Pour accéder au statut de vérité, il faudrait pouvoir vérifier que l'argent n'a jamais fait le bonheur de personne et que l'amour a toujours rendu tout le monde aveugle. Même si nous considérons en permanence que c'est le cas, nous ne connaissons pas suffisamment cette réalité pour accéder à la vérité.
Atteindre la vérité suppose des critères pour la séparer de ce qui n'est pas elle. Lorsque la vérité se reconnaît d'elle-même, ce critère est l'évidence. Mais souvent la vérité est cachée. Dès lors, si elle n'est pas révélée comme dans la religion, elle doit être démontrée.
Philo52 - Les obstacles à la (recherche de la) vérité "Je dirai qu'il y a trois causes qui font obstacle à ce que devrait être la vision du vrai : les exemples dont l'autorité est fragile ou indigne de ce nom ; le poids des habitudes ; le gros bon sens des foules sans expérience.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La vérité est alors un but de la connaissance et du savoir fondamentalement inaccessible mais qui fait l'objet d'une quête infinie du savoir. La connaissance est une valeur pour elle-même qui doit être aimée pour elle-même comme le disait Montaigne.
Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas, elle se cherche. Cette phrase de Albert Jacquard contient 31 mots.
Les critères de la vérité
La première réponse est simple (« le critère de la vérité est l'évidence ») mais insatisfaisante, car une évidence (sentiment de posséder le vrai) peut être trompeuse. La seconde réponse est beaucoup plus probante : la vérité doit être soit démontrée soit démontrable.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Généralités. L'opposition « mensonge » et « vérité » est courante. Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur.
La première cause de la difficulté à reconnaître la vérité semble bien être la difficulté intrinsèque d'y accéder. La vérité réclame un effort ; elle ne se présente pas toujours à nous sous la forme d'une évidence, et même quand c'est le cas, les évidences peuvent être trompeuses.
La réalité est ce qui est objet de constat. La vérité quant à elle est ce qui est conforme à la réalité: est vrai ce qui correspond à ce qui est. La vérité consisterait ainsi dans une correspondance, un accord entre le discours et la réalité, c'est-à-dire entre ce que je dis et ce qui est (réel).
L'absolu, c'est la relation. Et la vérité absolue, c'est cette vérité de la relation qui nous échappe toujours, que nous pouvons du moins rechercher et servir. 74S'il en est ainsi, la vérité absolue sera reconnaissance de toute vérité, où qu'elle se donne.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
La vérité serait donc une "nécessité vitale". Nietzsche critique cette vérité qui rassure mais qui maintient en quelque sorte dans l'illusion. Il ne faut pas vouloir la vérité, il faut au contraire assumer l'absence de vérité (car il n'y a ni vérité ni mensonge). Il y a uniquement la vie.
Véridique : Définition simple et facile du dictionnaire.
Le miroir : symbole de la vérité
Il renvoi uniquement une image fidèle de vous-même, ce que verront les autres qui vous regardent. Il est le symbole de la sagesse et de la connaissance. Il ne triche pas et ne ment pas sur notre image. Le miroir a également une grande importance dans la réflexion personnelle.
Au niveau relatif, les deux vérités sont distinctes. L'esprit illusionné ne fait pas la distinction entre réalité relative et réalité absolue. La vérité absolue est celle que réalisent les Êtres éveillés, la vérité relative est le fait des êtres qui restent plongés dans l'illusion et l'ignorance.
Toute vérité est bonne à dire, le problème se situe parfois dans la manière. Tout mensonge n'est pas bon à dire, peu importe la manière. La vérité, c'est une assertion circonstanciée. La grande vérité est que chaque homme n'est qu'un petit garçon entre les mains d'une femme.
Il n'existe pas de critère de vérité. Il y a juste un critère de vérité négatif qui indique lorsque cela n'est pas vrai. Celui de la contradiction. Tout ce qui se contredit ne peut pas être vrai.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Le mensonge et la dissimulation ont leurs vertus. En effet, il est préférable de taire certaines vérités susceptibles de blesser son interlocuteur ou son public. L'origine de ce proverbe remonte au XIIIème s.
La vérité est une des valeurs suprêmes de la vie humaine, surtout par le refus de la tromperie et l'appel à la réflexion critique qu'il suppose.