Ils agissent par deux moyens : une activité fouisseuse qui crée des galeries et logettes d'estivation dans le sol et la production de déjections en surface (turricules) ou dans le sol. Ils sont donc acteurs de la qualité des sols.
Les vers de terre dits "anéciques" (cf. Complément), en se déplaçant verticalement dans le sol, réalisent un véritable brassage de la matière : la matière organique de surface est amenée en profondeur, tandis que la matière minérale du fond est remontée en surface. Il s'agit donc bien d'un "labour" naturel.
Les vers de terre ont, eux, l'avantage d'être visibles ce qui n'est pas le cas des champignons ni des bactéries ! En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
Les vers de terre prélèvent des matières dans le sous-sol et les transportent dans la couche arable, ce qui la rajeunit continuellement. Les vers de terre favorisent l'implantation et la multiplication des bactéries et des champignons édaphiques (du sol) utiles dans leurs galeries et leurs turricules.
Une peau qui respire. Les vers de terre n'ont pas de poumon, l'oxygène traverse leur peau très fine et perméable sous laquelle il y a des vaisseaux sanguins très fins qui vont capturer le dioxygène.
Ils existent 3 grandes classes de vers de terre : les épigés qui vivent dans les premiers centimètres du sol, les endogés qui vivent en profondeur et les anéciques qui se déplacent de la surface jusqu'en profondeur.
En outre, les vers de terre mangent les racines des arbres – jusqu'à un quart des racines de chaque arbre par an ! – et contribuent aussi à briser la relation mycorhizienne qui doit normalement se créer avec les champignons bénéfiques, autant de stress supplémentaires pour les arbres de la forêt.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Le ver de terre est un animal fouisseur, il vit dans les galeries qu'il creuse en avalant la terre, ou en la tassant et qu'il tapisse de mucus et d'excréments. Son activité et son écologie en font un acteur majeur dans la structuration des sols.
Quelles sont les différences entre un ver de terre et un lombric ? Le lombric est un genre de ver de terre, le ver de terre est communément appelé lombric. Lumbricus terrestris est le nom latin d'une grande famille lombric qui vit dans la terre. Le lombric terrestre commun est la plus grande espèce dans le genre.
3/5 Les vers de terre recyclent et favorisent les racines
Les excrétions des vers fertilisent le sol. Ces dernières sont très riches : la terre rejetée est 5 fois plus riche en azote, 7 fois plus en phosphates, 11 fois plus en potasse, 2 fois plus en calcaire et 3 fois plus en magnésie !
Un lombricide est un pesticide, de la famille des biocides, permettant de détruire les vers de terre (lombrics). Lombricide est aussi le nom donné à une famille taxonomique (celle des vers de terre).
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Les facteurs qui influent sur la formation du sol
Les facteurs les plus importants sont la nature de la roche mère ou matériau d'origine, le climat, le temps, la végétation. D'autres facteurs comme le relief, la topologie du terrain et l'intervention de l'homme ont également leur importance.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
On entend parfois dire que si l'on découpe un ver de terre en deux, les deux moitiés vont repousser et donner, à terme, deux vers de terre en bonne santé. Certains disent même que l'on peut découper un ver en trois, quatre, ... et obtenir autant de petits vers vivants. Tout cela est malheureusement faux !
L'alimentation des vers de terre est principalement constituée de végétaux en décomposition (herbes, feuilles, débris végétaux), riches en cellulose, mais aussi de bactéries et champignons, .
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
Les causes de l'apparition de vers dans le compost
Les vers apparaissent en surface du tas de compost quand il est trop humide, et souvent quand on y dépose des restes de fruits sucrés. L'été, des melons, des pastèques qui apportent beaucoup d'eau et de sucre. Une pastèque est composée à 92% d'eau.