2) L'overthinker a besoin d'être souvent rassuré pour être à l'aise dans une relation. Ce qui caractérise ceux qui sur-analysent, c'est un certain inconfort dans la perception que les autres ont d'eux. Dans la recherche de contrôle, ils sont aussi à la recherche de l'approbation générale.
Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
Regarder plutôt la réalité de ce que nous faisons. Regarder ce que fait votre fille, concrètement, est une façon de se retrouver et de parler de ce qui existe plutôt que de ce qui pourrait se passer. Le cerveau préfère traiter d'abord la réalité avant la fiction...
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès.
omnisciente. Relatif à une Personnequi sait tout ou qui pense tout savoir sur tous les sujets.
Le terme « égocentrisme » est composé des mots latins « ego », qui signifie « moi », et de « centrum » qui signifie « centre » : il s'agit donc de ne penser qu'à soi-même, de se focaliser sur son propre intérêt et de considérer son opinion comme la plus importante.
La rumination mentale, c'est quoi ? Il s'agit de pensées et sentiments négatifs au caractère répétitifs, prenant la forme d'un flot ininterrompu de pensées pessimistes et obsessionnelles. La rumination mentale se déclenche souvent au moment du coucher.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Les plus fréquemment retrouvés sont : le Lexomil®, le Rivotril®et le Xanax®. Les benzodiazépines (BZD) appartiennent une classe de médicaments aux pro- priétés hypnotiques, anxiolytiques, antiépileptiques, amnésiantes et myorelaxan- tes.
Trop penser peut devenir un problème
Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille. Cela peut devenir fatigant à long terme.
Un cerveau qui ne se met jamais en pause
Si vous pensiez être fou/folle de ne pas pouvoir arrêter ce phénomène, sachez qu'il s'agit en fait de connexions neuronales qui se font par milliers indépendamment de votre volonté.
L'individu égocentrique est également très attaché à ses croyances. En d'autres termes, sa capacité à changer est très limitée, principalement parce qu'il ne voit aucun défaut en lui-même. Cette forme de pensée stagne votre développement et vous empêche de vous améliorer.
Être égocentrique est une caractéristique de la personnalité d'une personne, tandis que le trouble de la personnalité narcissique (NPD) est une entité clinique qui nécessite un traitement, englobé dans le modèle dimensionnel des troubles de la personnalité.
N'hésitez pas par exemple un expliquer que « c'est comme ça que vous ressentez les choses », et que « peut-être que vous vous trompez ». Vous laissez ainsi l'espace à l'incertitude tout en reconnaissant l'attention que vous avez portée à ce discours du "je sais tout".
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.