L'amarrage
Si elle est plus matinale que celle du nouveau venu, mieux vaut s'amarrer à l'intérieur (entre lui et le quai) voire ailleurs ! 1 – L'amarrage se fait, si possible, dans le même sens que celui du bateau déjà en poste (l'avant de l'arrivant du même côté que l'avant de l'hôte).
Les amarres doivent être préparées sur chaque bord pour pouvoir s'amarrer d'un côté comme de l'autre. Elles passent bien en dehors des filières. Il faut ensuite sortir les parebattages et les régler pour qu'ils soient à la bonne hauteur, au ras de l'eau côté ponton.
Lorsque deux navires à moteur se croisent la règle de priorité à droite s'applique (comme dans le code de la route). Le bateau vert est prioritaire. Le bateau rouge doit laisser la priorité à droite et passer derrière le bateau vert.
Les manoeuvres effectuées pour éviter l'abordage avec un autre navire doivent être telles qu'elles permettent de passer à une distance suffisante. L'efficacité des manoeuvres doit être attentivement contrôlée jusqu'à ce que l'autre navire soit définitivement paré et clair.
Les navires faisant route dans un chenal étroit doivent, lorsque cela peut se faire sans danger, naviguer aussi près que possible de la limite extérieure droite du chenal.
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L'emploi du terme arrimage est incorrect dans le sens d'amarrage dans le cas de navires à quai, ou d'attelage. En astronautique, l'arrimage est la fixation d'une charge utile à l'intérieur ou à l'extérieur d'un véhicule spatial. Ce terme est improprement utilisé pour amarrage dans le cas de véhicules spatiaux.
Ordre d'amarrage. Un équipier descend sur le catway pour maintenir le bateau et régler les pare battages. Un second met la garde avant pour que l'étrave ne touche pas le quai et un troisième fixe la garde arrière pour maintenir le bateau le long du catway. Les pointes sont mises les dernières.
1 Amarre principale : Amarrée sous la bouée, sur le haut de l'émerillon terminant la chaine et raccordant la bouée à l'aide d'une manille Galva diam 16 mini passée dans un œil épissé muni d'une cosse plastique ou métallique. La manille doit être assurée par un fil de fer bloquant le manillon.
On arrime un chargement dans une cale pour éviter qu'il n'aille de-ci de-là. On amarre un bateau à un quai ou à un autre bateau.
Amarrer un bateau consiste à le fixer contre un quai ou un ponton, grâce à un cordage spécialisé appelé amarres . Ces amarres s'attachent en principe sur les bittes d'amarrages présentes sur le quai, ou sur des anneaux prévus à cet effet.
Le bateau est amarré de façon perpendiculaire au quai. A l'avant, il est retenu par un coffre (bouée flottante reliée solidement à un corps mort), une ancre, ou une pendille (un cordage ou une chaîne relié à une chaîne mère fixée à un corps mort).
Choisissez si possible une cabine au centre du bateau, car il bouge moins à son centre de gravité. Lorsqu'on se trouve à l'avant ou à l'arrière d'un long navire, le mouvement ascensionnel est très sensible et prédispose au mal de mer.
Dès la première indication d'un problème avec l'embarcation, l'opérateur devrait immédiatement ajuster sa vitesse, voire même mouiller son bateau selon les circonstances, et enquêter sur ce problème. S'il lui est possible, il doit ensuite le corriger ou sinon utiliser ou montrer les signaux traduisant la détresse.
Sur un bateau, on ne dit jamais, les mots "corde" et "lapin". Pour "corde", dites plutôt “bout” (en prononçant le "t"). Vous pouvez aussi dire “écoute”, "filin", manœuvres… C'est plus précis que “cordes” car, de fait, des cordes, on en trouve vite beaucoup sur un voilier.
Une sortie de port consiste à larguer au fur et à mesure les amarres et à quitter au moteur la place. Larguer les amarres, lorsque la manœuvre a été au préalable préparée, consiste à enlever les tours de corde qu'il y a autour d'un point fixe (taquet).
Pivoter barre bloquée
En solo, bloquer la barre est souvent la bonne solution. Par exemple pour faire demi-tour sur place : après avoir repéré le sens de rotation favorable (en fonction du pas de l'hélice), on bloque la barre à tribord à l'aide du frein on pourrait aussi l'amarrer, dans le cas d'une barre franche.
S'assurer que toutes les personnes à bord sont en bonne santé; enfiler les vêtements de flottaison individuels, vérifier le nombre de personnes qui se trouvaient à bord afin de s'assurer de la présence de chacun; utiliser ou montrer des signaux traduisant la détresse et le besoin de secours, selon le cas.
Silencieux (muffler) pour bateaux moteur
Toute embarcation munie d'un moteur autre qu'un moteur hors-bord doit être équipée d'un silencieux et ce dispositif doit être actif lorsque l'embarcation navigue à moins de 10 km (5 milles marins) du rivage.
Ce signal de détresse consiste en une flamme rouge au bout d'une torche à la main. Ce feu a une visibilité limitée à la surface, mais est le meilleur moyen de repérer votre position depuis les airs et brûle environ une minute.