Malgré tout, essayez de lui faire verbaliser ses difficultés afin de mieux comprendre ce qu'il vit au quotidien. N'hésitez pas non plus à orienter votre patient vers un confrère psychologue, psychothérapeute ou psychiatre formé au TSA qui saura l'aider à résoudre ses difficultés.
Prenez le temps de l'écouter et aidez-le à communiquer ses sentiments. En cas de crise déclenchée par le stress, restez calme, rassurant, ne le grondez pas et ne le forcez pas. Exemple : si votre passage chez le coiffeur ne se passe pas comme vous l'espérez, ne cherchez pas à immobiliser votre enfant.
Restez toujours calme
Si vous voyez que votre patient autiste fait une crise parce qu'il est frustré, évitez de vous énerver à votre tour. Au contraire, parlez-lui calmement et rassurez-le en essayant de mettre des mots sur la situation frustrante qu'il vit.
Les signaux peuvent être : se sentir étourdi ou irrité, ne plus avoir l'énergie de parler, bafouiller, être débordé par ses émotions, s'énerver sans raison, crier, s'agiter, faire les cent pas, pleurer.
Les personnes avec autisme ont une propension à se passionner pour un domaine particulier, à accomplir une tâche jusqu'au bout. En outre, elles peuvent aimer réaliser une tâche ou une activité qui est généralement moins appréciée par d'autres (comme faire la vaisselle, s'occuper du compost, etc.).
La fermeture (la plupart des gens disent shutdown), c'est quand la personne autiste n'est plus capable d'interagir et de bouger comme d'habitude. Certaines personnes décrivent ça comme la sensation d'être dans un rêve ou de se déplacer dans de la gelée.
anticiper l'impact des comportements agressifs et violents ; tenir un journal comportemental si vous suivez régulièrement un patient autiste ; diminuer les réactions liées aux sensibilités sensorielles spécifiques de votre patient ; adapter votre communication.
absence ou retard de langage – ou arrêt après un début de langage, un langage verbal et non-verbal inapproprié, répétition en boucle de mots ou de phrases (phénomène d'“écholalie”), absence de jeu avec les autres enfants…
reconnaître son émotion, la nommer, et essayer d'identifier son besoin, entrer en empathie avec l'autre, se situer sur le terrain des émotions, l'aider à décharger son trop-plein d'émotions, avec un enfant: contact physique, douceur, câlin…
Voici quelques suggestions : Au lieu de juste dire non à une chose que votre enfant ne peut pas faire, dites lui ce qu'il peut faire. "Est ce que je peux avoir un biscuit maman ?" Au lieu de lui dire immédiatement "non", vous pouvez dire "tu pourras avoir un biscuit quand tu auras fini de manger".
Les personnes atteintes du syndrome d'Asperger ont des difficultés à communiquer, il est donc important d'être patient avec elles. Donnez-leur le temps de traiter l'information et de répondre. Soyez clair et direct dans votre communication et évitez d'utiliser le sarcasme ou le langage figuré.
Parler doucement, simplement et précisément. Ne pas montrer des signes d'impatience, rester calme, prendre son temps. Bien vouloir lui répondre à chaque question même répétitive. Se montrer attentif à ce que dit l'enfant car s'il parle d'un sujet même hors du contexte, c'est pour se rassurer et évacuer son stress.
Les enfants autistes ont également du mal à reconnaître, à contrôler et à exprimer leurs propres émotions. Sourire quand on est content, pleurer quand on est triste, faire une grimace quand on n'aime pas un aliment… toutes ces réactions ne sont pas naturelles pour eux.
Il est préférable d'éloigner un groupe qui pourrait se former autour d'elle afin de la laisser se calmer. Si elle comprend ce qui se passe et qu'on a une solution pour lui permettre de s'isoler, on peut lui proposer de nous accompagner dans un emplacement plus calme.
Les grandes catégories d'autisme sont : Kanner, Asperger, TED-NOS … Aujourd'hui, les classifications internationales n'utilisent plus la notion de Troubles Envahissant du Développement (TED) mais la notion de Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA).
Attendre qu'elle soit disponible avant de lui parler. Parler lentement et explicitement. Éviter les consignes multiples, qui regroupent plusieurs tâches. Utiliser des consignes simples en mettant l'accent sur les mots importants.
Accompagner l'adulte autiste, c'est construire avec lui son projet et le décliner en objectifs concrets atteignables. Inciter la personne à être autonome permet de définir avec elle ce qu'elle peut réaliser pour optimiser son potentiel et vivre des situations valorisantes.
Les données officielles estiment que plus d'1 personne sur 100 pourrait recevoir un diagnostic d'autisme. Pour des raisons encore mal déterminées, les garçons sont plus fréquemment diagnostiqués avec un autisme (4 garçons pour 1 fille).
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
C'est une question qui revient souvent, car c'est l'un des signes d'autisme que l'on repère le plus facilement. Se balancer est une forme d'autostimulation qui permet à la personne de s'autoréguler. Mais ce n'est pas la seule forme d'autostimulation et ce n'est pas tous les autistes qui se balancent.
Les personnes autistes percevraient plus les parties d'un tout sans arriver à reconstituer l'image globale et cela entrainerait des difficultés à interpréter les situations. Cette perception se retrouve également dans la manière de voir des gens qui sont également représentés comme étant « en morceau ».