Soulignez ses qualités. Les personnes atteintes du trouble de la personnalité évitante ont souvent tendance à se sentir incapables ou inférieures. Plutôt que de débattre avec lui de ses opinions absurdes quant au fait qu'il y aurait quelque chose qui cloche chez lui, focalisez-vous plutôt sur ses qualités intrinsèques.
Comment créer un manque chez un évitant ? Donnez-lui de l'espace lorsqu'il s'éloigne. Les hésitants ont besoin de beaucoup d'espace pour se sentir à l'aise dans une relation. Comme ils craignent de s'engager, passer trop de temps avec eux leur donnera l'impression d'étouffer.
Comment cela peut se soigner ? Les traits de personnalité évitantes se soignent par des thérapies individuelles et des prises en charge de groupe, par exemple des thérapies comportementales et cognitives (TCC) mais aussi des thérapies systémiques.
Les manifestations de la personnalité évitante
L'évitant social évitera généralement les activités interpersonnelles de peur d'être critiqué ou rejeté. Il se montrera aussi réticent à s'impliquer avec une autre personne à moins d'être sûr d'être aimé.
– Quand elle est en couple, la personne évitante fuit l'engagement : elle met en place certaines barrières émotionnelles pour ne pas se livrer totalement : la colère ; le silence ; les distractions (jeux de cartes par exemple, lecture, téléphone) ; l'infidélité.
Elle évite les activités d'ordre professionnel qui impliquent des relations personnelles parce qu'elle craint d'être critiquée ou rejetée ou qu'on la désapprouve. Elle refuse de s'engager dans des relations à moins d'être sûre d'être appréciée.
Alors si notre attitude devient invasive ou exagérément dépendante, l'autre risque de prendre ses distances comme par autodéfense. Cela ne reflète pas forcément un manque d'amour, mais un besoin viscéral d'espace pour respirer et se recentrer sur soi. Et plus on le harcèle, plus ce besoin s'intensifie.
Rompt facilement. Ne parle jamais de sentiments et d'émotions. Ainsi, il peut se sentir mal à l'aise lorsqu'une relation s'inscrit dans le temps. Il ressent souvent son partenaire comme étant trop demandeur et étouffant si ce dernier évoque ses besoins affectifs.
Le trouble de la personnalité évitante (ou trouble de la personnalité anxieuse) est un trouble de la personnalité caractérisé par un sentiment de mauvaise adaptation, d'une très forte sensibilité aux situations négatives et à l'évitement d'activités ou relations humaines.
Faites attention au ton de votre voix.
Par exemple, au lieu de lui dire : « je me sens vraiment blessé et je n'arrive plus à dormir parce que je ferais n'importe quoi pour sauver notre amitié », dites-lui : « je me sens blessé et triste que tu ne veuilles plus m'adresser la parole.
Dans le cas où la question serait jugée trop intime ou intrusive, il est probable que l'évitant vous oppose un silence. Ce silence peut-être mal interprété comme un manque de respect, de l'indifférence, alors que ce sera simplement un « bug », l'évitant ne sait pas répondre.
Cela vous renvoie l'idée que vous n'êtes pas capable de faire quelque chose de bien, ou à un doute sur vos capacités à réaliser une action. Votre inconscient vous ramène à l'idée que de toutes façons, ça ne sert à rien de faire puisque ça ne servira à rien ou ce sera mal fait.
en apprendre davantage .) Les sujets présentant une personnalité évitante souffrent intensément d'un sentiment d'insuffisance et y réagissent maladroitement en évitant certaines situations par crainte d'être jugés de façon négative.
Le style évitant est l'un des deux styles d'attachement insécurisant. Il se caractérise par un degré d'anxiété d'abandon faible et un degré d'évitement de l'intimité élevé. Enfants, ces individus ont été profondément blessés dans l'intimité des relations par une mère froide, distante, dépressive ou agressive.
« L'infidélité pourrait être une stratégie de régulation émotionnelle chez les personnes dont l'attachement est évitant, estime l'étudiante. Ce comportement permet d'éviter la peur de l'engagement, de s'éloigner de l'autre, de préserver son espace de liberté et de quitter l'autre avant d'être laissé. »
La solution : Accueillez le silence de l'autre comme une forme d'expression sans chercher à l'interpréter. Et puis laissez faire ! Ne vous braquez-pas de l'attitude de l'autre ! Enfin prenez ce silence imposé pour vous, c'est vrai, comme une occasion de prendre du recul dans une discussion.
Contrairement aux idées reçues, le silence est bien une forme de communication ! Mais comme son sens est très profond et variable, on ne l'interprète pas toujours comme il faut.
Le refus d'entendre la parole de l'autre peut avoir plusieurs raisons. Cela peut être dû à une forme d'orgueil, de mépris ou de peur. Certaines personnes peuvent considérer que leur point de vue est le seul valable et refuser de prendre en compte celui des autres.
Évitement subtil ou micro-évitement
Par exemple, ne se confronter à la situation redoutée que dans certaines circonstances jugées « sécurisantes », ou bien se répéter sans cesse une phrase rassurante silencieusement pour ne pas penser à la situation présente, constituent des évitements subtils.
Soutenir au moyen d'une rétroaction positive fréquente. Tout comme la détresse ou une rétroaction négative peut encourager l'évitement, une rétroaction positive peut favoriser l'approche, contribuer au développement de la confiance en soi et soutenir la santé mentale.
Repensez au mois dernier et demandez-vous si vous n'avez pas évité des situations, des activités ou des personnes au lieu de les affronter. L'évitement est un comportement courant en cas d'anxiété et il est important d'apprendre à faire face à la situation en s 'approchant plutôt qu'en évitant.
Patience et Respect du Rythme de l'Autre. La patience est une vertu clé dans la communication avec quelqu'un qui ne veut pas parler. Il est important de respecter le rythme de l'autre et de ne pas forcer la conversation. Parfois, donner du temps et de l'espace à l'autre est la meilleure façon de l'encourager à s'ouvrir ...
Accueillir une éventuelle souffrance
Il faut trouver un mode d'approche, être capable de recevoir la réaction de l'autre, même négative, et questionner sans être intrusif. Si un taiseux met en place cette attitude, il se place en position de défense. Son comportement devient un signal à prendre en compte.