparaître le temps des traitements. "Lors des premiers traitements, j'avais des maux de tête, des vertiges, des nausées et une grosse fatigue", raconte Axelle, en cours de sa cinquième FIV.
La stimulation débute au 2ème jour du cycle par l'injection sous-cutanée de Gonal-f® ou Puregon®.
Les effets secondaires de la stimulation hormonale : la prise de poids. L'un des principaux effets secondaires décriés par les femmes en parcours PMA, c'est bien sûr la prise de poids. Si elle n'est pas systématique, elle est néanmoins fréquente. Mais cette prise de poids est transitoire, puisqu'hormonale.
L'alimentation saine et la pratique d'une activité physique régulière peuvent favoriser la perte de poids, encourager la reprise de la cyclicité menstruelle et de l'ovulation, et améliorer ses chances de tomber enceinte de manière spontanée.
En parcours PMA il est important de contrôler son niveaux de ghréline afin de limiter la prise de poids. En moyenne une femme va prendre entre 4 et 10kg durant son parcours PMA.
Le transfert d'embryons n'est pas douloureux, il est comparable à l'inconfort que peut occasionner une cytologie. La procédure est simple.