Sa caractéristique essentielle ? Une tendance générale à l'indifférence et au mépris. "Quelle que soit l'action égoïste, paresseuse, immorale ou douloureuse que vous avez faite, le spectre de la responsabilité ne vous effleure pas", nous explique Cyril Malka, hypnothérapeute et psychothérapeute.
La base du traitement est la psychothérapie, en particulier les thérapies comportementales et cognitives (TCC). Les traitements médicamenteux peuvent aider si la sociopathie est forte : le psychiatre pourra prescrire des régulateurs de l'humeur ou des antipsychotiques.
Ils ne savent pas pleurer
"Lorsque les gens pleurent des larmes sincères, ils pleurent des deux yeux et ils ont tendance à s'essuyer les deux yeux à la fois."
Selon Robert Hare, la différence entre psychopathie et sociopathie peut s'expliquer par l'origine du trouble. La sociopathie s'explique par l'environnement social alors que la psychopathie s'explique par un mélange de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux.
S'ils ne sont pas tous des dangereux criminels, partager leurs vies peut toutefois s'avérer périlleux. Les sociopathes ont une idée exagérée de leur propre importance. Ils sont souvent narcissiques à l'extrême et arrogants. Ils ont tendance à imputer leurs échecs aux autres.
Le sociopathe amoureux peut vouloir s'engager dans une relation. Mais il ne le fera que pour servir des intérêts du genre sexuel, financiers… D'ailleurs, comme nous l'avons vu précédemment, le psychopathe est incapable de ressentir n'importe quel sentiment que ce soit.
Les sociopathes ne peuvent pas changer et éprouver de l'empathie. Vous pouvez en parler avec eux et leur donner de nouvelles chances autant que vous voudrez, cela ne les rendra pas plus empathiques.
La sociopathie est classée comme un trouble de la personnalité caractérisé par un égocentrisme exagéré, ce qui conduit à un mépris des sentiments et des opinions des autres. Un sociopathe n'a aucun attachement aux valeurs morales et est capable de simuler des sentiments afin de manipuler les autres.
C'est un cerveau dont les zones liées à l'empathie, le contrôle de soi et la moralité sont peu stimulées. Les psychopathes ont une forte tendance à l'égocentrisme et à la manipulation. Cette caractéristique se remarque, sur les scanners, par une zone du cerveau peu ou pas irriguée.
Parlez-en plutôt à vos amis ou à une autre personne qui ne fait pas partie de l'entourage du sociopathe. Ne laissez pas ses insultes réduire votre confiance en vous. Acceptez le fait qu'il est incapable d'interagir avec autrui de façon « normale ».
L'indifférence froide. Les personnes ne sont pas sensibles, on ne peut pas les "prendre par les sentiments". L'irresponsabilité. Cette irresponsabilité est souvent revendiquée, constante, avec un mépris au niveau des règles et des contraintes sociales.
impulsivité ou incapacité à planifier à l'avance. irritabilité ou agressivité (indiquées par la répétition de bagarres ou d'agressions) mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d'autrui. irresponsabilité persistante (indiquée par l'incapacité d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières)
Le psychopathe, une personne charmante
Le paradoxe des psychopathes est qu'ils sont capables de se faire fortement apprécier par leur communauté. "Les gens sont aussi gentils que vous les amenez à l'être.
Le trouble de la personnalité antisociale se caractérise par un motif persistant de mépris pour les conséquences et les droits des autres. Le diagnostic repose sur les critères cliniques. Le traitement peut comprendre la thérapie cognitivo-comportementale, les médicaments antipsychotiques et les antidépresseurs.
Les sociopathes sont des personnes fonciérement psychologiquement malades qui, bien entendu, ignorent qu'elles le sont, n'accepteront jamais de se soigner et peuvent faire énormément de mal autour d'elles.
Les sociopathes sont généralement moins stables émotionnellement et plus impulsifs que les psychopathes. Imprévisibles, ils agissent de façon spontanée, tandis que les psychopathes, comme dans la plupart des films qui ont popularisé le phémonène, sont organisés et planifient, parfois méticuleusement, leurs crimes.
Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits – violents ou non –, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion.
Absence d'empathie, de culpabilité, comportement antisocial sont autant de signes qui caractérisent un psychopathe. Mais les personnes souffrant de ce trouble ne seraient pas dénuées d'émotions pour autant. Ils seraient même capables de ressentir…de la peur, comme tout le monde.
La réponse est oui, mais c'est extrêmement difficile. Car ceux-ci sont les premier à se soustraire au traitement. La prise en charge passe donc par des thérapies très cadrées sur le long terme. Quant à la prévention, le problème est de détecter les signes de troubles dans l'enfance et l'adolescence.
La seule façon de se débarrasser d'un psychopathe est de n'avoir aucun contact avec lui. C'est la seule chose qui ne nourrit pas son jeu, ni son ego. Il ne va pas vous faciliter la tâche – certains psychopathes vous harcèleront, la plupart essaieront de vous "aspirer" vers eux.
Atlantico : Une étude menée par les chercheurs de l'université de Baylor au Texas fait état d'un constat surprenant : ne pas bailler en réaction à un bâillement traduit un trouble de l'empathie et donc, potentiellement, le fait d'être psychopathe.
Ce sont souvent les meneurs qui poussent le groupe à s'en prendre au camarade. En grandissant on peut les trouver sur notre lieu de travail, ce sont les gens qui sont derrière le "moobing", ils ne vont pas se montrer, ils vont manipuler des situations pour créer le chaos et ils vont en profiter.
Les individus choisiraient les victimes en fonction d'une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l'ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime.
Il se perçoit comme le nombril du monde. Il ne voit que lui-même. Il ne prend en compte que ses émotions, ses besoins, son point de vue, en faisant totalement abstraction de ceux des autres. Le psychopathe a souvent une bonne image de lui-même, et donc confiance en lui.