Limiter la quantité d'écriture manuscrite : dispenser la copie des consignes des exercices, photocopier les notes prises par un autre élève, faire des dictées à trous, privilégier l'oral quand c'est possible – même pour les évaluations.
La prise en charge est en effet pluridisciplinaire : elle fait notamment intervenir un orthophoniste, un ergothérapeute et un psychomotricien, qui collaborent pour traiter la dysgraphie.
À l'instar des autres troubles du langage et de l'apprentissage, la dysgraphie elle, peut très bien se soigner grâce à une rééducation de l'écriture adaptée aux besoins et à l'importance du problème de l'enfant.
Les stylos triangulaires peuvent donc aider au bon placement des doigts. Selon l'enfant, son écriture et sa préférence, je préconise soit un stylo à encre liquide (les rollers) ou à encre sèche (les stylos à bille). Les rollers glissent souvent mieux que les stylos à bille et ont plus de succès auprès des enfants.
Aidez l'élève en créant un horaire pour lui donner le temps de terminer ses travaux. Encouragez l'élève à travailler pendant de courtes périodes au lieu de passer plusieurs heures à la fois sur un même travail. Commencez par faire un remue-méninges permettant à l'élève d'écrire ses idées sur le sujet.
– Utilisez des images qui illustrent la structure du texte à respecter (ex: pour un texte narratif, le récit doit débuter par une description du lieu, des personnages et du temps). – Pratiquez avec lui sa capacité à raconter, expliquer et décrire à l'oral. Permettez-lui d'utiliser un support visuel pour s'aider.
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Au niveau de la persistance de l'écriture, on peut proposer des outils effaçables comme le feutre d'ardoise, le crayon à papier, le stylo effaçable… Libérés de la peur de se tromper et de devoir barrer, certains enfants se mettent alors à écrire. Enfin, on peut travailler au niveau du support.
La rééducation de l'écriture demande une observation attentive des anomalies de l'écriture afin d'en cerner l'origine. Pour une rééducation de l'écriture selon la méthode Danièle Dumont, il faut compter 4 à 6 séances en moyenne, entrecoupées d'exercices quotidiens de plus ou moins 1/4 d'heure.
Les voici : Helvetica, Courier, Arial et Verdana. Dans une étude classique sur les polices de caractères les plus faciles à lire pour les personnes dyslexiques, les chercheurs ont constaté que ces trois caractéristiques amélioraient considérablement la lisibilité : Sans-serif. Roman.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Une fois que l'enfant sait tracer les lettres, il doit se concentrer sur la façon de bien écrire les mots et apprendre à organiser sa pensée pour pouvoir mettre ses idées sur papier. Lire et discuter avec votre enfant chaque jour permet de stimuler l'apprentissage de l'écriture à la maison.
Lorsque les difficultés graphiques deviennent gênantes dans les apprentissages ou dans la vie quotidienne, il est nécessaire de consulter un professionnel de santé. Plusieurs professionnels sont formés aux troubles du graphisme. Les orthophonistes sont habilités à prendre en charge ces troubles.
La dysgraphie est un trouble qui affecte l'écriture et son tracé (du grec dus- difficulté et graphein- écriture). L'écriture manuelle est soit trop lente, soit illisible, soit fatigante, demandant dans tous les cas un effort cognitif majeur.
Vers l'âge de 4-5 ans, l'enfant commence à tracer des lettres et à écrire son nom (Daviault, 2011). En plus de lui apprendre à tenir et à manipuler le crayon, cette tâche lui permet de mémoriser la forme des lettres (Giasson, 2011).
On parle de dysgraphie à partir de 7 ans / fin CE1 quand l'apprentissage de l'écriture est terminé. La dysgraphie fait partie des troubles DYS, au même titre que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dyscalculie et la dysphasie ; auxquelles elle est parfois associée.
Une très bonne façon de motiver les élèves à écrire est de leur offrir des choix. On peut offrir le choix du sujet, on peut offrir le choix du types de texte (livre, histoire, lettre, chanson, menu, etc), on peut même offrir le choix du papier sur lequel écrire!
Les cahiers lignés.
Les cahiers lignés sont des cahiers qui permettent un apprentissage de l'écriture pour les enfants dyspraxiques. Le principe est d'aider au repérage. – Les lettres (certaines) descendent sous la terre : ligne rouge (ou grise, pour les grises on parle des cailloux).
La bonne pince est donc celle-là : le pouce et l'index serrent tous les deux le crayon, sans se rejoindre. A eux deux ils tiennent le stylo tout seul : les autres doigts sont juste là pour servir de support, mais on doit pouvoir maintenir le crayon avec cette seule pince et bouger les trois autres doigts en dessous.