Parlez à son superviseur et faites une plainte aux ressources humaines. Décrivez exactement ce qu'il fait et les conséquences négatives que cela a sur vous et votre rendement au travail. Ne vous attendez pas à ce qu'on vous fasse un compte rendu : ce dossier sera confidentiel. Allouez-leur un certain temps pour réagir.
Si votre chef vous stresse, attention à ne pas vous laisser déstabiliser. La méthode Coué peut opérer des merveilles : répétez-vous que votre travail a de la valeur, que vous avez le droit de dire non. Si vous n'êtes pas d'accord, en revanche, préparez votre argumentaire avec soin.
Face à ses sautes d'humeur, tenez-vous-en aux faits
Difficile de rester calme lorsque votre chef déboule en furie dans votre bureau. Il faut pourtant respecter cette règle d'or : ne jamais répondre à l'agressivité par l'agressivité, afin d'éviter l'escalade de la violence.
Réagir face à un management toxique : mode d'emploi
Le plus souvent, la solution la plus simple consiste à informer son manager des conditions de travail qu'il est en train d'imposer à ses salariés. Cela consiste à faire remonter son mal-être au travail à celui-ci ou bien à un responsable RH de l'entreprise.
Le meilleur moyen de vous sortir de cette situation est de faire ressortir votre caractère un peu féroce en lui montrant qu'il aura beau vous proférer des menaces contre vous, vous n'avez pas peur de lui. Montrez lui tout l'apport que vous avez pour lui. Que vous n'êtes pas là contre lui mais pour lui.
Le tyrannique
Il n'hésitera pas, par exemple, à injurier ses employés et à les rabaisser. Pour gérer cela, il va vous falloir gagner sa confiance et aussi lui montrer que vous êtes fort et compétent.
Mettez par écrit tous les détails des conversations que vous avez avec votre patron si vous croyez que son comportement pourrait être inapproprié. Faites-en part à votre patron à travers des mémos lui demandant si vous l'avez bien compris. N'oubliez pas de mentionner la date et l'heure de la conversation.
Ignorer son chef.
"Cette option consiste à laisser dire son chef sans jamais lui répondre, tout en préparant ses munitions quand viendra le jour de l'entretien d'évaluation.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
Le chef manipulateur change de version d'un jour à l'autre, dit une chose et son contraire, entretient le flou sur ses points de vue, ses attentes, ses ressentis. Le manipulateur pense également que sa victime est dans sa tête et ressent les mêmes choses.
Pour être fiable, il faut, encore une fois, avoir parfaitement compris ce que votre chef attend de vous. N'hésitez donc pas à lui poser des questions pour que tout soit clair. Si vous pensez que le temps qu'il vous laisse pour réaliser le travail est trop court, dites-lui.
Respectez au maximum ce cadre légal pour vous protéger des personnes contrôlantes qui vont vouloir toujours gratter un peu plus de vos libertés. Et pour vous protéger au niveau du travail, je vous conseille de demander à votre chef des moments « officiels » sur lesquels il va pouvoir contrôler votre travail.
N'affrontez pas les conflits de front en déclenchant une discussion avec votre supérieur sans témoin. Autant que possible cherchez toujours un observateur, un tiers neutre présent lors des meetings afin d'éviter tout débordement. Privilégiez les rencontres avec vos supérieurs lorsque vous êtes entouré.
Enfin, un appel au secours, preuves à l'appui, en direction de la hiérarchie reste un moyen efficace pour neutraliser un chefaillon. Attention cependant, un petit chef en cache parfois un autre. «Si l'entreprise ne fonctionne pas sur ce mode de la menace, le patron va réagir.
Si votre patron vous tient à l'écart, s'il ne vous invite jamais aux réunions importantes, s'il réassigne vos projets à un collègue, s'il vous surveille constamment ou qu'il vous donne des tâches désagréables ou insignifiantes, ce n'est pas bon signe! Vous pourriez aussi sentir que votre chef ne veut pas vous voir.
Soyez aimable mais ferme, ne vous plaignez pas, sachez de quoi vous parlez et expliquez-lui le problème. Exposez-lui ce que vous souhaitez, évoquez les suites qu'aurait un statu quo et informez-le que si rien ne change, vous agirez en conséquence. Ce sera alors le moment approprié pour aller voir votre chef. »
"Ce sont de grands narcissiques qui ont besoin de briller donc ils vont savoir s'entourer de gens très compétents autour d'eux, mais aussi très dévoués. Par exemple en réunion ils vont dire qu'ils ont fait tel travail alors que c'est un collaborateur qui en est à l'origine, c'est très caractéristique."